GENÈSE #57 - JOSEPH: LA PRÉ-GRÂCE

Par Ed Miller

Bonjour et bienvenue dans notre cinquante-septième leçon sur ce merveilleux livre de la Genèse.

Prions:

Père céleste, nous Te remercions pour Ta précieuse Parole et pour le Saint-Esprit qui vit dans notre coeur et qui tourne toujours nos yeux vers le Christ. Nous nous attendons à Toi, et nous prions pour que nous voyions que la Genèse est davantage que l'histoire de Joseph. Nous prions pour que nous puissions voir le Seigneur Lui-même, pour que nous puissions comprendre Ton coeur et Tes relations avec nous, et pour que nous puissions voir Ta main invisible et cela même dans nos propres vies. Nous Te remercions de nous guider dans notre méditation, et nous Te faisons confiance pour ce temps de méditation. Nous prions pour que ce ne soit pas en vain, et nous Te demandons de nous préserver de la futilité. Merci d'avance de venir à notre rencontre et de nous montrer le Christ. Nous le demandons au nom de Jésus. Amen.



RÉSUMÉ

Permettez-moi de faire un petit rappel pour reprendre ce que nous avons étudié et nous remettre dans le courant général. Nous en sommes maintenant aux chapitres 37 à 50 et, comme vous pouvez le constater, nous sommes pratiquement arrivés à la fin du livre de la Genèse. Nous étudions la vie de Joseph, le fils de Jacob.

Lorsque j'ai donné un aperçu général de la vie de Joseph, j'ai suggéré que Joseph apporte deux contributions majeures à l'histoire de la rédemption. Premièrement Joseph est l'illustration de Dieu de ce qu'est un chrétien complet. Bien sûr, tout cela est présenté sous la forme de l'histoire, c'est l'Ancien Testament, c'est sous la forme embryonnaire. Joseph est l'illustration de Dieu de ce qu'est un croyant mûr. Il a la foi d'Abraham, il a la soumission d'Isaac, et il a trouvé la toute-suffisance du Christ de la même manière que Jacob l'a trouvée. C'est la première contribution de Joseph. Il est une image de qui nous sommes, il est une image du croyant. La deuxième contribution de la vie de Joseph à l'histoire de la rédemption n'est pas uniquement l'image du chrétien complet, il est également une image du Christ lui-même. C'est le cas pour tous les chrétiens complets. Joseph est celui qui a été exalté par Dieu pour qu'il puisse exalter les autres, et tous ceux qui ont appris le message de la plénitude en Dieu sont également une image du Seigneur Jésus.

Joseph représente le Christ de deux manières, et nous allons consacrer notre temps à la deuxième manière. Lors de notre précédente leçon j'ai mentionné la première manière. Joseph représente le Christ dans tout le déroulement de sa vie. En d'autres termes, dans les chapitres 37 à 40, nous avons ce que nous avons appelé la vallée de l'humiliation. La vie de Joseph se résume à descendre, descendre, descendre, descendre, descendre et descendre. Il en est de même pour la vie de Jésus. Si vous comparez ces deux vies vous verrez certains parallèles. Joseph a été aimé par son père, rejeté par ses frères, vendu comme esclave et jeté dans une fosse. Tous ces parallèles illustrent l'humiliation du Christ.

Puis, dans les chapitres 46 à 50, nous avons ce que nous avons appelé le sommet de l'exaltation. Personne n'est descendu plus bas que Joseph, et personne n'est monté aussi haut que Joseph. Par la puissance de Dieu, Joseph a été, en image, ressuscité des morts et exalté pour être le seigneur de tous, et il est finalement devenu le pain de vie pour le monde entier. Ainsi, toute la vie de Joseph est une image de toute la vie du Christ. Nous y trouvons la vallée de l'humiliation et le sommet de l'exaltation. Mais nous n'allons pas consacrer notre temps à cela. Le Saint-Esprit l'a en quelque sorte éparpillé dans le récit.

Il y a une deuxième manière par laquelle Joseph est une image du Seigneur Jésus et c'est la façon par laquelle Joseph s'est révélé à ses frères. La raison pour laquelle cette question est importante est qu'elle illustre la manière dont notre Seigneur Jésus veut Se révéler à nous. La manière par laquelle Joseph s'est révélé à ses frères est la manière par laquelle Jésus Se révèle à nous.

Permettez-moi de revenir sur deux choses que nous avons mentionnées lors de notre précédente leçon. Dans notre introduction à cet aspect de la vie de Joseph en tant qu'image du Christ se révélant Lui-même, j'ai suggéré, dans un sens, qu'il y a deux Joseph. Il n'y a pas vraiment deux Joseph, mais il y a le Joseph que vous voyez avec les yeux physiques - les yeux de la chair - et il y a le Joseph que vous voyez avec les yeux du coeur. Il y a le Joseph que l'on voit en public, et puis Dieu nous fait découvrir le Joseph comme il est en privé. Un des Joseph est sur la scène, et l'autre Joseph est derrière le rideau. Dans un sens, vous voyez la main de Joseph, mais si vous regardez de plus près, vous voyez le coeur de Joseph. On dirait que la main de Joseph va dans une direction différente de celle du coeur de Joseph, mais ce n'est pas le cas. Elle va dans la même direction. Nous devons donc voir cela. Joseph s'est caché délibérément, il s'est déguisé délibérément, il a parlé par l'intermédiaire d'un interprète, il a dit des choses étranges, il les a accusés d'être des espions, il les a jetés en prison, il a lié Siméon sous leurs yeux, il a exigé beaucoup de Benjamin, le plus jeune, il a mis une coupe en argent dans leur sac et toutes ces sortes de choses. Voilà le Joseph que vous voyez à l'extérieur.

Mais nous trouvons la réalité par exemple au verset 43:30-31 qui disent: « Ses entrailles étaient émues pour son frère, et il avait besoin de pleurer; il entra précipitamment dans une chambre, et il y pleura. Après s'être lavé le visage, il en sortit; et, faisant des efforts pour se contenir, il dit: Servez à manger. » Il y a deux Joseph. Il y a un Joseph qui est à l'extérieur, qui parle durement, qui agit durement et qui dit des choses étranges. De temps en temps, il va dans les coulisses pour pleurer. Puis il se lave le visage et ressort, et il a alors une toute autre apparence.

Continuons l'histoire dans le chapitre 45. Les versets 45:1-3 disent: « Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria: Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères. Il éleva la voix, en pleurant. Les Égyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit. Joseph dit à ses frères: Je suis Joseph! Mon père vit-il encore? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence. » J'aimerais souligner ces trois mots dans le verset 45:3, « Je suis Joseph! » Toute l'histoire culmine au verset 45:3 avec une révélation de Joseph à ses frères. Joseph désirait ardemment dire à ses frères : « Je suis Joseph », mais ils n'étaient pas prêts. Ils n'étaient pas prêts à recevoir cette révélation et parce qu'ils n'étaient pas prêts, Joseph ne pouvait pas se révéler à eux. Au lieu de cela, il allait dans les coulisses et pleurait, puis sortait et faisait autre chose. Je suggère que ce « quelque chose d'autre » qu'il faisait était destiné à les préparer.

