GENÈSE #62 - LA FAMILLE DE JOSEPH DEVANT PHARAON

Par Ed Miller

Bonjour et bienvenue dans notre soixante-deuxième leçon sur ce merveilleux livre de la Genèse.

Prions:

Père céleste, merci beaucoup pour Ta précieuse Parole et pour le Saint-Esprit. Nous savons que Tu es souverain et que toutes choses sont à leur juste place parce qu'elles sont sous Tes pieds. Nous demandons que Ton Esprit rafraîchisse notre esprit et qu'une fois de plus, alors que nous exposons cette merveilleuse vérité, les coeurs soient préparés et que nous puissions tous avancer dans la connaissance du Seigneur Jésus. Dévoile-Toi à nous. Nous Te le demandons dans nom précieux de Jésus. Amen.



RÉSUMÉ

Nous sommes très proches de la fin de notre étude sur ce quatrième et dernier personnage du livre de la Genèse, ce personnage fondateur. Nous nous sommes déjà penchés sur Abraham, le père de la foi. Nous avons examiné Isaac, l'homme de la soumission. Nous avons vu Jacob, l'autosuffisant, qui par la grâce de Dieu a été transformé pour devenir dépendant de Dieu. Maintenant, nous terminons notre discussion sur Joseph. Joseph est l'homme complet de Dieu. L'homme qui avait la foi d'Abraham, la soumission d'Isaac et qui a trouvé sa suffisance en Dieu comme Jacob.

Nous avons déjà étudié Joseph en tant que modèle sous forme de semence du chrétien complet. Et nous l'avons également considéré comme étant un type de notre Seigneur Jésus, notamment en amenant ses frères à se repentir. Nous avons donc terminé notre vue d'ensemble de Joseph. Nous avons parlé de son rêve, de son fardeau, de sa passion, de se dévoiler et de se faire connaître à ses frères. Nous avons parlé de la révélation qui a accompagné cette manifestation de Joseph - l'annonce de l'Évangile, de la Bonne Nouvelle, de la bénédiction, de la transformation lorsque toutes choses sont devenues nouvelles.

Lors de notre précédente étude, j'ai essayé de repérer ce que nous appelons les points de suspension. Il y a beaucoup de faits dans l'histoire qu'à ce stade, avec ma lumière, je ne suis pas capable d'intégrer dans le corps principal de la vérité. Je n'ai pas vu le lien étroit. Peut-être qu'un jour, je le verrai. Quoi qu'il en soit, même en tant que détails détachés, je crois qu'ils sont porteurs de merveilleux principes de vie, et il est donc profitable de les examiner. Dans notre précédente leçon, nous avons commencé à examiner certains de ces points et nous nous sommes penchés sur trois choses. Permettez-moi de les mentionner, et cela nous permettra de nous situer dans le courant dominant de notre situation.

Joseph a dit à ses frères au verset 45:24: « Ne vous querellez pas en chemin. » Nous avons discuté du principe de la famille et du principe de l'unité dans la diversité. Nous sommes tous membres de la même famille, et bien que nous soyons différents, nous faisons partie de la même caravane. Nous allons vers la même destination, la même terre promise, et donc notre appel est de vivre dans la foi et de vivre dans l'unité.

Ensuite, nous avons examiné les versets 46:1-4, qui constituent la dernière apparition du Seigneur à l'un des patriarches. Cette apparition était liée à l'ordre de quitter la terre promise et d'aller en Égypte. Si cela avait été l'inverse, quitter l'Égypte pour aller à la terre promise, il n'y aurait pas eu de lutte. Mais Jacob avait besoin de recevoir une assurance particulière de la part de Dieu. Même s'il y avait tant de bonnes nouvelles, Jacob a eu une lutte terrible au sujet de l'Évangile qu'il a reçu, et nous avons donc discuté de l'assurance qui suit la proclamation de l'Évangile.

À la fin de notre précédente leçon, je vous ai montré quatre séries de larmes que Joseph a versées lors de son exaltation. Ces larmes reflètent bien entendu le coeur de notre Seigneur Jésus et les larmes qu'Il a versées. C'est bien entendu une figure de style, mais cela décrit bien Son coeur. La première série de larmes correspond à des larmes de tristesse, on trouve cela dans les versets 42:23-24, et les versets 43:30-31. Ce sont des larmes que Joseph a versées parce que ses frères n'étaient pas prêts à recevoir la révélation. Chaque fois que nous ne sommes pas prêts à recevoir la révélation du Seigneur Jésus, Dieu pleure!

