GENÈSE #45 - INTRODUCTION À JACOB

Par Ed Miller

Bonjour et bienvenue dans notre quarante-cinquième leçon sur ce merveilleux livre de la Genèse.

Prions:

Père céleste nous Te remercions parce que nous pouvons venir à ce livre et Te faire confiance pour concentrer notre coeur sur le Seigneur Jésus. Nous Te demandons, Seigneur, d'oindre Ta Parole et nos yeux afin que nous puissions contempler le Seigneur d'une manière nouvelle. Délivre-nous de la chair et du sang, de la sagesse et du raisonnement des hommes. Nous prions simplement, Seigneur, pour que nous venions comme des petits enfants et que Tu nous nourrisses et nous serves. Nous Te demandons également de nous permettre d'être détachés de toutes ces choses qui pourraient nous distraire et prendre notre attention. Et nous prions que, par Ta bonté, nous soyons concentrés sur le Seigneur. Nous savons que Tu vas venir à notre rencontre car nous le demandons au nom de notre Seigneur Jésus. Amen.



RÉSUMÉ

J'aimerais commencer par reprendre les idées principales du livre afin de nous remémorer ce qu'est le coeur de Dieu dans ce livre. Le livre de la Genèse est divisé en deux sections. Il y a les chapitres 1 à 11, que nous appelons vérités fondamentales, puis les chapitres 12 à 50, qui nous parlent des personnages fondateurs. Dans notre étude, nous avons déjà terminé les 11 premiers chapitres concernant les vérités fondamentales, et, en fait, nous sommes arrivés à plus de la moitié de la section contenant les personnages fondateurs. Nous avons déjà examiné la vie d'Abraham et la vie d'Isaac. Nous devons encore examiner la vie de Jacob et de Joseph.

Dans le premier livre de la Bible, dès le début, Dieu nous donne un aperçu de ce qu'il y a sur Son coeur. Il illustre les fardeaux qui pèsent sur Son coeur, et Il les place dans la vie de personnes appelées les patriarches. Abraham est appelé le père de la foi, nous avons étudié Abraham afin d'apprendre tout ce que Dieu veut que nous sachions sur la foi. Lorsque vous aurez terminé Abraham, vous aurez vu, en images, toutes les vérités de la Bible sur la foi. Nous étudions Abraham afin de savoir comment faire confiance à Jésus. Ensuite, nous avons étudié Isaac. Isaac est l'image que Dieu donne de la soumission. Une fois que vous avez terminé l'étude d'Isaac, vous avez dans les six événements de sa vie un aperçu complet de ce que signifie se soumettre au Seigneur.

Dans cette étude j'aimerais introduire Jacob. Jacob était un homme autosuffisant, et Dieu l'a fait passer de son autosuffisance à la suffisance de Dieu. C'était un trompeur autosuffisant, et il est finalement devenu un prince qui a lutté avec Dieu et avec des hommes. C'est ce que nous désirons examiner. Abraham nous enseigne comment faire confiance à Jésus. Isaac nous apprend à nous soumettre au Seigneur. Jacob nous apprend à nous approprier La vie de Dieu et à vivre de Son adéquation. Une fois que vous avez les principes de la foi, de la soumission et de la dépendance à Dieu, vous avez tous les principes qui sont sur le coeur de Dieu pour entrer en relation avec Lui. Puisque Dieu se fait connaître comme étant le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, la question qui se pose alors est: pourquoi est-ce que Genèse se termine avec Joseph?

La réponse est que Joseph est comme tous les oeufs dans le même panier. Il est l'image de Dieu sous forme de semence de ce qu'est un chrétien complet. Joseph manifestait la foi d'Abraham, la soumission d'Isaac, et la dépendance envers le Dieu de Jacob. Tout cela est illustré en une seule personne. Disons que Dieu, par Sa grâce, me permet d'aller de l'avant avec le Seigneur. À quoi ressemblera ma vie? La réponse est qu'elle ressemblera à celle de Joseph. Joseph est l'illustration complète de Dieu de quelqu'un qui fait confiance au Seigneur, qui se soumet au Seigneur et qui est pleinement dépendant de Dieu lui-même.

Permettez-moi de mettre devant votre coeur ce que je veux que nous examinions dans cette étude. Bien qu'elle soit un peu fragmentée, l'histoire de Jacob va du chapitre 25 au chapitre 36. Je dis qu'elle est un peu fragmentée parce qu'il y a quelques chapitres qui sont en quelque sorte comme des parenthèses. Il y a par exemple le chapitre 34 qui traite de Juda et Dina, et également le chapitre 36 qui n'est qu'une généalogie, et enfin une partie de l'histoire de Jacob est entrelacée avec celle de Joseph dans les chapitres 37 à 50. Mais je pense qu'il est exact de dire que, fondamentalement, le Saint-Esprit nous donne environ une douzaine de chapitres sur Jacob. Ces douze chapitres nous parlent des cent-vingt-sept ans de Jacob.

J'aimerais examiner ces douze chapitres en détail, comme nous l'avons fait pour l'ensemble du livre. Mais avant cela, j'aimerais que nous ayons un aperçu de la vie de Jacob, et c'est ce que nous allons faire dans cette étude. J'aimerais d'abord vous narrer toute son histoire. Ensuite, nous reviendrons en arrière et nous reprendrons le tout pour examiner sa vie plus en détail. C'est toujours beaucoup plus facile de comprendre lorsque l'on regarde l'ensemble du tableau. Ce que je désire faire, c'est donc survoler l'ensemble de cette section - ces douze chapitres - pour en avoir une vue d'ensemble. Ensuite, nous reviendrons et reprendrons les détails.

Laissez-moi vous présenter cette merveilleuse histoire de Jacob, je pense qu'un bon endroit pour commencer est sa naissance. Merci donc de prendre le chapitre 25. Rappelez-vous que lorsque nous avons étudié Isaac, je vous ai dit qu'il s'est marié tard, du moins, tard pour l'époque des temps bibliques. En effet de nombreuses femmes se sont mariées très, très jeunes au temps de la Bible. Isaac, avait quarante ans lorsqu'Il a épousé Rebecca. La Bible nous dit qu'après vingt ans de mariage ils n'avaient toujours pas d'enfants. Je ne sais pas si pendant ces vingt ans Isaac et Rebecca ont prié le Seigneur au sujet de la stérilité de Rebecca; la Bible ne nous le dit pas. Mais lorsqu'Isaac avait soixante ans voici ce que nous lisons au verset 25:21: « Isaac implora l'Éternel pour sa femme, car elle était stérile, et l'Éternel l'exauça: Rebecca, sa femme, devint enceinte. »

L'histoire de Jacob commence donc par un miracle. Vous devez comprendre cela si vous désirez saisir toute l'histoire de sa vie. Elle commence par un miracle. Il était un « bébé miracle » tout comme son père l'était, tout comme Isaac l'était. Ce qui est intéressant est que cela est vrai pour tous les patriarches. La femme d'Abraham était stérile, la femme d'Isaac était stérile et la femme de Jacob était stérile. Par cela Dieu désire nous montrer qu'il faut un miracle pour amener le Christ dans le monde. Dieu va constamment à l'encontre de la nature alors qu'il suit la postérité de la femme. Voici donc Jacob qui est né par un miracle, qui est né en réponse à une prière.