Joseph est donc une image du Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus a envie de dire: « Je suis Jésus », d'enlever le voile et de se faire connaître. Notre Seigneur Jésus aspire aussi à cela, et parce que c'est Jésus Il a un désir infini de Se révéler à nous. Mais nous ne sommes souvent pas prêts. Il va dans les coulisses et Il pleure. Son coeur s'afflige parce que nous ne sommes pas prêts. La manière même par laquelle Dieu a préparé ses frères par l'intermédiaire de Joseph, contient, selon moi, les principes immuables de la manière dont Il nous prépare. Dieu, d'une manière merveilleuse dans la Bible, a fossilisé de merveilleuses vérités dans ces histoires afin que nous puissions pour toujours, à chaque époque, chaque génération et chaque culture appliquer ces choses.

La deuxième chose que j'ai soulignée lors de notre dernière étude en guise d'introduction est liée, bien entendu, aux deux rêves de Joseph qui n'étaient en fait qu'un seul et même rêve. Ils sont relatés dans les versets 37:5-11. Je ne vais pas prendre le temps de relire les rêves de Joseph. Je pense que vous vous en souvenez, mais voici l'essentiel. Joseph a rêvé du jour où il serait reconnu par sa famille comme le seigneur de tous, où ils se prosterneraient et reconnaîtraient sa prééminence et le reconnaîtraient comme le seigneur de tous. Comme l'histoire tourne autour de ce rêve, et comme l'histoire tourne autour de l'accomplissement de ce rêve, je ne crois pas que ce soit tordre les Écritures, que de le dire en ces termes: Notre Seigneur Jésus a aussi un rêve. Il rêve du jour où Il sera reconnu par tous les membres de Sa famille, jusqu'au dernier, jusqu'à Benjamin. Il désire être reconnu en réalité comme le Seigneur des Seigneurs. Il désire que les gens reconnaissent Sa prééminence et se prosternent devant Lui comme le Pain de Vie. Ainsi, le rêve de Joseph est exactement le rêve du Christ. Et un jour, bien sûr, ce rêve sera réalisé.

Chaque pas en avant que nous faisons dans la connaissance de Dieu est un pas en avant dans l'accomplissement du rêve de Jésus. La manière dont Joseph a préparé ses frères par le Saint-Esprit, la manière dont il a fait naître la repentance dans leur coeur, c'est exactement la manière dont Dieu nous prépare, et c'est ainsi que nous allons étudier ces récits. C'est en cela que je crois que Joseph est une image du Seigneur Jésus, par la manière dont Il travaille pour nous préparer. Très bien, voilà pour l'examen.

À la fin de ma précédente leçon, j'ai suggéré que notre approche de cette image du Christ répondait à trois questions. La première question est comment Dieu me prépare-t-Il à la révélation du Christ? Bien sûr, la réponse simple est de la même manière que les frères de Joseph ont été préparés. Ensuite, la deuxième question est la suivante: comment le Seigneur se révèle-t-Il? La réponse simple est de la même manière que Joseph s'est révélé. Et la troisième question est quels sont les résultats de cette révélation dans ma vie? La réponse simple est, les mêmes résultats que ceux qui ont eu lieu dans la vie de Jacob et de sa famille (soixante-et-onze personnes), peuvent être trouvés dans le monde entier.

Nous allons commencer à voir la première question dans cette leçon. La première question est: comment Dieu nous prépare-t-Il à voir la révélation du Christ? J'aimerais commencer cela dans cette leçon, et nous finirons d'y répondre lors de la prochaine leçon. Une fois encore, je dis que la réponse simple est qu'Il va nous préparer de la même manière que Dieu a utilisé Joseph pour préparer ses frères, mais cela nécessite une explication. La préparation, vous le verrez à mesure que vous avancerez dans le Seigneur, est presque aussi importante que la révélation elle-même. Je ne crois pas exagérer de dire les choses de cette façon: c'est que puisque vous êtes un croyant, puisque vous connaissez le Christ, Dieu ne fait que deux choses dans votre vie et seulement deux. Soit Il Se révèle Lui-même, soit Il vous prépare pour la prochaine révélation. C'est tout ce qu'Il fait. C'est toute la vie chrétienne. Voir Jésus, et ensuite se préparer à Le revoir. C'est tout ce qui se passe dans notre vie. Christ se montre ou Il nous prépare à une nouvelle révélation de Lui-même.

Lorsque vous lisez l'histoire de Joseph et certaines des étranges façons dont il a traité ses frères, vous pouvez, à première vue, en conclure que Joseph est terriblement cruel et terriblement dur avec ses frères. Certes, on voit qu'il est rusé, lorsque l'on lit certaines des choses qui se sont déroulées. Mais lorsque vous voyez comment Dieu s'en est servi pour briser les dures mottes de terre de leur coeur, comment Dieu s'en est servi pour les amener à la repentance, vous vous émerveillerez, je pense, et votre coeur vibrera devant les voies de Dieu. J'ai lu le commentaire de Luther sur ces étranges tractations que Joseph a eues avec ses frères. Il avait une expression merveilleuse pour cela. Voici ce que Luther a dit à ce sujet: « C'est le jeu saint de Dieu, auquel il aime jouer avec tous ses enfants. » Je ne sais pas si vous voulez appeler cela un jeu saint ou non, mais ces tractations de Dieu - aussi sévères qu'elles puissent paraître - correspondent au jeu saint de Dieu auquel Il joue avec tous Ses enfants. Il agit à travers Ses voies, Ses tractations, Ses interférences et Ses renversements. C'est le jeu qu'Il doit jouer si nous voulons Le connaître, et c'est très, très précieux.

Voici le petit plan que je veux suivre dans cette leçon. Comment Dieu nous prépare-t-Il à voir Jésus? J'aimerais diviser cette question en trois parties. L'histoire de Joseph montre que Dieu nous prépare, tout d'abord, par une pré-préparation. Il nous pré-prépare d'abord. Ensuite, il nous prépare, puis il nous donne la préparation finale. J'ai divisé cela parce que c'est différent. Sa pré-préparation n'est pas Sa préparation, et Sa préparation finale est toujours la même pour chaque croyant.

Ne pensez pas que vous pouvez éviter la coupe d'argent. Cela fait partie de la préparation finale. Ne pensez pas que vous pouvez éviter le banquet que Christ organise lorsqu'Il n'est pas à votre table. Cela fait partie de la préparation finale. Nous devons comprendre la préparation finale. Il y a donc une pré-préparation puis il y a la préparation et enfin il y a la préparation finale. Et après cela, il peut dire : « Je suis Jésus. » Et, bien sûr, c'est là que tout converge.