Puis dans les versets 45:1-3, nous avons examiné les larmes de joie. Ce sont les larmes d'allégresse qu'il a versées au moment même où ils ont été prêts à recevoir sa révélation. Puis, dans les versets 45:14-15, et également dans le verset 46:29, nous avons examiné les larmes de satisfaction de Joseph. Cela est soit à cause de la rébellion de ses frères, soit à cause de l'ignorance de son père. Lorsque quelqu'un revient au Seigneur, il y a des larmes de bienvenue et des larmes de satisfaction. Puis dans les versets 50:15-17, nous avons appelé cela les larmes de déception. Ce sont les larmes que Joseph a versées dix-sept ans plus tard lorsque ses frères ont commencé à douter du pardon qu'il leur avait déjà accordé. Chaque fois que nous doutons que Dieu nous a fait un don de grâce, cela Lui brise le coeur et Il est déçu.

En plus de ces détails, il y a plusieurs autres faits trop précieux pour être passés sous silence. J'aimerais pouvoir en examiner plusieurs avec vous, mais nous ne pourrons pas tout voir dans cette leçon. Toute l'histoire de la Bible est une histoire rédemptrice, c'est-à-dire qu'elle contient et porte les principes de la vie, les principes de la rédemption en Christ, de sorte que nous tirons toujours profit d'une étude dévotionnelle.

Le premier fait dont je désire parler est le moment où les cinq frères de Joseph sont venus se présenter devant Pharaon. Le passage commence au verset 46:31, et il va jusqu'au verset 47:6. Genèse 46:31-47:6 dit: « Joseph dit à ses frères et à la famille de son père: Je vais avertir Pharaon, et je lui dirai: Mes frères et la famille de mon père, qui étaient au pays de Canaan, sont arrivés auprès de moi. Ces hommes sont bergers, car ils élèvent des troupeaux; ils ont amené leurs brebis et leurs boeufs, et tout ce qui leur appartient. Et quand Pharaon vous appellera, et dira: Quelle est votre occupation? vous répondrez: Tes serviteurs ont élevé des troupeaux, depuis notre jeunesse jusqu'à présent, nous et nos pères. De cette manière, vous habiterez dans le pays de Gosen, car tous les bergers sont en abomination aux Égyptiens. Joseph alla avertir Pharaon, et lui dit: Mes frères et mon père sont arrivés du pays de Canaan, avec leurs brebis et leurs boeufs, et tout ce qui leur appartient; et les voici dans le pays de Gosen. Il prit cinq de ses frères, et les présenta à Pharaon. Pharaon leur dit: Quelle est votre occupation? Ils répondirent à Pharaon: Tes serviteurs sont bergers, comme l'étaient nos pères. Ils dirent encore à Pharaon: Nous sommes venus pour séjourner dans le pays, parce qu'il n'y a plus de pâturage pour les brebis de tes serviteurs, car la famine s'appesantit sur le pays de Canaan; permets donc à tes serviteurs d'habiter au pays de Gosen. Pharaon dit à Joseph: Ton père et tes frères sont venus auprès de toi. Le pays d'Égypte est devant toi; établis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu'ils habitent dans le pays de Gosen; et, si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux. »

Ce que j'aimerais faire, c'est juste planter le décor et vous montrer au moins deux merveilleuses vérités illustrées par Joseph présentant ses frères devant Pharaon. Avant que Joseph puisse installer sa famille dans la terre promise de Gosen, ils devaient tous se présenter devant Pharaon. Joseph avait déjà mentionné Gosen à son Père et à ses frères. Le verset 45:10 dit: « Tu habiteras dans le pays de Gosen, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et les fils de tes fils, tes brebis et tes boeufs, et tout ce qui est à toi. Vous vivrez dans le pays de Gosen. » C'était la meilleure partie du pays pour deux raisons. La première, et nous en avons parlé la dernière fois, c'était en Égypte, mais ce n'était pas de l'Égypte. C'était également propice aux troupeaux. Il y avait des pâturages, même pendant la famine. De toute évidence, il y avait une irrigation spéciale pour pourvoir aux besoins des animaux de Pharaon. Les animaux royaux étaient gardés dans cette partie du pays. C'est ainsi que Joseph a dit à sa famille de s'installer dans le pays de Gosen. Mais il semble qu'il n'avait pas encore mentionné ce fait à Pharaon. Cela ne signifie pas qu'il essayait d'agir en cachette. Il savait qu'il serait approuvé par Pharaon; il avait reçu la permission de faire tout ce qu'il désirait.

Le verset 47:2 dit: « Il prit cinq de ses frères, et les présenta à Pharaon. » Vous seriez étonnés de voir combien de choses ont été écrites sur ces cinq hommes. Certaines personnes disent qu'il s'agissait de cinq des meilleurs pour impressionner Pharaon. D'autres sont d'un avis contraire et disent: « Non, il ne voulait pas impressionner Pharaon. Il a pris cinq des pires pour ne pas l'impressionner. Si cela avait été cinq des meilleurs, il aurait été tenté de les enrôler dans son armée. » C'était en effet une tradition chez les Juifs. Puisque l'hébreu dit en fait: « Il prit cinq hommes de l'extrémité »; certaines personnes pensent qu'il a pris les cinq premiers, le premier étant l'extrême, Ruben, le plus vieux, le premier-né, puis les uns après les autres. Certaines personnes disent : « Non, c'était l'autre extrémité. Il a commencé par Benjamin et est revenu en arrière. » D'autres personnes encore pensent que Joseph les a choisi au hasard comme s'il avait besoin de cinq volontaires. Je ne sais pas quels cinq Joseph a pris, et je ne pense pas que mes commentateurs le sachent non plus. Je ne pense pas qu'on puisse le savoir et je pense que cela n'a pas d'importance.