Non seulement il allait avoir une naissance miraculeuse, mais il allait également avoir une vie miraculeuse. Une étrange et merveilleuse prophétie a été donnée par le Seigneur lorsque Jacob était encore dans le ventre de Rebecca. Genèse 25:23 dit: « Et l'Éternel lui dit: Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit. » Il est écrit que le plus âgé servira le plus jeune. Cette parole merveilleuse, « le plus grand sera assujetti au plus petit », était exactement le contraire de ce que vous auriez pu attendre dans cette famille juive.

Vous voyez, une énorme emphase était placée sur le premier né, celui qui était le premier né dans la colonie juive. Je ne vais pas vous donner tous les détails maintenant, mais le premier né était l'héritier de presque tout. Il devait recevoir une double portion de l'héritage physique. Les prêtres ne pouvaient être que des premiers nés. Et ce n'était qu'à travers les premiers nés que la royauté pouvait également venir. Dieu mettait en place cette lignée messianique. C'est par les premiers nés que le Messie, que le Seigneur allait être donné à la terre. Ainsi, lorsque vous lisez « premier né », ne pensez pas seulement au côté physique, à l'argent dans votre poche. Cela en faisait partie, mais ce n'est qu'une image. Il y avait un héritage spirituel derrière le terme « premier-né. »

Alors que vous étudiez la Bible sous la direction du Seigneur, essayez de suivre la lumière du Saint-Esprit. Ce que je veux dire par là, c'est que ce que Lui souligne, vous devez également le souligner. Quand Il s'arrête, vous devez également vous arrêter. S'Il saute au-dessus de grandes périodes, ne vous inquiétez pas pour cela. S'Il ne vous dit pas quelque chose, c'est que vous n'avez pas besoin de le savoir. Vous n'avez pas besoin de courir vers tous ces autres livres pour trouver le contexte, la culture et tout le reste. Si ce n'est pas dans la Bible, vous n'avez pas besoin de le savoir. Dieu nous a donné une trace de tout ce que nous devons savoir pour Le connaître. La Bible est pleine de passages sélectionnés de façon intentionnelle. Le Saint-Esprit a sélectionné les choses qui racontent l'histoire de la rédemption, et Il a laissé de côté ce que nous n'avons pas besoin de savoir.

Dieu nous donne quelques faits sur le Jacob prénatal, et ils sont assez intéressants. Le premier se trouve au verset 25:22 qui dit: « Les enfants se heurtaient dans son sein; et elle dit: S'il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte? Elle alla consulter l'Éternel. » Après vingt ans de mariage Rebecca tombe finalement enceinte, et voilà qu'une guerre se déroule dans son ventre. Il y a une lutte énorme à l'intérieur d'elle, un conflit. Elle n'a pas eu une bonne grossesse. C'était une grossesse terrible. Elle a prié le Seigneur et a dit quelque chose comme: « Seigneur, j'ai attendu toutes ces années pour être enceinte, et maintenant Tu as ouvert mon ventre. J'aimerais que Tu me dises ce qui se passe parce qu'il y a une terrible agitation dans mon ventre. Ils vont dans tous les sens. Il y a des coups de pied et des poussées, ce qui se passe à l'intérieur de moi est terrible. » Dieu donne alors Sa réponse.

Nous savons qu'il y avait un double aspect à cela. L'un était national. Dieu a dit: « Il y a deux nations dans tes entrailles - deux peuples dans tes entrailles, et ils luttent. » C'est une prophétie sur le fait qu'ils vont lutter lorsqu'ils sortiront des entrailles de Rebecca. Eh bien, l'histoire nous dit qu'ils luttent toujours. Est-ce que vous savez que les Juifs et les Edomites sont toujours en train de se battre? Tout cela était représenté dans le ventre de Rebecca.

Il y a donc eu l'accomplissement national de cette lutte dans le ventre de la mère, mais il y a aussi l'accomplissement spirituel. Au fil de l'histoire, nous allons mettre l'accent sur les principes spirituels entre Jacob et Ésaü. Ce sont des personnes réelles, mais elles illustrent aussi des principes spirituels. Je n'ai pas d'utérus, en tant qu'homme, mais en tant qu'homme de Dieu, j'ai un utérus spirituel, et je peux vous dire que j'ai prié de nombreuses fois la prière de Rebecca. Et il y a une grande lutte qui se passe à l'intérieur. Et je dis: « Seigneur, pourquoi en est-il ainsi? Que se passe-t-il dans mon coeur? Le Jacob en moi tire dans une direction, et l'Ésaü en moi tire dans une autre direction, il y a ce grand conflit qui se passe dans mon coeur. » La réponse est qu'il y a deux nations là-dedans maintenant. L'une est une vie spirituelle, et l'autre est la vie de la chair, et elles vont et viennent.

C'est la première référence prénatale à Jacob. La première chose que nous entendons à son sujet est qu'il est en conflit. Même dans le ventre de sa mère, il se bat. Et la deuxième référence à Jacob prénatal se trouve au moment de sa naissance, au verset 25:25 qui dit: « Le premier sortit entièrement roux, comme un manteau de poil; et on lui donna le nom d'Ésaü. Ensuite sortit son frère, dont la main tenait le talon d'Ésaü; et on lui donna le nom de Jacob. Isaac était âgé de soixante ans, lorsqu'ils naquirent. »

Cette petite référence au fait que Jacob est né en tenant le talon d'Ésaü est très suggestive. Vous voyez, il n'y a pas seulement une lutte qui se déroule dans le ventre, pas seulement une lutte qui se déroule dans l'utérus, mais il y avait une autre lutte. Spirituellement parlant, Ésaü voulait naître le premier, et il a donc comme plongé pour naître le premier. Et Jacob a tendu la main et l'a attrapé par le talon et n'a pas voulu le lâcher, comme s'il allait le ramener à l'intérieur et lui dire: « Tu ne vas pas être le premier. Je suis le premier-né. » Et il y avait cette lutte énorme lors de la naissance d'Ésaü et de Jacob. À tel point que le fait de sa naissance est devenu sa réputation. C'est devenu son nom et sa réputation.