Dans la pré-préparation, on voit à peine Joseph. Il est un peu à l'écart. Il est là, mais on le voit à peine. Dans la préparation, vous pouvez voir Joseph, mais vous ne comprenez pas forcément ce qui se passe, mais vous pouvez voir la main de Joseph. Lors de la préparation finale, vous commencez également à voir son coeur. Et lorsque vous arrivez à voir sa main et son coeur ensemble, vous êtes à la porte de la révélation du Christ. Nous voulons donc voir comment le Seigneur nous pré-prépare, puis nous voulons voir Sa main et comment Il nous prépare, et enfin nous voulons voir Sa main et Son coeur et comment finalement Il nous prépare. Lors de cette préparation finale, nous sommes prêts, et alors Il peut se montrer. Que Dieu nous aide à voir cela!

Permettez-moi de vous montrer certaines des pré-préparations dans les relations de Joseph avec la vie de ses frères, et pas seulement dans ses relations, mais avant même qu'il ne commence à agir. Cette idée de pré-préparation n'est pas une de mes idées brillantes. Les théologiens ont un mot pour cela, ils appellent cela la grâce générale. Vous avez la grâce, et puis vous avez la grâce générale. Souvent, vous entendez un chrétien dire quelque chose comme cela. Il donne un témoignage et dit: « J'ai été sauvé tel et tel jour. » Certains chrétiens connaissent le jour, le lieu et l'heure, et je suis l'un d'entre eux. Personnellement j'ai été sauvé le 29 janvier 1958, au lycée Burns à Hartford, Connecticut. Je pourrais vous raconter tout cela. Pourtant je suis convaincu que ceux qui donnent une date de leur conversion se trompent généralement. La réalité est que généralement ils ne connaissent pas la date à laquelle ils ont connu le Seigneur. Ils veulent bien faire, mais ils se trompent, et cela a probablement causé des difficultés à d'autres chrétiens parce qu'alors quelqu'un qui n'a pas de date à donner peut se sentir mal et dire: « Comme je n'ai pas de date à donner, peut-être que je ne suis pas sauvé. » Il est possible que certains chrétiens puissent donner une date du moment où ils ont pris conscience de la grâce de Dieu, mais ils ne peuvent peut-être pas donner de date sur le moment où la grâce de Dieu est entrée pour la première fois dans leur vie et dans leur coeur. La réalité est que Dieu était à l'oeuvre bien avant la « date » de votre conversion. Voici le refrain d'une chanson:

« Il m'a appelé bien avant que j'entende,
Avant que mon coeur pécheur ne soit remué,
Quand je l'ai pris au mot,
Pardonné, Il m'a élevé. »

Jean 3:8-9 dit: « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. » Pendant des années, j'ai enseigné que c'était une description du Saint-Esprit. J'ai enseigné que le Saint Esprit est comme le vent. Vous pouvez en voir les effets, mais vous ne savez pas d'où il vient et où il va. Mais ce n'est pas une image du Saint-Esprit en tant que vent. Écoutez à nouveau.

« Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. » Il ne s'agit pas d'une image du Saint-Esprit. C'est une image du chrétien qui est né de l'Esprit. C'est une image de vous, c'est une image de moi. Nous ne savons pas d'où cela vient et où cela va. Vous n'êtes pas en mesure d'obtenir une date. Ceci étant dit vous pouvez peut-être être capable de dater la naissance, mais vous ne pouvez pas dater la conception. La grâce de Dieu n'a pas commencé lorsque vous avez appris à connaître Jésus en tant que votre Sauveur. Ce n'est pas à ce moment-là que la grâce de Dieu a commencé. La grâce de Dieu a toujours été dans votre vie, courtisant, attirant, agissant et travaillant dans votre coeur. J'aime le verset de David au Psaume 71:6. qui dit: « Dès le ventre de ma mère je m'appuie sur toi; C'est toi qui m'as fait sortir du sein maternel; tu es sans cesse l'objet de mes louanges. » Plus vous connaissez Jésus et plus vous avancez dans ce précieux Livre, plus vous allez remercier Dieu pour la grâce de Dieu qui vous a conduit à la grâce de Dieu. Comprenez-vous ce que je veux dire? Il y a une grâce qui est venue pour vous conduire à la grâce de Dieu. Appelez-la comme vous voulez. Certains l'appellent la grâce générale ou prévenante, d'autres appellent cela la grâce spéciale.

Le fait que vous ne puissiez pas retracer les merveilleux soubresauts et les débuts de l'oeuvre de Dieu dans votre coeur et dans votre vie c'est-à-dire combien de temps, combien de fois, et comment Dieu a travaillé en vous est l'une des vérités les plus précieuses de la Bible. Avant de nous concentrer sur l'histoire de Joseph, je voudrais vous donner mon passage préféré de l'Ancien Testament sur la grâce prévenante. Il se trouve dans le prophète Osée. Osée parlait au peuple de Dieu et lui rappelait la grâce prévenante. Osée 11:4 dit: « Quand Israël était jeune, je l'aimais, Et j'appelai mon fils hors d'Égypte. Mais ils se sont éloignés de ceux qui les appelaient; Ils ont sacrifié aux Baals, Et offert de l'encens aux idoles. C'est moi qui guidai les pas d'Éphraïm, Le soutenant par ses bras; Et ils n'ont pas vu que je les guérissais. Je les tirai avec des liens d'humanité, avec des cordages d'amour, Je fus pour eux comme celui qui aurait relâché le joug près de leur bouche, Et je leur présentai de la nourriture. » Le prophète dit qu'ils ne savaient pas que c'était Dieu qui agissait.

Combien de fois nous pouvons être encouragés quand nous regardons en arrière vers nos jours avant que nous soyons chrétiens. Je pense que si je vous posais la question vous me répondriez quelque chose comme: « Dieu m'a conduit, et Dieu m'a épargné. Dieu m'a protégé. Dieu a prévalu ici et là et a guidé cette décision. Et Il est intervenu sinon je ne serais pas ici. » Tout cela c'est la grâce de Dieu, c'est la pré-grâce de Dieu. C'était certainement vrai pour les frères rustres de Joseph.

Ceci étant alors que nous commençons à regarder cette grâce prévenante pour être finalement préparé à voir Jésus, j'aimerais vous rappeler qu'à ce stade de l'histoire les frères de Joseph ne viennent pas en Égypte pour se repentir. Ce n'est pas du tout dans leur esprit. Ils ne viennent pas pour se repentir, et ils ne viennent pas non plus pour obtenir une révélation sur leur frère. C'est la chose la plus éloignée de leur esprit. Ils ne se sont pas dit: « Oh là là, nous voulons vraiment connaître Joseph. Nous pensons que nous allons aller en Égypte. » Non, ils viennent parce que Dieu a fait certaines choses dans leur vie et que leur sac est devenu vide. C'est pour cela qu'ils viennent. Quand votre sac est vide, vous commencez à regarder autour de vous, et c'est ce que Dieu a fait ici. Ils viennent pour le maïs; ils viennent pour le pain; ils viennent égoïstement dans un sens, mais pour subvenir aux besoins de leurs familles. La repentance n'est pas dans leur esprit. Ils ne s'attendaient pas à revoir Joseph un jour, et ne le désiraient pas.