Nous allons appeler les cinq, le reste, les représentants de la famille entière. Cette poignée, ce groupe représentatif de cinq frères, a été présenté par Joseph devant Pharaon. Certains d'entre vous pourrons sûrement trouver à redire à l'image imparfaite que je vais essayer de dresser devant vos coeurs. Je pense que personne n'hésiterait à dire que Joseph est une image du Christ; Joseph dans son humiliation, Joseph dans son exaltation et Joseph dans sa révélation. Eh bien, qui a exalté Joseph? Vous voyez, la réponse est Pharaon. Ainsi d'une certaine manière, même si c'est de manière imparfaite, Pharaon représente Dieu le Père. Tout ce que Joseph a fait était la volonté de Pharaon. Et bien que Joseph ait été exalté à la position de numéro un sur la terre, le pain de vie pour le monde entier, nous lisons dans le verset 41:40, que Pharaon lui avait dit: « Le trône seul m'élèvera au-dessus de toi. » En d'autres termes, Pharaon a dit: « Ce n'est que dans la fonction que je serai plus grand que toi. » Il ne s'agit pas seulement de Joseph représentant ses frères devant Pharaon, mais comme nous allons le voir, je crois que nous avons ici une image de notre Seigneur Jésus nous présentant devant le Père.

Je ne sais pas si Dieu a voulu cela ou non. Je n'irai pas trop loin dans ce sens, car toutes les illustrations ont des limites. Nous discutons d'un Sauveur infini. Mais je pense que nous avons ici au moins une ombre de cela. En fait, l'image va s'effondrer très rapidement car lorsque Jacob se tient devant Pharaon, je crois que Pharaon n'est plus alors une image du Père, mais il devient une image de l'homme numéro un de ce monde. Quoi qu'il en soit, à travers cette illustration, laissez-moi vous montrer Joseph présentant ses frères devant Pharaon comme une illustration de la façon dont le Christ nous présente devant Dieu le Père.

Le récit semble suivre le modèle de la vie de notre Seigneur Jésus. Nous voyons d'abord Joseph dans l'humiliation, puis Joseph dans l'exaltation, donnant une révélation de lui-même, distribuant des dons, des bénédictions et des avantages et pourquoi pas également sa prêtrise alors qu'il représente sa famille devant Pharaon? Ce serait la suite logique des événements du ministère du Christ.

Pour apprécier la scène, j'aimerais que vous vous imaginiez ce qui s'est passé dans l'esprit des cinq frères. Le verset 47:4 dit: « Ils dirent encore à Pharaon: Nous sommes venus pour séjourner dans le pays, parce qu'il n'y a plus de pâturage pour les brebis de tes serviteurs, car la famine s'appesantit sur le pays de Canaan; permets donc à tes serviteurs d'habiter au pays de Gosen. » Après la réconciliation, Joseph avait dit à ses frères aux versets 45:6: « Voilà deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq années encore, il n'y aura ni labour, ni moisson. » Les frères, devant Pharaon, s'appelaient eux-mêmes des séjournants. Ils s'attendaient à rester en Égypte pendant toute la durée de la famine. En d'autres termes, pendant cinq ans. Joseph leur avait dit de dire à Jacob au verset 45:11: « Là, je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine; et ainsi tu ne périras point, toi, ta maison, et tout ce qui est à toi. » Ils s'attendaient à ce que leur séjour à Gosen soit court, qu'il soit temporaire, juste pour un petit moment.

C'est une chose d'être un peu à côté de la plaque, mais quand on rate complètement le bateau c'est autre chose! Ils pensaient qu'ils ne seraient là que pendant cinq ans. En fait, ils y sont restés pendant presque cinq générations. Lorsque les frères se sont présentés devant Pharaon, ils n'avaient pas une vue d'ensemble en tête. En fait, ils n'en avaient pas la moindre idée. Ils regardaient la petite image qui touchait leur propre vie, leurs propres besoins, leurs propres troupeaux, leur propre famille et la famine actuelle. Ils pensaient uniquement en termes de provisions, d'abri et de nourriture. C'est à cela qu'ils pensaient. Ils n'ont pas vu le tableau d'ensemble. Ils ne voyaient pas la situation nationale. Ils ne voyaient pas les générations futures. Ils n'ont pas vu les desseins rédempteurs de Dieu pour le monde entier. Vous savez à quel point nous sommes aveugles lorsque nous nous tenons devant Dieu. Nous sommes en quelque sorte perdus dans notre propre petit monde. Qu'est-ce qui me concerne? Ma famille? Mes enfants? Mes petits-enfants? Mon ministère? C'est à cela que les frères de Joseph pensaient alors lorsqu'ils se tenaient devant Pharaon. Dans un sens, ils étaient égocentriques et cherchaient un soulagement pour le moment présent, mais pas le salut pour les siècles à venir.