Il est intéressant de constater que les prophètes mineurs utilisent le terme de « reste », pour désigner ceux dont le coeur est tourné vers le Seigneur. Le premier prophète mineur est Osée. Le dernier prophète mineur est Malachie. Osée et Malachie font tous deux référence à Jacob et à ce petit incident afin de faire comprendre au reste du monde la vérité spirituelle. Osée 12:4 dit: « Dans le sein maternel Jacob saisit son frère par le talon, Et dans sa vigueur, il lutta avec Dieu. » Cela est devenu une image de sa vie entière. Dans le ventre de sa mère, il a pris son frère par le talon. C'est de là que lui vient son nom. Il y a deux mots hébreux qui ressemblent à Jacob, l'un d'eux est un verbe, et l'autre un nom. Le nom qui ressemble à Jacob est le mot pour « talon. » Il a la même consonance que le mot Jacob. Le verbe qui ressemble à Jacob est: « tromper. » Le nom Jacob vient de ces deux mots, il signifie voleur de talons, il signifie tricheur. Une fois que vous connaîtrez l'histoire de Jacob, vous conviendrez qu'il a été à la hauteur de son nom.

Cet homme était un manipulateur. Jacob essayait de faire les choses à sa façon. C'était un trompeur, un menteur et un tricheur. Nous disons parfois que ce genre de personne fait des affaires sous la table. Nous avons décrit le coeur de Jacob comme étant autosuffisant, mais je ne veux pas vous entraîner sur une fausse piste. Quand je dis que Jacob était autosuffisant et indépendant, je ne veux pas dire qu'il était comme Caïn, Ismaël ou Ésaü. Caïn, Ismaël et Ésaü n'ont pas suivi le Seigneur. Ils ont rejeté le Seigneur. Jacob était autosuffisant, mais il a suivi le Seigneur. C'est différent. Jacob ne méprisait pas les choses spirituelles. En fait, c'est le contraire qui est vrai. Nous voyons Jacob travailler très dur afin d'obtenir des choses spirituelles.

Le problème avec Jacob, c'était Jacob. Jacob était le problème de Jacob. La chose principale qui l'a mis dans tous ses problèmes était la force de sa propre vie naturelle, en d'autres termes, ce qu'il faisait par sa propre énergie. Sa politique était: « Trouvons la volonté de Dieu, puis accomplissons-la. Nous la réaliserons quoi qu'il arrive. » Jacob était un combattant dès sa naissance. Il était un combattant dans le ventre de sa mère et il a saisi le talon en sortant du ventre de sa mère. Il a été ce genre d'homme tout au long de sa vie. Il n'a pas compris la nature miraculeuse de la vie que Dieu l'avait appelé à vivre.

Dieu a dit que le plus jeune dominerait l'aîné, que l'aîné servirait le plus jeune. Or, Ésaü est le premier-né, et selon la tradition de l'époque, le premier-né est roi. Jacob n'aimait pas cela, mais il a entendu une parole de Dieu. Jacob a entendu dire par ses parents, Isaac et Rebecca, que l'aîné, Ésaü, le servirait. Il a donc entrepris de faire en sorte que cela se produise. Il n'a pas attendu que Dieu le fasse. Il a découvert cela lui-même, et il a décidé de l'accomplir lui-même. Jacob a fait confiance à son propre bras droit. Il n'était pas contre Dieu. Il a utilisé des moyens humains pour atteindre une fin divine. Il n'a pas jeté les choses spirituelles aux orties. Il a attaché son coeur aux choses spirituelles, puis il a essayé de les accomplir par ses propres forces. Pour le dire en termes simples, Jacob est l'image du légaliste. Il est l'image du lutteur, de l'homme d'action, du combattant, de celui qui va faire bouger les choses, du comploteur et du supplanteur. Je pense qu'en parcourant l'histoire, vous verrez qu'il en est ainsi. Pour l'instant, je vous demande de me faire confiance sur ce point, et nous reprendrons certains éléments au fur et à mesure que nous avancerons.



DIEU DÉSIRE NOUS FAIRE PASSER DE L'AUTOSUFFISANCE À LA SUFFISANCE EN DIEU

La question devant nous est donc la suivante; comment Dieu traite-t-il quelqu'un comme Jacob qui aime la volonté de Dieu, qui aime les desseins de Dieu, et qui pourtant décide de réaliser tout cela par ses propres moyens? Comment Dieu prend-Il une personne autosuffisante comme Jacob et l'amène-t-Il au point où elle devient dépendant de Dieu et met sa confiance dans la toute suffisance de Dieu? La manière dont Dieu a agi à cette époque alors est la façon dont Il agit encore aujourd'hui. Les principes par lesquels Il a fait passer Jacob de l'autosuffisance à la suffisance en Dieu sont les mêmes principes qu'Il utilise dans notre vie. Si nous désirons voir comment Dieu combat l'autosuffisance, nous devons étudier Jacob.

Bien qu'il y ait au moins dix récits dans la vie de Jacob, il y a deux tournants, deux évènements autour desquels tourne le principe de Dieu s'occupant de Jacob. Le premier se trouve au chapitre 28. Il s'agit de la très célèbre histoire de Béthel, connue sous le nom de l'échelle de Jacob ou le grand rêve de Jacob. Ce rêve est devenu un tournant dans la vie de Jacob. Le second évènement se trouve au chapitre 32, à Péniel, c'est la grande lutte que Jacob a eue avec l'ange du Seigneur. Ces deux événements, l'échelle de Jacob et la lutte à Péniel sont les points centraux autour desquels Dieu transforme une personne autosuffisante en une personne qui trouve sa suffisance en Dieu. Si vous ne comprenez pas le rêve de Jacob et l'échelle de Jacob, si vous ne comprenez pas la lutte à Péniel, alors vous ne pouvez pas accéder au coeur de Dieu lorsqu'Il explique comment Il transforme une personne autosuffisante en une personne qui trouve sa suffisance en Dieu. Tous les autres événements sont liés à ces deux tournants dans la vie de Jacob, et c'est pourquoi nous devons étudier cela.

Nous allons y revenir mais ce que je vais faire maintenant c'est, avec l'aide de Dieu, vous donner l'essence de ces deux tournants. Nous allons examiner ces deux événements et nous verrons comment tout se tient ensemble.

Toute la question du premier tournant a à voir avec le droit d'aînesse et la bénédiction. La première chose que Dieu nous dit après la naissance des jumeaux est la suivante. Genèse 25:27 dit: « Ces enfants grandirent... » Vous voyez, le Saint-Esprit dit que ces années intermédiaires ne sont pas importantes. Leur enfance n'est pas importante pour ce qui a trait à l'histoire de la rédemption. Leur adolescence n'est pas importante. Le Saint-Esprit saute directement de l'enfance au moment où ils sont adultes. C'est la prochaine chose que Dieu veut que nous voyions, nous nous arrêtons donc là pour considérer cet évènement de l'histoire. Il s'agit du récit de Jacob qui trompe Ésaü pour lui enlever le droit d'aînesse. Lorsque Jacob était encore dans le ventre de sa mère, Dieu a dit que l'aîné servirait le cadet. Jacob n'avait pas besoin de faire en sorte que cela arrive. D'une manière ou d'une autre, Dieu l'aurait fait. Je ne sais pas comment Il l'aurait fait. Je vous montrerai comment Il l'a fait à la fin, quand nous y arriverons, mais Jacob aurait pu attendre. Je sais que ce n'est pas en combattant Ésaü, et ce n'est pas en attrapant sur son talon. Dieu voulait le faire d'une autre manière.