Mais Dieu est à l'oeuvre. Il les prépare, Il les attire, Il les attendrit. Mais comprenez bien que lors de cette grâce prévenante, ils n'en ont aucune conscience. La seule façon de connaître la grâce prévenante, c'est d'y repenser plus tard. Et quand vous y repensez, vous vous dites: « Oh là là! Je vois maintenant la main de Dieu! » Lorsque vous passez par là, vous ne voyez pas la main de Dieu. En fait, bien souvent, vous levez la main vers Dieu et le maudissez à cause de ce qui se passe dans votre vie. Vous ne le voyez pas du tout. C'est le contraire qui est vrai. Personne ne se lève le matin en se disant: « Je pense que je vais commencer à chercher le Seigneur aujourd'hui. » Non, ce n'est pas comme cela que ça se passe. Personne ne se lève et dit: « Je pense que je vais me repentir aujourd'hui. Je pense que je vais voir une révélation du Christ aujourd'hui. » Non, non. Tout commence par la main invisible de Dieu qui bouge, qui attire, qui travaille dans notre vie. Et puis, quand je cherche enfin, je vois selon Luc 19 que chercher Dieu n'est rien d'autre que répondre à Dieu qui me cherche. C'est ce que chercher veut dire. Lorsque vous cherchez, vous répondez simplement à Dieu qui vous cherche! S'Il ne vous cherchait pas, vous ne Le chercheriez jamais. Lorsque quelqu'un se réveille finalement après avoir touché le fond de sa vie et dit: « je pense que je vais commencer à chercher le Seigneur aujourd'hui. » Il ne fait rien d'autre que de répondre à ce que Dieu a fait dans sa vie.

Très bien, concentrons-nous alors sur cette grâce prévenante telle qu'elle est illustrée dans la vie des frères de Joseph. Selon le récit, il y au moins deux preuves de la grâce prévenante dans la vie des frères de Joseph et la manière dont Dieu les a finalement préparés à la révélation de leur frère. Ces frères avaient un passé terrible. Ils avaient tout gâché à plusieurs reprises, et Dieu était sur le point d'utiliser les circonstances de leur passé. En d'autres termes, c'est la grâce prévenante. En fait, Il utilise toute leur vie, mais surtout les circonstances défavorables de leur passé dans le cadre d'une préparation pour les amener à Christ. L'une des choses qui vous serre le coeur lorsque vous lisez cette histoire, c'est le chagrin que ces frères ont apporté à Jacob, qu'ils ont apporté à la famille. Il n'y a aucun doute là-dessus. Cela a été dans les deux sens. Vous parlez de la famille. La famille de Jacob était un désastre. La famille entière! Il y a un environnement de polygamie dans cette famille, des demi-frères et demi-soeurs qui essayaient de s'entendre, des jalousies, des partialités, du favoritisme partout et c'était terrible.

Les garçons n'ont pas fait grand-chose pour aider à améliorer la situation. Vous vous souvenez que Ruben, le premier-né, a eu des rapports sexuels immoraux avec sa belle-mère, que Juda a commis un inceste avec sa belle-fille, que Siméon et Lévi étaient des hommes violents, et vous vous souvenez qu'ils ont massacré et pillé toute une ville. Qui sait ce qu'ils étaient en train de faire au verset 37:2 lorsque Joseph a fait un mauvais rapport sur eux. Nous ne savons pas quel était ce mauvais rapport. Si vous aviez une famille à l'époque et que la famille de Jacob vivait dans votre rue, je sais ce que vous diriez à vos enfants. Vous diriez: « Lorsque vous sortez, assurez-vous de ne pas jouer avec les garçons de Jacob. C'est une bande de sales gosses! Si vous traînez avec eux, vous allez avoir des ennuis. Ne vous approchez pas de la famille de Jacob. » Voilà quelle était la réputation de sa famille. Même Jacob a admis que ses fils l'avaient rendu odieux à la nation environnante.

Ceci étant dit pour se concentrer sur une chose en particulier merci de prendre le chapitre 37. Les versets 37:31-35: disent: « Ils prirent alors la tunique de Joseph; et, ayant tué un bouc, ils plongèrent la tunique dans le sang. Ils envoyèrent à leur père la tunique de plusieurs couleurs, en lui faisant dire: Voici ce que nous avons trouvé! reconnais si c'est la tunique de ton fils, ou non. Jacob la reconnut, et dit: C'est la tunique de mon fils! une bête féroce l'a dévoré! Joseph a été mis en pièces! Et il déchira ses vêtements, il mit un sac sur ses reins, et il porta longtemps le deuil de son fils. Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait: C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts! Et il pleurait son fils. »

Ne diriez-vous pas que c'était une chose assez cruelle à faire pour ces frères? Ils ont trempé la robe de Joseph dans le sang d'une chèvre abattue, puis ils ont laissé leur père conclure que son fils avait été déchiré en lambeaux par un animal sauvage. Quelle douleur ils ont causée à leur père! Les larmes, le chagrin d'amour et la peine, tout ceci n'est qu'un mensonge. Joseph n'est pas mort. Toute cette agonie inutile! Je ne peux pas imaginer quelque chose de plus cruel que quelqu'un qui vient dire à un parent que son enfant est mort, qu'il a été déchiqueté par un animal. C'est déjà bien assez qu'ils aient été si cruels dans ce qu'ils ont fait à Joseph. Nous voyons à quel point les frères étaient cruels. Au verset 37:25, Joseph est au fond du trou et il fait appel à leur pitié. La Bible dit que les frères se sont assis pour manger au-dessus du trou. Ils prenaient leur déjeuner pendant que Joseph implorait leur pitié. Cela montre leur coeur. Qui aurait pu savoir? Qui aurait pu deviner que cette cruauté envers leur père aurait joué un rôle si important dans leur préparation pour voir, enfin, la révélation de Joseph? Je pense que seul l'oeil le plus spirituel du monde peut discerner la main du Seigneur lorsque quelqu'un est aussi cruel envers son parent.

Le terrible chagrin que Jacob a éprouvé, selon l'ensemble du récit, n'a pas été gaspillé. C'est une chose étonnante! Cela faisait partie de la préparation de Dieu. Dieu utilisait toute leur vie et ces circonstances défavorables pour pétrir l'âme, pour préparer le sol, et une partie de cette préparation était le coeur brisé de Jacob. Une grande partie des influences qui ont finalement amené les frères à se repentir était ce chagrin qu'ils ont apporté à leur père. Ceci étant dit souvenez-vous, cela n'a pas duré un jour. Cela n'a pas duré une semaine. D'après la Bible, cela a duré des années. Jetez un coup d'oeil à ces versets, s'il vous plaît. Remarquez combien de fois le Saint-Esprit fait référence au chagrin de Jacob.