Lorsque Joseph a préparé ses frères à être présentés à Pharaon, je crois que deux choses ont été communiquées au sujet de son coeur, et ces deux choses, je les vois également dans le coeur de notre Seigneur Jésus. La première se trouve dans les versets 46:31-34. Permettez-moi de paraphraser cela avec mes propres mots. Joseph dit en quelque sorte: « Frères, je vais entrer le premier. Vous ne devez pas entrer sans que j'entre en premier. Je vous précéderai. Je m'identifierai à vous. Je n'ai pas honte de vous appeler mes frères et ma famille. Je paverai le chemin devant vous et je vous représenterai, et il n'y a qu'une seule chose que je vous conseille de faire, c'est de dire la vérité. Quand vous vous tiendrez devant Pharaon, dites la vérité. Dites la vérité sur qui vous êtes et sur ce que vous avez fait. »

Est-ce que vous vous rappelez comment la malhonnêteté a joué un si grand rôle dans la famille de Jacob? Cette famille avait une histoire de mensonges sur plusieurs générations. Mensonges. Mensonges. Mensonges. Maintenant, ils sont sur le point de se tenir devant Pharaon, ils avaient déjà eu la révélation de Joseph et donc il y a eu transformation et réconciliation. Et maintenant il dit: « Allez-y et dites la vérité. »

C'est intéressant parce que le point central de la vérité est leur occupation. Est-ce que vous vous souvenez de leur occupation? Le verset 46:32 dit: « Ces hommes sont bergers, car ils élèvent des troupeaux; ils ont amené leurs brebis et leurs boeufs, et tout ce qui leur appartient. » Certains ont essayé de faire une différence entre les bergers et les gardiens de bétail. Ce n'est pas clair. La langue originale utilise ce terme parfois de manière synonyme. En tout cas, je ne crois pas qu'il y ait une différence grandiose entre eux. Pourquoi est-il important que la question de la vérité se pose en termes de vocation? La réponse est à cause de l'attitude des Égyptiens envers les bergers.

Nous avons vu leur attitude lorsqu'ils ont refusé de manger avec la famille de Joseph. Vous vous souvenez que Joseph a organisé un banquet pour ses frères au chapitre 43? Le verset 43:32 dit: « Les Égyptiens ne pouvaient pas manger avec les Hébreux, parce que c'est à leurs yeux une abomination. » Le verset 46:34 dit: « Joseph leur fit porter des mets qui étaient devant lui, et Benjamin en eut cinq fois plus que les autres. Ils burent, et s'égayèrent avec lui. » Ils avaient là un grand préjugé. Les Égyptiens détestaient les Hébreux. Les Égyptiens détestaient les bergers. Et qu'avons-nous avec les frères de Joseph? La réponse est des bergers hébreux. C'était une double abomination dans l'esprit des Égyptiens.

Ne pensez-vous pas que c'était le bon moment pour dire un mensonge? S'ils me détestent et qu'ils détestent ce que je fais, pourquoi me tairais-je ou me cacherais-je. Joseph a dit: « Non. Écoutez, mes frères, quand vous entrez là-dedans, dites la vérité. Ne tournez pas autour du pot. Soyez francs. Ne cachez rien. Mettez tout en avant, ne mentez pas, ne faites pas semblant. Soyez qui vous êtes. Soyez honnêtes sur qui vous êtes et ce que vous faites. » Voici une chose étonnante. Lorsqu'il est le plus avantageux pour la chair de mentir, lorsqu'il est le plus dangereux de dire la vérité, même à ce moment-là, je peux être honnête et croire que Dieu arrangera les choses. Je peux confesser ce que je suis sans hésiter et ce que je fais sans m'éclaircir la gorge. Et pourquoi puis-je être ainsi devant Dieu? La réponse est que mon frère exalté, - le Seigneur Jésus - est parti le premier pour préparer le chemin. N'est-ce pas merveilleux de voir comment le Seigneur a transformé cette haine et ces préjugés en bien? Nous en parlerons dans un autre contexte, mais il est précieux de savoir que nous n'avons jamais à craindre la vérité sur qui nous sommes lorsque nous nous présentons devant Dieu, ou sur ce que nous faisons, parce que notre frère exalté a préparé le chemin. Hébreux 2:11 dit que Jésus n'a pas honte de nous appeler frère! Parfois, j'ai du mal à L'appeler mon frère aîné dans mon coeur. Certains le font. Les anciens commentaires appelaient Jésus le frère aîné. Eh bien, je trouve cela parfois un peu irrévérencieux que de l'appeler comme cela, mais Lui n'a pas honte de m'appeler Son frère!