Le droit d'aînesse est donc ce qui revient au premier-né, c'est le privilège d'être un prêtre pour Dieu, d'être le canal de la rédemption, d'avoir le double héritage. Jacob voulait le droit d'aînesse, il sentait qu'il lui appartenait. Dieu l'avait dit. Et c'est ce que nous lisons dans les versets 25:27-34: « Ces enfants grandirent. Ésaü devint un habile chasseur, un homme des champs; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes. Isaac aimait Ésaü, parce qu'il mangeait du gibier; et Rebecca aimait Jacob. Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Ésaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C'est pour cela qu'on a donné à Ésaü le nom d'Édom. Jacob dit: Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse. Ésaü répondit: Voici, je m'en vais mourir; à quoi me sert ce droit d'aînesse? Et Jacob dit: Jure-le moi d'abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d'aînesse à Jacob. Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s'en alla. C'est ainsi qu'Ésaü méprisa le droit d'aînesse. »

Ainsi pour obtenir un potage de lentilles, Ésaü a dit: « Je ne suis pas intéressé par cette chose spirituelle. Je ne veux pas être un prêtre de toute façon. Le Messie ne signifie rien pour moi. Vas-y, tu peux l'avoir. Donne-moi un potage de lentilles. » Le Nouveau Testament reprend cela, et nous y reviendrons plus tard. Mais je désire que vous vous imaginiez Jacob. Dans sa main gauche, il tient maintenant quelque chose. Il tient le droit d'aînesse. Il l'a obtenu. C'était une façon sournoise de l'obtenir, mais il l'a obtenu. Il l'a acheté, il l'a convoité, et maintenant il a dans sa main le droit d'aînesse.

La référence suivante aux deux garçons se trouve dans le verset 26:34. Ils ont maintenant 40 ans. Le Saint-Esprit dit donc que le reste n'est pas important. Nous voyons là Ésaü se marier avec Judith et Basmath. Et puis nous avons ce terrible et triste chapitre 27. Jacob ne voulait pas seulement le droit d'aînesse, mais en même temps il voulait la bénédiction patriarcale. Il désirait la bénédiction de son père.

Dans notre précédente leçon nous savons vu que bien qu'Isaac connaissait la volonté de Dieu, il a lutté contre la volonté de Dieu. Il aimait Ésaü, alors il voulait bénir Ésaü. Et dans ce chapitre, nous avons toute cette tromperie. Je ne vais pas la reprendre à nouveau, mais vous vous souvenez que comme son père était aveugle Jacob a menti, s'est habillé comme Ésaü, a senti comme Ésaü et s'est couvert de peaux de chèvre. Il a fait croire à son père qu'il était Ésaü. Et ça a marché. Les versets 27:34-36 disent: « Lorsqu' Ésaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d'amertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père! Isaac dit: Ton frère est venu avec ruse, et il a enlevé ta bénédiction. Ésaü dit: Est-ce parce qu'on l'a appelé du nom de Jacob qu'il m'a supplanté deux fois? Il a enlevé mon droit d'aînesse, et voici maintenant qu'il vient d'enlever ma bénédiction. Et il dit: N'as-tu point réservé de bénédiction pour moi? »

Nous ne reprendrons pas la partie d'Ésaü de ce récit. Mais j'aimerais souligner cette phrase: « Il a enlevé mon droit d'aînesse, et voici maintenant qu'il vient d'enlever ma bénédiction. » Dans sa main gauche, Jacob a le droit d'aînesse. Maintenant, dans sa main droite, il a auissi la bénédiction. Jacob s'est dit quelque chose comme: « Je vais le faire moi-même. Je n'ai pas besoin d'attendre Jésus. Je n'ai pas besoin d'attendre le Seigneur. Il me l'a promis avant ma naissance, et maintenant je l'ai. » Jacob a trouvé un moyen de l'obtenir.

Voilà pour l'arrière-plan de l'histoire. Voyons maintenant les deux tournants de la vie d'Isaac. Avec le droit d'aînesse dans une main et la bénédiction dans l'autre, on pourrait s'attendre à ce qu'il vive heureux pour toujours. Mais il ne va pas vivre heureux pour toujours, car le verset 27:41 dit: « Ésaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l'avait béni; et Ésaü disait en son coeur: Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère. » Jacob a donc maintenant un droit d'aînesse dans une main et une bénédiction dans l'autre main, et Ésaü à ses trousses. Vous devez voir cela. Maintenant, il est en fuite. Il ne trouve pas le repos, il ne profite pas de son droit d'aînesse, il ne profite pas de sa bénédiction. Il commence donc à courir, et c'est pendant cette course que Dieu le rencontre, il s'agit du premier tournant.

Genèse 28:10-20 dit: « Jacob partit de Beer-Schéba, et s'en alla à Charan. Il arriva dans un lieu où il passa la nuit; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là. Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle. Et voici, l'Éternel se tenait au-dessus d'elle; et il dit: Je suis l'Éternel, le Dieu d'Abraham, ton père, et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre; tu t'étendras à l'occident et à l'orient, au septentrion et au midi; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie exécuté ce que je te dis. Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit: Certainement, l'Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas! Il eut peur, et dit: Que ce lieu est redoutable! C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux! »

Laissez-moi vous donner le coeur de ce rêve, il se résume à ceci. Au sommet de l'échelle se trouvait Dieu. Dieu se tenait au sommet de l'échelle et commença à donner la bénédiction, la bénédiction qu'il avait donnée à Abraham et Isaac, il la donne maintenant à Jacob. C'est la bénédiction selon laquelle toutes les familles de la terre seraient bénies par lui et, finalement, la postérité de la femme viendrait par Jacob. Dieu n'a pas mis un seul « si » dans toute la bénédiction. C'était une bénédiction inconditionnelle. Il n'y avait pas un seul « si. » C'est ce qu'Il allait faire, point final. Dieu a donné cette bénédiction du haut de l'échelle. Au bas de l'échelle se trouvait l'autosuffisant Jacob, allongé sur le sol, qui ne trouvait pas le repos. Sa tête était sur un rocher, et c'était son oreiller. Dans une main, il tenait le droit d'aînesse et dans l'autre, il tenait la bénédiction. Dieu est en haut et lui en bas. Entre Celui qui bénissait et celui qui était allongé sur le sol et avait besoin d'une bénédiction, se trouvait cette énorme échelle. En haut et en bas de l'échelle montaient et descendaient des anges.