Le verset 37:35 dit: « Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. »

Vingt-deux ans plus tard, on lit au verset 42:36: « Jacob, leur père, leur dit: Vous me privez de mes enfants! Joseph n'est plus, Siméon n'est plus, et vous prendriez Benjamin! C'est sur moi que tout cela retombe. »

Puis le verset 42:38 dit: «  Jacob dit: Mon fils ne descendra point avec vous; car son frère est mort, et il reste seul; s'il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts. » Vingt-deux ans plus tard, son coeur souffre toujours de la mort de Joseph. Juda plaide pour Benjamin, au verset 44:19: « Mon seigneur a interrogé ses serviteurs, en disant: Avez-vous un père, ou un frère? Nous avons répondu: Nous avons un vieux père, et un jeune frère, enfant de sa vieillesse; cet enfant avait un frère qui est mort, et qui était de la même mère; il reste seul, et son père l'aime. » Le verset 44:27 dit: « Ton serviteur, notre père, nous a dit: Vous savez que ma femme m'a enfanté deux fils. L'un étant sorti de chez moi, je pense qu'il a été sans doute déchiré, car je ne l'ai pas revu jusqu'à présent. Si vous me prenez encore celui-ci, et qu'il lui arrive un malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts. Maintenant, si je retourne auprès de ton serviteur, mon père, sans avoir avec nous l'enfant à l'âme duquel son âme est attachée, il mourra, en voyant que l'enfant n'y est pas; et tes serviteurs feront descendre avec douleur dans le séjour des morts les cheveux blancs de ton serviteur, notre père. » Et puis le verset 45:34 dit: « Comment pourrai-je remonter vers mon père, si l'enfant n'est pas avec moi? Ah! que je ne voie point l'affliction de mon père! »

Pendant plus de vingt-cinq ans, ce qu'ils ont fait à leur père les a perturbés. Ils ne pouvaient pas s'en débarrasser. Ils n'arrivaient pas à le chasser de leur esprit. Ils ne pouvaient pas le chasser de leur coeur. Le chagrin de Jacob était une flèche amère dans leur conscience. Pourquoi se sont-ils pliés en quatre pour protéger Benjamin? La réponse est qu'ils ne voulaient plus faire de peine à leur père. C'est de cela dont il s'agit. J'ai entendu des témoignages. Je les ai entendus encore et encore. Les gens disaient des choses comme ceci: « J'ai brisé le coeur de ma mère. J'ai détruit ma famille. J'ai apporté la honte et le déshonneur sur ma famille. J'ai déçu mes parents. J'ai déçu mon père. J'ai déçu ma mère. J'ai fait vivre un enfer à ma famille. » Vous entendez cela encore et encore. Tout cela fait partie de la préparation. Tout cela fait partie de l'effort pour les amener à la repentance.

J'espère que Dieu vous permet de faire tout ce qui est possible et d'y croire de tout votre coeur. Le chagrin que quelqu'un vous fait subir est un chagrin rédempteur. Il est nécessaire parce que Dieu l'utilisera 25 ans plus tard pour amener une personne à l'endroit où Il pourra se révéler. Vous êtes peut-être un parent qui a été profondément blessé par ses enfants. Vous rendez-vous compte, d'après la Bible, que votre chagrin, votre douleur, les larmes que vous versez sur vos enfants et ce qu'ils vous ont fait, ne sont pas inutiles? En tous les cas dans le Seigneur. Si seulement les parents pouvaient réaliser à quel point le fait d'être blessés a affecté leurs enfants! Ils ne peuvent pas s'en défaire. C'est dans leur coeur, et ils le portent avec eux pendant des années. Être blessé par la cruauté et l'insensibilité de ses enfants, c'est rédempteur! Croyez Dieu sur ce point. C'est une préparation. Aucune larme qu'un parent verse pour son enfant n'est versée en vain. En tous les cas dans le Seigneur, ce n'est pas le cas! Psaume 56:9 dit: « Tu comptes les pas de ma vie errante; Recueille mes larmes dans ton outre: Ne sont-elles pas inscrites dans ton livre? » C'est cela la grâce prévenante.

Ce principe est vrai quelle que soit la façon dont on le considère. Je ne vais pas m'attarder sur ce point, mais peut-être que vous dites: « Je suis le parent. Mes enfants m'ont fait du mal. » Mais cela est rédempteur. Mais si vous êtes Joseph? Si vous n'êtes pas le parent? Si vous êtes celui qui a été maltraité, abandonné, délaissé, échangé contre les biens de ce monde et jeté aux loups? Et bien tout cela est aussi rédempteur, car tout est rédempteur. Et si c'était vous qui l'aviez fait? Si vous êtes les frères? C'est toujours encore rédempteur. Tout cela est la grâce prévenante. Dieu se sert de tout. Joseph a dit: « Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l'a changé en bien. » C'est Dieu qui est souverain. Dieu utilise votre passé, vos circonstances, même votre péché, pour remuer votre conscience et votre mémoire dans le cadre de la pré-préparation qui vous prépare à la préparation finale qui vous prépare à voir Jésus.

Les frères de Joseph qui blessent Jacob, n'est qu'une illustration. Ne vous laissez pas enfermer dans l'illustration qui est les enfants qui blessent leurs parents. Le principe est le suivant: toute personne qui a fait du mal à quelqu'un - les maris qui font du mal à leurs femmes, les femmes qui font du mal à leurs maris. Peut-être que quelqu'un à votre travail vous a maltraité. Un ami cher vous a peut-être laissé tomber, quelqu'un à l'école, un entraîneur, un ancien de l'église. Vous pouvez appliquer cela de n'importe quelle manière. Peu importe ce que quelqu'un a fait dans votre vie, Dieu retournera la situation et, un jour, cela fera partie de son repentir, et Dieu le lui rendra. Lorsque quelqu'un vous fait de la peine - lorsque vos ennemis vous persécutent, que dit Jésus de cela? Il dit: « Priez pour eux. » On ne sait pas toujours comment prier selon la volonté de Dieu. Peut-être que quelqu'un dira: « Tante Catherine a un cancer. Priez pour elle. » Et vous vous répondez: « Je ne sais pas comment prier. Je ne sais pas quoi dire. » Mais lorsque quelqu'un vous persécute, vous savez toujours quelle est la volonté de Dieu. Il faut prier pour eux. Parce que cela fait partie de la préparation de leur vie.