La deuxième chose que je veux que vous remarquiez est la suivante. Non seulement Joseph est entré en premier pour préparer le terrain, mais il est resté là tout le temps. Pendant que Pharaon parlait à ses frères, Joseph se tenait juste là avec eux. Non seulement il est entré en premier, mais il s'est tenu avec eux. Le Seigneur Jésus nous présente devant le trône de Dieu, puis Il reste là. Le verset 47:5 dit: « Pharaon dit à Joseph: Ton père et tes frères sont venus auprès de toi. » Pharaon parle aux frères. Pourquoi l'a-t-il dit à Joseph? Pourquoi n'a-t-il pas dit ce qu'il avait à dire aux frères ? Les frères sont venus et se sont tenus devant le trône, et ils n'ont fait qu'une seule demande. Ils ont demandé ce qui leur avait été promis par Joseph. Ils étaient venus avec une promesse en main; une parole de leur frère exalté. Le verset 47:4 dit: « ...permets donc à tes serviteurs d'habiter au pays de Gosen. » Ils sont venus avec une promesse, et ils ont réclamé cette promesse. Pharaon n'a pas dit: « Vous avez réclamé la promesse, elle est à vous. » Au contraire, il ne leur a pas répondu du tout, mais il s'est tourné vers Joseph et lui a dit de répondre au-delà de leur demande. Il ne leur a pas seulement donné Gosen, mais le meilleur du pays. Le verset 47:6 dit : « Le pays d'Égypte est devant toi; établis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. » C'est-à-dire « le pays d'Égypte est à votre disposition. » Éphésiens 1:6 dit: « qu'il nous a accordée en son bien-aimé. » La version King James de Éphésiens 1:6 dit: « Nous sommes acceptés dans le bien-aimé. » N'est-ce pas une expression merveilleuse? Vous voyez, le bien-aimé est le Christ et nous sommes bénis à cause de Lui et en Lui. C'est à cause de Joseph que les frères de Joseph et la famille de Joseph ont été bénis. Ils ont été acceptés dans le bien-aimé.

Est-ce que vous réalisez ceci? Toutes les relations de Pharaon avec les frères devaient passer par Joseph, et toutes les relations des frères avec Pharaon devaient passer par Joseph. Il était le médiateur, il était comme le prêtre entre les deux parties. Mon Psaume préféré est le Psaume 84, et l'un de mes versets préférés dans mon Psaume préféré est Psaume 84:9 qui dit: « Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu! Et regarde la face de ton oint! » En d'autres termes, ne me regarde pas. Regarde notre bouclier. Regardez Jésus. Regardez le visage de votre oint. Regardez-le. Voici un petit refrain: « Aucune crainte ne peut me troubler, aucune peur ne peut exister, car d'abord Dieu voit Jésus, et ensuite Dieu me voit. »

Est-ce que vous vous souvenez que je vous ai dit que Dieu avait transformé la haine et les préjugés en bénédiction? Le verset 47:6 dit: « Si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux. » Vous voyez ils ne s'attendaient pas à cette exaltation alors qu'ils sont allés se présenter devant Pharaon. Cela a fait de ses frères des officiers de la couronne. Maintenant ils sont au service de la royauté et prennent soin des animaux de Pharaon. Ce que cela signifie concrètement est ceci. Ils vont maintenant bénéficier d'une protection juridique qui n'était pas habituellement accordée aux étrangers. Les Égyptiens qui détestent les Hébreux et qui détestent les bergers ne vont pas pouvoir exprimer leurs préjugés. En fait, quand il a appris qu'ils étaient des bergers, quand ils ont dit la vérité, Dieu s'est servi de cela et maintenant ils sont exaltés et ils sont dans un service royal. Ainsi, les frères n'ont pas seulement obtenu ce qu'ils cherchaient en présence de Pharaon, Gosen, mais infiniment plus. Et grâce à Joseph, ils ont été exaltés au service du roi.

Il en est de même lorsque notre Seigneur Jésus nous présente devant le Père. D'abord, il va en tant que précurseur pour préparer le chemin devant nous afin que nous puissions être qui nous sommes et dire ce que nous faisons, afin que nous puissions être honnêtes devant Dieu. Ensuite, non seulement Il nous précède, mais Il se tient avec nous tout le temps en tant que médiateur, et ainsi Dieu le Père bénit à travers Lui. Au lieu d'être condamnés, nous sommes bénis, et toutes nos requêtes sont exaucées.