Nous n'avons pas à nous poser de questions sur ce qu'est cette échelle, laissez-moi vous l'expliquer. Nous découvrons ce qu'est l'échelle dans le Nouveau Testament. C'est dans le premier chapitre de l'Évangile de Jean. Jésus rencontre Nathanaël, et Il lui dit l'avoir vu sous le figuier. Auparavant Jésus a dit de lui: « Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude. » Ce qu'Il a vraiment dit est: Voici un Israélien en qui il n'y a pas de Jacob, et ensuite Jésus a évoqué l'histoire de Jacob à Nathanaël. Nathanaël en a été bouleversé. Il lui a demandé: « Comment m'as-tu vu sous le figuier ? J'étais si loin. Tu m'as vu en bas de la colline, au coin de la rue... Comment m'as-tu vu sous le figuier? » Et Jésus répond que ce n'est rien. En Jean 1:51 Jésus lui dit « En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme. » Ici il n'y a pas l'échelle, il est question du Fils de l'Homme. En d'autres termes, c'est le Christ lui-même. Jésus dit donc: « Un jour, vous verrez les anges monter et descendre sur Jésus. » L'échelle, c'est Jésus. Jean nous dit ce qu'est l'échelle, c'est le Christ.

Ainsi Jacob est sur le point d'apprendre une leçon. Il ne va pas l'apprendre très bien, mais il reçoit une instruction. Dieu est au sommet, Il bénit. L'homme est en bas, autosuffisant et ayant besoin d'une bénédiction. Et entre Dieu qui veut bénir et l'homme qui a besoin d'être béni, il y a une échelle qui est le Seigneur Jésus-Christ. Le message du rêve est que la bénédiction vient par l'échelle. C'est un message simple. La bénédiction passe par l'échelle, point final. Il n'y a pas d'autre moyen d'être béni. Jacob a regardé sa main gauche et dit: « Ah, mais j'ai déjà le droit d'aînesse. » Puis il a regardé sa main droite et dit: « j'ai déjà la bénédiction. » Puis il a regardé ce rêve étrange, et il a été impressionné. Il était stupéfait! Il l'a appelé Béthel, la maison de Dieu. Il était effrayé parce qu'il a vu le Seigneur, mais il n'a pas vu son besoin que Dieu le bénisse parce qu'il a déjà été béni. Il a volé la bénédiction. Il possédait le droit d'aînesse, il avait la bénédiction. C'est ainsi que Dieu énonce cette grande vérité et il n'y a pas un seul « si » qui y soit lié. Ainsi Jacob se réveille, et au verset 28:17 et il dit: « Que ce lieu est redoutable! C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux! » Et il a appelé le lieu Béthel qui signifie maison de Dieu. Beth signifie maison, El signifie Dieu et Béthel, la maison de Dieu.

Jacob a été à la maison de Dieu. Il y a appris quelque chose que nous ferions bien de comprendre, si nous désirons apprendre à mieux connaître Dieu. Dieu désire nous bénir, mais Il ne nous bénira qu'à travers l'échelle. Il n'y a pas d'autre moyen pour Lui de nous bénir - seulement à travers l'échelle. Jacob n'a pas compris cela, même s'il a été impressionné, même s'il a été ému, et il a donc fait un voeu à Dieu au verset 28:20, qui commence par le plus terrible des mots. Il commence par le mot « si. » Jacob a transformé une promesse inconditionnelle en promesse conditionnelle. Jacob a dit à Dieu: « Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l'Éternel sera mon Dieu. » Il n'a pas compris le principe que Dieu lui a donné. À maintes reprises, Dieu va attirer l'attention sur Béthel, le Dieu de Béthel. C'est l'endroit où nous entendons pour la première fois que la bénédiction passe par l'échelle. C'est l'endroit où nous entendons pour la première fois que Dieu désire nous bénir et qu'Il ne peut nous bénir qu'à travers l'échelle. C'est quelque chose d'inconditionnel.

Veuillez noter le verset 28:11, qui dit que le soleil s'est couché. En effet, il s'est couché, mais de plus d'une façon. Le soleil s'est couché et Jacob a commencé une très longue, une très douloureuse, une très déroutante nuit noire dans son coeur et dans son âme. Selon le récit de sa vie cette nuit durera environ vingt ans. Cela a été une nuit de douleur, de chagrin, de tristesse et de déception. Elle est décrite dans les chapitres 29 à 31. Oui le soleil s'est certainement couché sur ce Jacob qui se sentait indépendant et autosuffisant. Le verset 31:41, nous donne un résumé de ces vingt années et de ce que Jacob a traversé. En s'adressant à Laban voici ce que Jacob dit au verset 31:41: « Voilà vingt ans que j'ai passés dans ta maison; je t'ai servi quatorze ans pour tes deux filles, et six ans pour ton troupeau, et tu as changé dix fois mon salaire. » Jacob a sans aucun doute besoin d'une vision du Seigneur, mais il a également besoin de voir qui est Jacob!

Lorsque Dieu se révèle à nous, Il révèle également qui nous sommes. Nous avons besoin de voir le Seigneur, mais nous avons également besoin de nous voir nous-mêmes. Je ne vais pas développer cela maintenant, mais je vous le montrerai lorsque nous entrerons dans les détails. Afin de montrer à Jacob à quel point son coeur est trompeur, Dieu a fait entrer Laban dans sa vie. Si vous connaissez un peu Laban, vous savez que Laban était pour Jacob comme un miroir. Chaque fois que Jacob regardait dans les yeux de Laban, il se voyait lui-même. Laban était fourbe, tout comme Jacob l'était. Ainsi en se frottant à Laban, Jacob a commencé à détester la tromperie, il a commencé à détester les choses qui étaient dans son propre coeur. Dieu s'est servi de Laban pour lui montrer son coeur. L'une des façons dont Dieu nous montre qui nous sommes réellement, est en introduisant dans notre vie des personnes qui nous ressemblent, et au bout d'un moment, elles vont nous prendre à rebrousse-poil. Alors nous saurons ce qu'est notre coeur vis-à-vis du Seigneur.

C'était le premier tournant dans la vie de Jacob. Il a appris que la bénédiction vient à travers l'échelle. Et donc il dit: « Merci, Seigneur. C'est bien, je vais avoir un petit service de culte, construire un autel. Puis je prendrai mon droit d'aînesse, je prendrai ma bénédiction, et je m'en irai. » Puis le soleil se coucha, et il s'en alla dans les ténèbres. La vie de Jacob s'est alors embrouillée, il est tombé dans la polygamie; il a eu douze fils et toute sorte de chagrin avec Laban.