Il y a une deuxième chose que Dieu a utilisée. Il n'a pas seulement utilisé l'affreux chagrin et la douleur qu'ils ont causés à leur famille. Le verset 41:28 dit: « Ainsi, comme je viens de le dire à Pharaon, Dieu a fait connaître à Pharaon ce qu'il va faire. Voici, il y aura sept années de grande abondance dans tout le pays d'Égypte. Sept années de famine viendront après elles; et l'on oubliera toute cette abondance au pays d'Égypte, et la famine consumera le pays. Cette famine qui suivra sera si forte qu'on ne s'apercevra plus de l'abondance dans le pays. »

Dieu utilise toutes les circonstances, même lorsque vous pleurez vos parents. Dieu utilise la famine. Cela fait partie de sa préparation. Vous direz peut-être: « C'est quoi la famine? » Je vais vous dire ce que c'est. C'est le dépouillement. C'est le manque. La famine va ravager le pays. Et d'après le récit, ce n'était pas une famine ordinaire. Le verset 41:54 dit: « Et les sept années de famine commencèrent à venir, ainsi que Joseph l'avait annoncé. Il y eut famine dans tous les pays; mais dans tout le pays d'Égypte il y avait du pain. Quand tout le pays d'Égypte fut aussi affamé, le peuple cria à Pharaon pour avoir du pain. Pharaon dit à tous les Égyptiens: Allez vers Joseph, et faites ce qu'il vous dira. La famine régnait dans tout le pays. Joseph ouvrit tous les lieux d'approvisionnement, et vendit du blé aux Égyptiens. La famine augmentait dans le pays d'Égypte. Et de tous les pays on arrivait en Égypte, pour acheter du blé auprès de Joseph; car la famine était forte dans tous les pays. »

Le verset 47:13 dit que la famine était très grande. Et plus tard, en Genèse 47 on lit que les Égyptiens ont perdu leur argent, puis qu'ils ont perdu leurs terres, et enfin qu'ils ont dû se vendre comme esclaves.

Le verset 42:1 dit que c'est la famine qui a amené les frères en Égypte la première fois. C'est ce qui les a amenés. Les versets 43:1-2 disent que c'est également la famine qui les a amenés en Égypte la deuxième fois. Seule l'éternité révélera finalement combien de fois Dieu a utilisé la famine pour ramener un enfant à la maison, ou pour amener quelqu'un au Seigneur. Vous voyez, la famine est un dépouillement. La famine nous réduit à l'impuissance, elle brise notre petit nid et nous secoue pour nous faire sortir de notre léthargie. La famine brise le support de notre vie, tire le tapis sous nos pieds, détache nos racines. Ce sont les sauterelles de Dieu qu'Il envoie. La famine est un instrument puissant de Dieu pour le bien, car le but de la famine est de créer la faim. L'objectif de la famine est de créer la soif. Dieu apportera dans notre vie tout ce qui est nécessaire pour créer une faim, et Il le fait souvent en nous dépouillant.

Dieu nous dépouille parfois de notre sécurité, parfois de notre santé, parfois de nos opportunités, parfois de nos amis, parfois de notre réputation et toujours de notre confiance en nous. Il nous dépouille. Savez-vous pourquoi? C'est parce qu'Il nous pré-prépare à voir le Seigneur. Ne regardez pas le coeur brisé de Jacob en disant: « Oh, quelle cruauté! » Ne regardez pas les mauvais traitements infligés à Joseph en disant: « Oh, comme c'est cruel, comme c'est méchant, comme c'est affreux! » Ne regardez pas la famine qui a ravagé le pays en disant: « Oh, comme c'est terrible! » Romains 2:4 dit: « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? » C'est la bonté de Dieu qui nous conduit à la repentance. Peut-être que vous demanderez: « La bonté? Le coeur de Jacob a été brisé! La bonté? Regardez ce qu'ils ont fait à Joseph! La bonté? La famine a ravagé le pays! » Oui, c'est de la bonté, « Celui qui est sage et qui observe ces choses comprendra la bonté du Seigneur. »

Je pense que vous avez tous goûté suffisamment au Seigneur pour comprendre certains de ces principes qui semblent être des paradoxes. Charles Spurgeon a dit: « Tout chrétien apprendra à embrasser la vague qui le précipite sur le Rocher des Âges. » Je pense que c'est vrai; vous devez le faire. Embrassez les difficultés. Accueillez-les car elles sont toutes conçues par Dieu. Vous danserez autour de la famine qui vous amène au Seigneur. Voilà donc les principes généraux. C'est la pré-préparation. Dieu utilise vos circonstances, et Dieu utilise la famine.

Laissez-moi vous donner la transition entre la pré-préparation et la préparation. Je l'ai déjà suggérée. Le but de la famine est de créer une faim, de créer une soif. Si vous voulez un jour connaître Jésus et voir le Seigneur, vous allez devoir vous diriger vers Romains 10:17. Romains 10:17 dit: « Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ. » Voici maintenant la transition. Après que la famine ait fait son travail, et son travail est simplement de vous rendre vide, de vous donner faim et de vous donner soif, les frères ne savaient pas qu'il y avait un Seigneur vivant de tous qui est le pain de la vie et qu'ils disent: « Oh, nous voulons connaître Dieu! » Ce n'est pas ce qu'ils disent. Tout ce qu'ils savent, c'est qu'il leur manque quelque chose, qu'ils ont faim et qu'ils sont vides. Dieu a utilisé la vie pour les troubler. Dieu a utilisé la famine pour les dépouiller. Et ils finissent par être dépouillés, vides et affamés, et maintenant ils doivent écouter.

Les versets 42:1-2 disent: « Jacob, voyant qu'il y avait du blé en Égypte, dit à ses fils: Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres? Il dit: Voici, j'apprends qu'il y a du blé en Égypte; descendez-y, pour nous en acheter là, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas. » Dans leur vie, tout ce qu'ils savaient, c'est que c'était maintenant devenu une question de vie ou de mort. Ils savaient qu'ils avaient faim, et ils savaient que certaines personnes n'avaient faim. C'est tout ce qu'ils savaient. Ils savaient qu'ils avaient faim, et ils avaient entendu qu'il y a un endroit où les gens trouvaient de la nourriture et de la suffisance. Ils ont entendu la bonne nouvelle. Ils ont entendu le témoignage. Ils ont entendu la parole. C'est exactement ce qui est arrivé à Naomi dans le livre de Ruth. Elle a quitté Bethléem, la maison du pain. Elle est allée à Moab pour trouver la plénitude. Elle a quitté la plénitude pour trouver la plénitude. Mais lorsque l'on quitte la plénitude pour trouver la plénitude, on ne trouve que du vide. Dix ans plus tard, elle a appris qu'il y avait du pain dans la maison du pain. Elle y est retournée pour confesser: « Je suis partie vide, et j'ai maintenant appris ce qu'est la plénitude. »

C'est la manière d'agir de Dieu. Il nous donne faim, puis Il fait entrer dans notre vie quelqu'un ou un groupe qui a trouvé le pain de la vie et qui s'en nourrit. Mais nous ne sommes toujours pas en train de Le chercher. Tout ce que nous savons, c'est qu'il doit y avoir plus que cela. À un moment donné vous vous êtes peut-être dit: « Ma vie est misérable, et je rends tout le monde misérable. J'ai faim, j'ai soif, et rien ne fonctionne, tout s'est effondré, tout s'est desséché, et toutes les ressources se sont fanées. » Mais plus tard vous entendez dire que certaines personnes L'ont trouvé.