Je veux également regarder Jacob se tenant devant Pharaon. C'est un peu différent maintenant parce que Dieu tourne le projecteur. Il ne s'agit pas de Pharaon, roi de toute la terre, mais du patriarche Jacob, humble canal de la rédemption. Permettez-moi de lire le texte et de souligner quelques vérités. Il n'y a que quatre versets. Les versets 47:7-10 disent: « Joseph fit venir Jacob, son père, et le présenta à Pharaon. Et Jacob bénit Pharaon. Pharaon dit à Jacob: Quel est le nombre de jours des années de ta vie? Jacob répondit à Pharaon: Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n'ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage. Jacob bénit encore Pharaon, et se retira de devant Pharaon. »

Il y a deux choses frappantes dans l'apparition de Jacob devant Pharaon. La première est illustrée par les points terminaux; quand il est entré en sa présence et quand il est sorti de sa présence. Avez-vous remarqué le verset 47:7? Quand il est entré en sa présence, nous lisons au verset 47:7: « Jacob a béni Pharaon. » Lorsqu'il est sorti de sa présence, nous lisons au verset 47:10: « Jacob a béni Pharaon. » Par deux fois, ce patriarche a béni le roi de toute la terre. Vous voyez, je ne peux m'empêcher de penser à Hébreux 7:7 quand je lis cela. Hébreux 7:7 dit : « Or c'est sans contredit l'inférieur qui est béni par le supérieur. » En d'autres termes, qui est le plus grand? Jacob ou Pharaon? Et la réponse est que Jacob est le supérieur. Infiniment supérieur. Jacob est celui qui a trouvé le Christ pour vivre. Il est celui qui a été transformé d'un individu autosuffisant pour s'approprier la vie même de Dieu.

Est-ce que vous vous souvenez de la première partie de la vie de Jacob? Il utilisait tellement d'énergie pour se saisir des choses, pour comploter et pour amasser. Il était plutôt du genre: « Donne-moi, donne-moi, donne-moi. » Jacob essayait toujours de prendre quelque chose à quelqu'un et de le garder pour lui. Et maintenant il se tenait, avec ses yeux, les yeux de la chair, devant l'homme le plus riche et le plus puissant de toute la Terre. Il aurait pu facilement prendre avantage de Pharaon. Il connaissait la faveur que Joseph avait auprès de Pharaon. Si jamais il avait voulu tirer des ficelles, Jacob aurait pu le faire à ce moment. Il pouvait obtenir presque tout ce qu'il voulait. Mais maintenant Jacob avait changé. Il n'essayait plus de prendre un seul centime. Au lieu de cela, il désirait partager. Non seulement il n'essayait pas d'obtenir quelque chose de la part de Pharaon, mais dès qu'il est entré en sa présence, Jacob est devenu un donateur. Il a donné à Pharaon. Il n'essayait pas d'obtenir une bénédiction mais il désirait maintenant donner une bénédiction. Jacob était comme débordant de dons.

Lorsque vous lisez ceci, vous devez vous demander: Qui est le plus grand? Qui est le plus riche? De quel côté est la royauté? Vous voyez, avec les yeux de la chair, Pharaon est si grand, et Jacob est juste si petit! Mais lorsque Dieu est votre suffisance, il retourne la situation. Maintenant c'est Pharaon qui est petit, et c'est Jacob qui est un géant. Lorsque Dieu est votre suffisance, vous devenez l'enrichisseur, vous devenez le bénisseur. Personne sur terre n'a rien qui puisse ajouter à la plénitude dont nous profitons dans le Seigneur Jésus-Christ. Même si vous vous teniez devant des rois, ce serait à vous de donner la bénédiction. C'est toujours le chrétien, toujours le croyant, toujours celui qui appartient au Seigneur qui peut apporter la bénédiction.

La deuxième chose frappante au sujet de l'apparition de Jacob devant Pharaon est la réponse qu'il a donnée à la seule question de Pharaon. Le verset 47:8 dit: « Quel est le nombre de jours des années de ta vie? » Je ne sais pas s'il demande simplement « quel est ton âge » ou s'il demande « combien d'années as-tu réellement vécues? Je vois quelque chose en toi, une qualité de vie. Depuis combien de temps as-tu cette qualité de vie? » Je ne sais pas. Il y a plusieurs façons de comprendre la question de Pharaon et il y a donc plusieurs façons de comprendre la réponse. Laissez-moi lire sa réponse. Jacob dit à Pharaon au verset 47:9: « Jacob répondit à Pharaon: Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n'ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage. »

On pourrait regarder cela et dire que Jacob se plaint. Il se peut qu'il dise quelque chose comme: « Mon grand-père a vécu jusqu'à 175 ans, et mon père Isaac a vécu jusqu'à 180 ans. Je n'ai que 130 ans. Je suis jeune comparé à eux. Et ces 130 années de ma vie ont été turbulentes; elles ont été dures, tumultueuses, difficiles et désagréables. » Est-ce que c'est ce que dit Jacob? Est-ce qu'il dit ici: « Malheur à moi! Peu nombreuses, dures et désagréables ont été mes années? »