Nous trouvons le deuxième tournant dans la vie de Jacob dans le chapitre 32. Au verset 31:13 Jacob reçoit ce message de la part de Dieu: « Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta naissance. » On y voit Jacob rassembler sa grande famille, ses 12 fils et, ses 2 femmes, ainsi que ses 2 servantes, ses grands troupeaux, et il commence à faire son chemin de retour. Il est toujours Jacob. Dans une main, il tient le droit d'aînesse et dans l'autre, il tient la bénédiction. Il n'a toujours aucune idée de ce que Dieu lui avait dit à Béthel avec le fait que la bénédiction passe par l'échelle. Il n'a pas compris cela. Alors qu'il prend le chemin de la maison, il reçoit cette nouvelle. Le verset 32:6 dit: « Les messagers revinrent auprès de Jacob, en disant: Nous sommes allés vers ton frère Ésaü; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents hommes. » Jacob a eu une grande peur et a été bouleversé. Il a alors divisé les gens qui étaient avec lui ainsi que les troupeaux et les chameaux en deux groupes.

Après 20 ans, voici qu'arrive Ésaü avec quatre cents hommes. Dans l'esprit de Jacob, il ne s'agit pas d'un comité d'accueil. Dans l'esprit de Jacob, c'est plutôt un comité de lynchage. Ces quatre cents hommes viennent le chercher. Ésaü a porté cette rancune pendant environ vingt ans, et maintenant est venu le dernier jour. Ce sera la fin de la nuit noire de Jacob, car Dieu va à nouveau intervenir. Vingt ans auparavant, le soleil s'était couché sur Jacob. Et maintenant Dieu est sur le point de faire une nouvelle chose. Jacob fait quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis vingt ans, selon les récits. Le verset 32:9 dit: « Jacob dit: Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac... » Le verset 32:11 dit: « Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère... » Jacob prie. Il n'y a aucune trace d'une autre prière, seulement ici. Maintenant, après vingt ans, il prie, mais il est toujours Jacob. Donc, après avoir prié, il fait des combines. Il essaie toujours de trouver un moyen de s'en sortir lui-même.

Il prépare des tas de cadeaux et il se dit qu'il peut peut-être acheter Ésaü. Et il divise ces présents en trois groupes différents - 200 chèvres, 20 boucs, 200 brebis, 20 béliers, 30 chameaux de lait et leurs poulains, 40 vaches, 10 taureaux, 20 ânes femelles, 10 ânes. Cela fait cinq cent cinquante animaux. Ensuite, il sépare sa famille du danger immédiat et, enfin, nous lisons au verset 32:24: « Jacob demeura seul. » Il faut parfois attendre vingt ans avant d'être enfin seul. En fait il n'est pas seul. Il est seul, mais il est seul avec Dieu. Ce que nous sommes lorsque nous sommes seuls, est ce que nous sommes réellement.

Voici maintenant le grand tournant dans les versets 32:24-32 qui disent: « Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Il dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l'interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Péniel: car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Le soleil se levait, lorsqu'il passa Péniel. Jacob boitait de la hanche. C'est pourquoi jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël ne mangent point le tendon qui est à l'emboîture de la hanche; car Dieu frappa Jacob à l'emboîture de la hanche, au tendon. » Voici donc un deuxième tournant dans la vie de Jacob. Il a lutté contre un ange toute la nuit.

Nous avons vu que dans le premier tournant, l'échelle était le Christ. Qui était cet ange? La réponse est que c'était Jésus, c'est le Seigneur Jésus-Christ lui-même. Chaque fois que dans l'Ancien Testament vous voyez l'expression « l'ange du Seigneur », il s'agit de la deuxième personne de la divinité. Il s'agit de Jésus avant Bethléem et c'est ce que nous voyons ici. Ce n'était pas seulement une vision, ce n'était pas seulement un rêve. On ne sort pas estropié d'un rêve, on ne sort pas estropié d'une vision. Cela s'est réellement produit. Jacob a lutté avec le Seigneur Jésus.

Pendant des années, j'ai mal compris le récit sur cette lutte. Je pensais que comme Jacob avait dit: « Je ne te laisserai pas partir à moins que tu ne me bénisses » qu'il luttait contre Dieu pour une bénédiction. Non, personne ne lutte contre Dieu pour une bénédiction. Il ne lutte pas pour la bénédiction, il est toujours Jacob, en fait il résiste à la bénédiction. Tout ce combat, toute cette lutte, n'était pas pour avoir quelque chose. Il s'est battu contre Dieu. Il a combattu Dieu pendant 60 ans. Il a combattu le Seigneur, il a résisté à Dieu. Il est toujours le même trompeur. Quelle joie de se rendre compte, que même après soixante ans, Dieu ne nous abandonne pas, qu'Il viendra encore à notre rencontre quelque part lorsque nous serons seuls et nous mettra dans une situation dans laquelle Il pourra s'occuper de nous! D'une manière ou d'une autre, Dieu a sur Son coeur de nous délivrer de notre autosuffisance. Il va le faire, et c'est ce qu'Il a fait ici.

Remarquez, s'il vous plaît, que Jacob a combattu, et comme il a combattu et lutté avec Dieu, finalement par un acte de Dieu, il est dit: « Voyant qu'il ne pouvait le vaincre. » En d'autres termes, il est dit que Dieu a vu que Jacob gagnait le combat de lutte! Pouvez-vous imaginer cela? Jacob est en train de gagner contre Dieu! En d'autres termes, Jacob n'arrête pas de lutter. Il ne fait que lutter et lutter. Alors Dieu, par un acte de grâce, l'a touché. Il ne l'a pas assommé. Il l'a juste touché. C'est ce qui s'est passé. Il l'a touché. Et quand Il l'a touché, l'emboîture de la hanche de Jacob s'est démise.

Est-ce que vous réalisez cela? Dieu affaiblit toujours ceux à qui Il a l'intention de révéler Sa plénitude. Il a affaibli Jacob au point qu'il ne pouvait plus se battre. Il l'a tellement affaibli que Jacob ne pouvait que s'accrocher. Il ne lutte plus, maintenant il s'accroche. C'est différent. Au niveau terrestre, cela semble être une façon étrange pour préparer Jacob à rencontrer Ésaü. Le matin suivant, il va devoir rencontrer Ésaü avec quatre cents hommes, et quelqu'un vient pour le tuer! Jacob est resté debout toute la nuit à lutter contre l'ange du Seigneur. Jacob avait prévu de rencontrer Ésaü avec tous ses moyens. Mais il a rencontré Ésaü avec l'emboîture de la hanche démise. Il ne pouvait pas marcher. Il a dû marcher avec une canne, il a dû marcher en boitant. Et il a été handicapé jusqu'à sa mort. Le Nouveau Testament dit que Jacob est mort en s'appuyant sur son bâton. Il a été infirme pour le reste de sa vie.