Mais à ce stade, tout est égoïste. Et donc d'un côté les frères ont un sac vide, et de l'autre côté ils ont de l'argent. À ce stade, ils ne comprennent pas la grâce de Dieu. Joseph devra donc leur rendre l'argent car on ne peut pas payer pour la grâce. À ce stade, tout ce qu'ils savent, c'est que leur sac est vide, et qu'ils vont devoir payer. Ils ne désiraient pas apprendre à connaître celui qui régnait sur l'Égypte. Ils ne venaient que dans un seul but. Ils désiraient juste remplir leur sac, donner l'argent, et s'en aller. C'était là leur attitude. Ils sont venus avec un sac vide pour que leur sac soit rempli et payer pour cela. Ils se préparaient.

Ils se sont présentés devant Joseph. Joseph s'est souvenu du rêve. Ils se sont prosternés. Ce n'était que de la forme à ce stade; ce n'était pas l'accomplissement du rêve. Ce n'était pas la réalité. Ils sont toujours des étrangers. Joseph a dit qu'ils étaient des espions. Savez-vous quels ont été leurs premiers mots pour Joseph? Ils ne lui avaient pas parlé depuis vingt-deux ans. Savez-vous quels ont été leurs premiers mots pour Joseph? Ils ont dit: « Nous sommes des hommes honnêtes. » Imaginez-vous cela? Il est allé dans les coulisses et a pleuré. Moi, je serais allé dans les coulisses et j'aurais vomi. Joseph connaissait ces hommes. Il connaissait ses frères. Eux ils ont dit: « Nous sommes des hommes honnêtes. »

J'aimerais que vous voyiez bien le tableau. Nous parlons de la révélation de Dieu illustrée par Joseph. Lorsque nous venons avec un sac vide, que nous venons avec de l'argent à la main, et que nous venons avec une confession sur nos lèvres, nous sommes encore des propres justes, nous ne sommes pas prêts à voir Jésus. Nous ne sommes pas prêts. Et c'est pourquoi le Seigneur ne peut pas se révéler. Il faut qu'il y ait un changement.

Ils sont venus avec un sac vide, de l'argent à la main, et une confession: « Nous sommes des hommes justes, nous sommes des hommes saints. » Joseph pleure parce qu'ils ne sont pas prêts. Il désire ainsi se révéler. Ils ont été pré-préparés. Ils ont eu beaucoup de chagrin; ils ont causé du chagrin; c'est dans leur esprit; c'est dans leur coeur. Ils ont été rendus vides, affamés et assoiffés. Ils ont entendu (en effet la foi vient de ce que l'on entend). Ils ont été attirés, mais ils ne savent pas pourquoi. Ils ont simplement entendu dire qu'il y a une possibilité ici et des provisions en Égypte. Mais ils ont encore cette attitude en disant: « Nous sommes justes, il n'y a rien de mal en nous, nous sommes des hommes honnêtes. Nous sommes venus avec un sac vide, nous sommes venus avec de l'argent dans nos mains. Nous ne nous soucions pas de qui vous êtes, nous ne voulons pas vous connaître. Remplissez nos sacs, et laissez-nous partir. » C'est triste de voir ces frères. Ils n'ont pas encore de sentiment de honte, ni de sentiment de péché, ni de sentiment de culpabilité, ni de condamnation. Ce sont des étrangers.

Alors que les frères se tiennent devant Joseph, il y a trois façons possibles de les traiter. Premièrement il aurait pu les traiter avec un jugement sévère. Il était le seigneur, le seigneur de tous. Il était l'autorité. Pourriez-vous le blâmer s'il avait agi ainsi? Réfléchissez-y. Ils méritaient de mourir. Ils le haïssaient. Ils l'ont dépouillé de ses vêtements, l'ont jeté dans une fosse et l'ont vendu. C'est de la moralité élémentaire. C'est simplement le principe de oeil pour oeil, dent pour dent et une fosse pour une fosse. Il aurait pu prendre cette voie.

Genèse 42:8 dit que Joseph a reconnu ses frères bien qu'eux ne l'aient pas reconnu. En effet, il les connaissait des pieds à la tête. Il a reconnu Siméon et il a reconnu Ruben. Il les connaissait tous. Rien n'est plus ridicule pour ces frères. Bien sûr, ils sont aveugles, ils ne le reconnaissent pas. Mais rien n'est plus ridicule au niveau terrestre que de venir avec un sac vide dans une main, un tas d'argent dans l'autre et une confession sur les lèvres: « Nous sommes justes » en se tenant devant quelqu'un qui sait qui vous êtes en réalité. Si c'était stupide pour les frères devant Joseph, combien plus stupide cela est pour l'homme de se présenter devant le Dieu vivant avec son sac vide, son petit paiement et une confession dans la bouche qu'il est quelqu'un? Les gens ne savent pas qui est Dieu, mais Dieu sait certainement qui ils sont. Vous avez une image de cela juste ici. Il aurait pu les traiter en les jugeant en sachant qui ils étaient. Il aurait été juste de les faire exécuter sur le champ.

Deuxièmement il aurait aussi pu les traiter de manière sentimentale. Il aurait pu avoir cette attitude en disant: « Enterrons la hache de guerre. » Oublions le passé. Mais alors il n'aurait pas été cette merveilleuse image du Seigneur Jésus qu'il est devenu s'il avait fait cela. Joseph n'a donc pas fait preuve de jugement, et il n'a certainement pas fait preuve de sentimentalisme. Mais, selon l'histoire, il a agi avec miséricorde. La miséricorde a deux côtés. Il y a un côté dur à la miséricorde. Oui, il y a un côté doux à la miséricorde, mais il y a un côté dur. La miséricorde a souvent l'air dur. Le coeur de la miséricorde va dans les coulisses et pleure. Nous connaissons Joseph. Nous ne pouvons donc pas mal interpréter cela, car nous connaissons le vrai Joseph. Il est celui qui aspire à se faire connaître. Et même s'il souffre quand il fait certaines choses, il a des raisons de le faire. Il s'est déguisé; il parle de choses étranges; il parle durement et utilise un interprète. Genèse 42:24 dit: « Il s'éloigna d'eux, pour pleurer. »

Quel est ce traitement miséricordieux? Laissez-moi introduire ceci. L'action miséricordieuse de Dieu a deux faces. Le Nouveau Testament l'appelle la loi. Je ne peux pas connaître le Seigneur. La loi est ce qui m'amène à la repentance. Il faut que ce soit une conviction. Quoi que fasse Sa miséricorde, Il doit apporter la conviction. Il n'y a pas de révélation de Dieu à moins qu'ils ne puissent sortir de cette erreur qui est de dire « nous sommes des hommes honnêtes; nous sommes des hommes justes. » Il faut qu'il y ait une conviction de péché. Et puis, de l'autre côté, il faut qu'il y ait de la confusion. Nous y reviendrons dans notre prochaine leçon. Sans conviction, sans confusion, vous ne connaîtrez jamais Jésus. Il conçoit donc des choses qui apportent à la fois la conviction et la confusion.