Peut-être que Jacob, à 130 ans, regardait en arrière en pensant: « La fin de ma vie est proche, la vie passe si vite. » Certaines personnes ne voient pas les choses de cette façon, elles prennent ces mots selon une tournure positive. En d'autres termes il se peut qu'il dise quelque chose comme: « J'ai 130 ans, et sur ces 130 ans, seuls quelques jours, relativement peu, ont été désagréables en 130 ans. » Je suppose que l'on peut comprendre cela dans les deux sens. Je pense que beaucoup d'entre vous connaissent Alexander Maclaren. Alexander Maclaren est ce prédicateur baptiste d'Écosse. Il a vécu dans les années 1800 jusqu'au début des années 1900. Dans son commentaire sur la Genèse il a un sermon intitulé « Deux rétrospectives d'une vie » dans lequel il a mis les deux résumés de la vie de Jacob côte à côte.

Vous voyez, Jacob, à la fin de sa vie, a décrit sa vie deux fois. De sa propre bouche, il a donné deux descriptions de sa vie, et les deux semblent si contraires l'une à l'autre! Le verset 47:9 dit: « Jacob répondit à Pharaon: Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n'ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage. » L'autre description se trouve en Genèse 48:15-16, je vais juste prendre la partie où il décrit sa vie. Il dit : « Dieu qui m'a conduit depuis que j'existe jusqu'à ce jour, que l'ange qui m'a délivré de tout mal... » N'est-ce pas étonnant? Il y a deux déclarations qui décrivent sa vie. Dans l'une il dit: « les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais. » Dans l'autre il dit: « Dieu qui m'a conduit depuis que j'existe jusqu'à ce jour, que l'ange qui m'a délivré de tout mal... »

Alexander Maclaren a souligné ce point. Il a dit: « Dans la première déclaration faite à Pharaon, Jacob a laissé le Seigneur de côté, et quand vous laissez le Seigneur de côté, tout est sombre. Il a regardé sa vie et il a dit: Ma foi, la vie a été courte. La vie a été désagréable, difficile, pleine d'ennuis. Mais à la fin, il a ramené le Seigneur, et quand il a ramené le Seigneur, il a dit : Quand je regarde ma vie, Dieu a été mon berger tout au long de ma vie. Ainsi si quelqu'un demandait à Jacob: « As-tu eu des temps difficiles? » Il pouvait répondre: Oui, mais l'ange du Seigneur m'a racheté de tout mal. Il a transformé toute la malédiction en bénédiction. » Vous voyez, ce qui était vrai du témoignage de Jacob dans la vie est également vrai de n'importe quoi. En d'autres termes, si vous laissez le Seigneur de côté alors rien n'a de sens. Si vous laissez le Seigneur de côté alors tout est futile, tout est vide, tout passe rapidement, tout est dur et difficile. Mais si vous faites entrer le Seigneur tout s'emboîte, et Dieu devient guide et rédempteur. Il est le berger, et Il est celui qui agit de façon rédemptrice tout le long du chemin.

Il y a deux choses importantes que j'aimerais souligner avant que nous quittions le livre de la Genèse. La première est le contraste et la similitude entre la mort et l'enterrement de Jacob et la mort et l'enterrement de Joseph. Ensuite, j'aimerais m'attarder un peu sur les bénédictions de Jacob sur ses fils alors qu'il était sur son lit de mort, et sur la façon dont elles se sont répercutées sur les tribus qui ont pris les noms de ses fils. Il m'est impossible de terminer l'un ou l'autre de ces sujets dans cette leçon, mais permettez-moi de faire une observation sur le contraste entre la mort de Jacob et la mort de Joseph, et je prie pour que cela nous prépare à la discussion complète de ce sujet lors de notre prochaine étude.

Les deux décès, celui de Jacob et celui de Joseph, sont décrits comme un retour à Canaan. La mort de Jacob est décrite à partir du verset 49:29, et se poursuit au chapitre 50. Dans le verset 49:29, nous lisons ces mots : « Puis il leur donna cet ordre: Je vais être recueilli auprès de mon peuple; enterrez-moi avec mes pères, dans la caverne qui est au champ d'Éphron, le Héthien. » Et ils les ont enterrés. Considérez la pompe et la cérémonie avec lesquelles ils l'ont enterré. Dans les versets 50:4-14 nous voyons une grande caravane, ce fut l'un des plus grands enterrements de tous les temps.

Une grande caravane a ramené le corps de Jacob à Canaan pour l'enterrer. Vous voyez, Jacob a dit: « Je n'appartiens pas à l'Égypte ; ce n'est pas ma maison ; assurez-vous de m'enterrer dans la terre promise. » Aux versets 50:7-8, il est dit que Joseph est parti, que tous les serviteurs de Pharaon sont partis, que tous les anciens de sa maison sont partis, que tous les anciens du pays d'Égypte sont partis, et que la maison de Joseph est partie. Ses frères y allèrent. La maison de son père est partie. La seule chose qui resta derrière, selon le verset 50:8, fut les enfants, les brebis et les vaches. Le verset 50:9 dit: « Il y avait encore avec Joseph des chars et des cavaliers, en sorte que le cortège était très nombreux. » Des chars et des cavaliers montèrent avec lui. C'était une très grande troupe. C'est avec une grande pompe qu'ils ramenèrent Jacob d'Égypte en Canaan. Quel défilé! Quel cortège funèbre!