LA MAIN DE DIEU SUR NOTRE VIE EST D'ABORD LÀ POUR NOUS AFFAIBLIR

J'aimerais attirer votre attention sur ce point. La hanche est l'une des parties les plus stratégiques du corps, et il y a de fortes chances que Jacob n'ait pas seulement boité, mais qu'il ait boité avec une douleur considérable lorsqu'il a rencontré Ésaü le lendemain. Une partie du combat de Dieu contre l'autosuffisance consiste à nous affaiblir au point de nous faire nous cramponner. Une partie du combat de Dieu contre l'autosuffisance dans notre vie consiste à nous affaiblir jusqu'au point où nous nous appuyons sur lui, et alors nous pourrons Le connaître davantage dans Sa suffisance. Habituellement, lorsque nous parlons de la main de Dieu sur la vie de quelqu'un, nous pensons à la main de Dieu qui bénit. Nous disons que la main de Dieu est sur la vie de quelqu'un! Mais le principal test pour voir si la main de Dieu est sur votre vie n'est pas de voir si la main de Dieu est sur votre compte en banque mais de voir si la main de Dieu est sur votre hanche. La main de Dieu vous affaiblit. La main de Dieu est-elle sur votre vie? Chaque pas en avant dans la faiblesse est un pas en avant dans la connaissance de l'adéquation de Dieu et de la suffisance du Seigneur lui-même. Jacob s'est suffi à lui-même pendant soixante ans. Certaines personnes n'abandonnent jamais, elles combattent Dieu tout le temps. Elles sont constamment en train de combattre le Seigneur, et puis un jour Dieu les touche. C'est tout. Il les touche simplement et les amène à cet endroit d'impuissance.

Avez-vous remarqué que Jacob a ensuite cessé de se battre et a commencé à s'appuyer sur le Seigneur? Avez-vous remarqué le verset 32:26 qui dit: « Il dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. » C'est une parole étrange. Jacob pensait qu'il avait déjà la bénédiction. Il pensait que dans sa main gauche il avait le droit d'aînesse, et que dans sa main droite il avait la bénédiction. Mais maintenant, tout d'un coup, il dit: « Bénis-moi. » Vous voyez, Jacob est sur le point d'apprendre ici que ce qu'il a obtenu par autosuffisance, il ne le possède pas réellement. Nous ne possédons jamais réellement ce que nous avons obtenu par nous-même. Nous ne possédons que ce que Dieu nous donne. Jacob n'avait pas vraiment le droit d'aînesse et il n'avait pas vraiment la bénédiction. Seulement il pensait les avoir. Et maintenant, alors que Dieu l'affaiblit et qu'il arrive à un point où il ne peut plus se battre, il s'appuie sur le Seigneur, et dans un certain sens il laisse partir tout ce qu'il a obtenu par lui-même.

L'application de ceci est illimitée. Frères et soeurs en Christ, ce que vous obtenez par vous-même, vous ne le possédez pas réellement. Toute promotion que vous obtenez par vous-même, vous ne l'a possédez pas. Toute réussite que vous obtenez par vous-même, vous ne la possédez pas. Tout pas en avant que vous faites dans le ministère, toute opportunité, toute porte ouverte qui vient parce que vous avez forcé l'ouverture de la porte et que vous avez créé l'opportunité, vous ne l'avez pas vraiment. Ce n'est pas à vous. Toute victoire que vous obtenez par vous-même, vous ne la possédez pas vraiment. Nous ne possédons que ce que le Seigneur nous donne.

Au niveau terrestre on pourrait se dire que tout cela est une tragédie. Non, ce qui vous fait avancer avec le Seigneur n'est pas une tragédie. Il y a quelque temps, alors que nous lisions ensemble le livre de Job, une personne m'a demandé s'il était vrai que Dieu ne fait que de bonnes choses, et que si quelque chose de mauvais entre dans ma vie, cela vient-il de Satan? Eh bien, vous devez d'abord définir ce qu'est une bonne chose et ce qu'est une mauvaise chose. Est-ce que l'on peut dire qu'une chose est mauvaise si elle vous pousse vers le Christ? Rien n'est mauvais si cela vous pousse vers Jésus! Et avant de donner à Satan le crédit de quoi que ce soit, assurez-vous de bien l'examiner. J'aime ce que Job a dit en Job 1:21: « L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le nom de l'Éternel soit béni! » Job n'a pas dit que Satan a repris, il a dit que l'Éternel a ôté. Béni soit le nom de l'Éternel

Vous direz peut-être: « C'est une tragédie! » Cet homme est sorti de là estropié. Mais ce n'est pas Satan qui a touché sa cuisse, c'est Jésus qui a touché sa cuisse. C'est Jésus qui l'a rendu infirme. Ce n'était pas une mauvaise chose, c'était une bonne chose pour Jacob car cela l'a amené au Seigneur. Vous vous souvenez que je vous ai dit que lorsque Jacob a rencontré Dieu vingt ans plus tôt à Béthel, le soleil s'est couché? Eh bien, remarquez que dès que Jacob a commencé à s'appuyer sur Dieu, nous lisons au verset 32:26: « l'aurore se lève. » N'est-ce pas un verset précieux? L'aurore se lève. Quand l'aube a-t-elle commencé à poindre pour Jacob? La réponse est lorsqu'il a cessé de lutter contre Dieu et qu'il a commencé à s'appuyer et à réclamer la bénédiction. C'est à ce moment-là que l'aube a commencé à poindre. Ce qui était vrai sous forme d'image ici est vrai dans nos vies. Jacob était trop faible pour se battre, et il s'est donc appuyé sur le Seigneur.

Cependant, il y avait une douleur que Jacob était sur le point de recevoir et qui était plus douloureuse que sa hanche déboîtée. Voici la question que Dieu lui a posée au verset 32:27: « Quel est ton nom? » Ce n'est pas comme si l'ange du Seigneur, comme si Dieu ne savait pas avec qui Il luttait. Il savait exactement contre qui Il avait lutté, Il connaissait son nom. Mais c'était si douloureux pour Jacob parce que quand l'ange de Dieu a dit: « Quel est ton nom? » Jacob a dû avouer que son nom est le trompeur, le menteur, le tricheur et le supplanteur. Lorsque vous voyez le Seigneur, vous vous découvrez vous-même et c'est très humiliant de devoir admettre: « Oui, Seigneur, c'est mon nom; c'est ce que je suis réellement. » C'est ce qui est arrivé ici à Jacob.

Dieu l'a amené à l'endroit où il ne pouvait plus se battre, il s'est simplement appuyé sur le Seigneur. Il a laissé tomber ce qu'il avait obtenu par lui-même, et il a crié pour que Dieu le bénisse, et à ce moment-là, l'aube a commencé à se lever. Puis il a confessé: « Je suis Jacob. Je ne suis personne. » Et donc, Jacob l'autosuffisant a reçu un nouveau nom. Le verset 32:28 dit: « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël... » Israël veut dire prince avec Dieu. Jacob est transformé, à partir de ce moment-là, il n'est plus Jacob. Il est maintenant Israël, d'où vient la nation d'Israël, Jacob est Israël, il est prince de Dieu.