Permettez-moi de dire quelques mots sur la conviction - le but de la loi - selon le Nouveau Testament. Dieu ne nous a jamais donné une loi parce qu'Il s'attendait à ce que nous y obéissions. Il n'y a pas un seul commandement dans la Bible auquel Dieu s'attend à ce que vous obéissiez. Il vous a donné la loi pour vous montrer que vous ne pouvez pas y obéir, pour vous montrer votre faiblesse et votre impuissance. La loi est un tuteur pour vous amener au Christ. Elle sert à nous montrer à quel point nous avons besoin du Seigneur. Les frères ont beaucoup de péchés dans leur vie. Ils ont péché contre leurs parents. Ils ont commis l'adultère. Ils ont commis des perversions. Ils ont commis l'inceste. Ils ont commis des meurtres. Ils ont commis des vols. Mais l'histoire ne traite pas de tout cela. Elle le mentionne, mais ils n'ont pas besoin d'être condamnés pour tout cela. Joseph ne peut pas se révéler tant qu'ils ne reconnaissent pas que leur péché est contre Joseph. C'est lui qu'ils ont transpercé, et tout péché est contre lui. Et tant qu'ils ne reconnaissent pas que tout leur péché est contre lui, ils ne sont pas prêts à le voir.

Joseph est dur en apparence. Dans sa miséricorde, il revêt cet extérieur dur. Dans le verset 42:17 nous lisons qu'il les a mis ensemble trois jours en prison. Il ne s'agissait pas d'un traitement arbitraire de la part de Joseph; il ne s'agissait pas d'un caprice de Joseph qui dirait: « Je ne sais pas quoi faire. Que dois-je dire? Vous êtes tous des espions. » Non, ce n'est pas comme cela que ça s'est passé. Il y a un dessein ici. Il y a un plan ici. C'est de la sagesse. Dieu lui a donné la compréhension de ce qu'il devait dire. Savez-vous ce que Joseph a fait? Il a remué les souvenirs, il a apporté la conviction de péché. Je vais vous prouver qu'il a apporté la conviction de péché.

Laissez-moi le dire avec mes propres mots. Je vais simplement rappeler l'histoire. Joseph fait son rêve. Il est âgé de dix-sept ans. Son père lui dit: « Va voir tes frères. » Il revient et dit: « Tu ne vas pas le croire, papa. Voilà ce qu'ils ont fait. » Et il donne toute une liste. Et ses frères ont dit: « Qu'est-ce que tu es? Une sorte d'espion? Est-ce que tu nous espionnes? » Alors son père dit: « Va à Dothan.  Va voir comment ils vont. » Lorsque ses frères le voient ils disent: « Voilà le rêveur. » L'hébreu dit « maître rêveur. » « Voici le super rêveur. Et voici l'espion qui vient nous espionner à nouveau, pour nous causer des ennuis. Que vas-tu faire, Joseph? Tout raconter à papa? » Joseph, dit la Bible, est si effrayé qu'il crie et s'écrie: « Je ne suis pas un espion! Je ne suis pas venu ici pour espionner! Vraiment, je ne suis pas venu pour espionner. Papa veut savoir comment vous allez. » « Non, tu n'es qu'un espion. Jetons-le dans une fosse. »

Est-ce que vous voyez ce que fait Joseph? Ces frères viennent devant lui et il dit: « Vous êtes des espions! » Mais eux répondent alors: « Non, nous ne sommes pas des espions! Ce n'est pas vrai. Nous ne sommes pas des espions. » Mais Joseph de répondre: « Jette-les dans la fosse. » Vous voyez il fait remonter les vieux souvenirs. Nous allons aborder ce sujet en ce qui concerne l'apôtre Pierre. J'aimerais en parler dans notre prochaine leçon. C'est l'une des manières de faire de Dieu. Il fait toujours cela afin d'apporter la conviction, il réveille la mémoire. Il parle durement. Il les appelle espions et les jette en prison.

Est-ce que ça a marché? Alors qu'ils sont en prison les versets 42:21-22 disent: « Ils se dirent alors l'un à l'autre: Oui, nous avons été coupables envers notre frère, car nous avons vu l'angoisse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons point écouté! C'est pour cela que cette affliction nous arrive. » Pourquoi ont-ils pensé à cela? Comment diable ont-ils pu penser à cela? C'était il y a vingt-trois ans. Je vais vous dire comment ils y ont pensé. Joseph l'a mis en place. C'était une partie de sa méthode. Il réveille la mémoire parce que si vous voulez connaître Dieu, vous devez vous souvenir de votre péché. Vous allez devoir vous souvenir de votre culpabilité. Dieu va arranger cela maintenant pour que nous sachions que nous avons péché contre Lui et que c'est contre Lui seul que nous avons péché. Ce n'est pas de la cruauté. C'est de la miséricorde quand Dieu réveille votre mémoire et vous fait vous souvenir: Nous avons péché.

Ils sont venus avec un sac vide, un sac plein d'argent et une confession en disant: « Nous sommes des hommes honnêtes. » Trois jours plus tard, ils disent: « Nous avons des ennuis, nous avons péché contre notre frère. » Sans conviction, nous ne connaîtrons jamais le Seigneur. Cela fait partie de la préparation. Sa pré-préparation. Il utilise toute la vie, et la famine pour créer une faim et nous amener à cet endroit. Ils ne savent toujours pas ce qui se passe, mais cette faim les pousse. Ils ont entendu dire qu'il y a un endroit où certaines personnes ont trouvé le pain de la vie, et ils veulent y aller. Nous ne savons pas pourquoi. Pour des raisons égoïstes même, mais nous gravitons vers cet endroit. Maintenant, à cet endroit, la préparation commence, et Dieu commence à nous convaincre. Il doit aussi nous rendre confus. Nous y reviendrons dans notre prochaine leçon, nous parlerons de conviction et de confusion. Tout cela, c'est de la préparation. Nous ne sommes pas encore prêts. Nous avons besoin d'une préparation finale. Nous y reviendrons dans notre prochaine leçon.

Prions:

Père céleste nous ne Te remercions pas seulement pour ce que nous pensons que ce texte signifie, mais pour les grands principes qui sont si précieux. Seigneur, nous ne savons pas tout ce que signifie le fait que Tu travailles dans nos vies depuis que nous sommes sortis du ventre de notre mère, mais nous Te louons qu'il en soit ainsi. Nous Te remercions pour toute Ta grâce qui nous a conduits à la grâce qui nous a amenés au Christ. Nous Te remercions de nous avoir dépouillés, à travers la famine, et pour tout ce que Tu utilises pour nous affamer, pour tous Tes agissements étranges dans notre vie pour nous amener à l'endroit où Tu peux Te révéler. Alors que nous poursuivons notre étude, nous prions pour que Tu nous rendes plus prêts que nous ne l'avons jamais été auparavant, afin que notre Seigneur Jésus puisse voir Son rêve s'accomplir, et que nous puissions en réalité Le reconnaître comme le Seigneur de tous, le Pain de Vie et le Prééminent. Nous prions au nom de Jésus. Amen.

Genèse 58