J'attire votre attention sur ce point car il contraste avec la demande de Joseph. Lui aussi voulait que ses ossements reposent à Canaan. L'Égypte n'était pas non plus sa maison. Il a également dit: « Ne m'enterrez pas ici. Enterrez-moi à Canaan. » Mais voici la différence. Jacob, lui, a été ramené dès qu'il est mort. Les versets 50:24-26 disent: «Joseph dit à ses frères: Je vais mourir! Mais Dieu vous visitera, et il vous fera remonter de ce pays-ci dans le pays qu'il a juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob. Joseph fit jurer les fils d'Israël, en disant: Dieu vous visitera; et vous ferez remonter mes os loin d'ici. Joseph mourut, âgé de cent dix ans. On l'embauma, et on le mit dans un cercueil en Égypte. »

Joseph désirait également être enterré à Canaan, mais voici la différence. Jacob a été amené immédiatement au pays de Canaan. Mais il s'est écoulé presque cinq cents ans entre la mort de Joseph et son enterrement. En d'autres termes, il est arrivé à Canaan, mais pas avant que tout le peuple d'Israël ne soit arrivé à Canaan cinq cents ans plus tard. Dans un autre contexte, je vais montrer d'autres choses que ces morts avaient en commun. On peut déjà voir qu'ils sont tous deux morts dans la foi - l'un s'appuyant sur son bâton, et l'autre faisant mention de ses ossements - et nous devons en discuter.

Mais laissez-moi terminer en faisant cette suggestion. La mort de Jacob et celle de Joseph doivent toutes deux être étudiées ensemble, et ensemble elles présentent le double espoir du croyant. Deux choses sont vraies lorsqu'un chrétien meurt. La première chose est qu'il va directement à la terre promise. La deuxième chose est que ses os restent parmi nous. Vous voyez, un jour, ils partiront aussi. Et nous trouvons sous forme de semence les deux aspects de cette vérité ici.

Dans Luc 16:22, lorsque Jésus raconte l'histoire de Lazare et de l'homme riche, il est écrit: « Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. » J'étais si heureux lorsque j'ai lu cela parce que personnellement j'ai tellement de mal à trouver mon chemin. Je suis capable de me perdre dans un tunnel! J'étais donc heureux qu'il y ait une escorte et que les anges vous emportent dans le sein d'Abraham. Je pensais que j'allais sûrement mourir et me perdre sur le chemin du paradis. Mais non, quand un chrétien meurt, il est escorté en grande pompe dans la présence du Seigneur. Rappelez-vous, lorsqu'Étienne est mort, Actes 7:55 dit que le Seigneur Jésus s'est levé. Celui qui était assis à la droite de Dieu S'est maintenant levé pour recevoir Son enfant à la maison. Psaume 116:15 dit: « Elle a du prix aux yeux de l'Éternel, La mort de ceux qui l'aiment. » Ainsi, comme Jacob, lorsque nous mourrons, nous irons immédiatement à la terre promise.

Mais voici l'autre côté. Une fois mort, un chrétien n'a pas encore son corps ressuscité. Ses os sont encore avec nous dans ce pays étrange et étranger. Il y aura un jour, un jour où son corps sera ressuscité incorruptible et rejoindra son esprit glorifié, nous avons donc une image de Canaan maintenant et Canaan plus tard. Lorsque nous mourons, nous sommes en présence du Seigneur. La mort de Jacob et la mort de Joseph illustrent pour nous la vérité de la pleine rédemption. Lors de notre prochaine leçon, nous reprendrons là, et nous commencerons à examiner d'un peu plus près la mort, l'enterrement et les dernières paroles de ces merveilleux patriarches.

Prions:

Notre Père, nous Te remercions de ce que notre Seigneur Jésus nous ait précédés en Ta présence, et que notre Seigneur Jésus se tienne avec nous alors qu'Il nous représente devant Toi. C'est pour cela que nous y sommes parfaitement représentés. Nous n'avons pas à mentir sur qui nous sommes ou sur ce que nous faisons, car notre merveilleux frère exalté nous a précédés et se tient avec nous. Ainsi, Seigneur, nous ne voulons jamais venir dans Ta présence sans Jésus, et nous savons que Tu ne feras jamais rien de bon pour nous sans Jésus. Nous Te remercions pour Lui, et nous nous tournons vers Lui. Nous prions au nom de Jésus. Amen.

Genèse 63