À partir de ce moment-là, il est une nouvelle création. Dieu a fait pour Jacob en une nuit ce qu'il n'a pas pu faire avec sa propre énergie pendant soixante ans - en se débattant, en faisant de la connivence, en essayant de tricher et en essayant de le faire par lui-même. C'est presque choquant de lire le verset 33:4 où il rencontre Ésaü. Il est écrit: « Ésaü courut à sa rencontre; il l'embrassa, se jeta à son cou, et le baisa. Et ils pleurèrent. » Que s'est-il passé? Comment cela se peut-il? Ésaü voulait le tuer! Tout à fait juste. La réalité est que lorsque nous sommes en accord avec Dieu, nous sommes également en accord avec les hommes. La bonne façon pour s'accorder avec les hommes est de s'accorder avec Dieu. Jacob s'est mis d'accord avec le Seigneur et Dieu a non seulement changé son nom, changé sa vie, mais il a également changé le coeur d'Ésaü. Jacob autosuffisant est devenu Israël pour lequel Dieu est suffisant, il est maintenant prince auprès de Dieu.

Lorsque tout cela fut terminé, nous lisons au verset 32:30, qu'il nomma cet endroit Péniel qui signifie la face de Dieu. Le remède complet à l'autosuffisance est de rencontrer Dieu face à face. Vous ne l'obtiendrez pas en écoutant des messages, vous ne l'obtiendrez pas en lisant des livres sur « comment faire », vous ne l'obtiendrez pas en assistant à des études bibliques, vous ne l'obtiendrez pas en allant à l'école biblique, vous ne l'obtiendrez pas au séminaire, vous ne l'obtiendrez pas dans les conférences bibliques, vous ne l'obtiendrez pas à l'église. Il arrive un moment où vous devez rencontrer Dieu face à face. Lorsque vous rencontrerez Dieu face à face, vous saurez qui vous êtes, vous saurez qui Il est, et vous partirez en boitant, en étant dépendant du Seigneur. Tout ce que tu penses avoir par toi-même, tu le déposeras. L'aube se levait lorsque Jacob a commencé à s'appuyer sur Dieu.

Nous avons vu au verset 28:11 que le soleil s'est couché sur lui à Béthel lorsqu'il s'est détourné de la vérité; en effet la bénédiction passe par l'échelle. Mais l'aube a commencé à se lever quand il a commencé à s'appuyer sur le Seigneur. En effet après que la lutte se soit terminée, regardez ce que nous lisons au verset 32:31: « Le soleil se levait, lorsqu'il passa Péniel. Jacob boitait de la hanche. » Maintenant, Jacob boite dans un nouveau jour, dans un jour merveilleux, dans une nouvelle création. Il est intéressant de voir, et nous le suivrons en détail, le changement qui s'est produit dans sa vie ici à cause de ce merveilleux combat.

Tant que nous n'aurons pas appris que la bénédiction passe par l'échelle, le soleil se couchera, et notre vie ne sera qu'un enchevêtrement confus alors que nous serons entrain de lutter contre Dieu jusqu'à ce qu'Il nous touche. Mais une fois qu'Il nous aura touché, nous ne pourrons plus nous combattre, et nous nous appuierons sur Lui. Une fois que nous nous appuyons sur Dieu, l'aube commence à poindre. Lorsque l'aube commence à poindre, nous savons que nous avons rencontré Dieu face à face. Lorsque nous rencontrons Dieu face à face, le soleil sort dans sa pleine gloire et se lève sur notre vie. C'est une histoire merveilleuse que nous avons là.

Il y a une dernière chose que j'aimerais souligner, avant de terminer cette leçon. Lorsque tout cela a été terminé, nous voyons au verset 35:1 que Dieu a renvoyé Jacob à Béthel parce que vous devez toujours revenir au début. Vous devez retourner à la fondation. Vous devez revenir aux rudiments. Vous devez retourner à la maison de Dieu. Vous devez revenir à la grande vérité que la bénédiction vient par l'échelle.

Et lorsqu'il est retourné là-bas, à Bethel, c'est-à-dire la maison de Dieu, savez-vous ce que Jacob a fait? Au verset 35:7 nous lisons qu'il a renommé l'endroit. Ce ne sera plus Béthel. Ce sera El-Béthel. Ce n'est plus la maison de Dieu, c'est maintenant le Dieu de la maison de Dieu parce-que maintenant Jacob met Dieu en premier. C'est une histoire extraordinaire de la façon dont Dieu amène une personne de l'autosuffisance à la dépendance de Dieu. Au début Jacob fait tout par lui-même, il pense qu'il peut réussir seul. Mais Dieu vient et explique que la bénédiction vient par le Christ. Mais Jacob s'éloigne de cela. Le soleil se couche. Il s'est battu contre Dieu pendant toutes ces années. Finalement, il arrive à un moment donné où il ne peut plus se battre. Il commence à s'appuyer sur le Seigneur et l'aube se lève. Et puis, dans sa faiblesse, il se relève. Il a vu Dieu face à face, dans une dépendance impuissante, ne se faisant plus confiance. Il s'est déjà confronté à lui-même. Il a admis: « je suis Jacob. » Dieu lui dit: « Maintenant tu es un prince auprès de Dieu. Maintenant, ton nom est Israël ; tu ne seras plus jamais Jacob. Maintenant, tu es Israël. » Et alors le soleil est sorti dans toute sa gloire pour se lever sur cet homme. Il retourne au début, à l'endroit où il a appris que la bénédiction passe par l'échelle. Il change le nom de Béthel en El-Béthel, Dieu de la maison de Dieu.

Très bien, maintenant ce que nous allons faire dans nos études suivantes c'est revenir en arrière et raconter à nouveau l'histoire en reprenant les détails au fur et à mesure.

Prions:

Père céleste nous Te remercions pour Ta merveilleuse main dans nos vies. Merci pour la façon dont Tu as veillé sur nous, dont Tu nous as arrêtés dans le passé, dont Tu as lutté avec nous et été si patient avec nous. Nous savons que Tu es si déterminé à nous amener de l'endroit où nous sommes autosuffisants à l'endroit où nous Te connaissons dans toute Ton adéquation et Ta suffisance. Seigneur nous prions simplement, que le soleil se lève sur nous dans sa pleine gloire, et que nous puissions marcher dans une dépendance complète envers Toi. Merci de travailler dans nos coeurs, tu as déjà commencé à le faire et tu vas continuer à le faire. Prépare-nous, nous T'en prions, alors que nous étudions cela en détail, à être ouverts à Ton Esprit afin que nous puissions apprendre Tes voies. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

Genèse 46