GENÈSE #38 - LE RÉSULTAT DE LA VRAIE FOI

(Genèse 22:1-24)

Par Ed Miller

Bonjour et bienvenue dans notre trente-huitième leçon sur ce merveilleux livre de la Genèse.

Prions:

Père Céleste merci parce que Tu désires nous dévoiler ce qu'il y a sur Ton coeur. Nous nous attendons à Toi et nous Te demandons Ta lumière. Nous Te remercions d'avance parce que Tu vas venir à notre rencontre. Visite-nous, rencontre-nous là où nous sommes et emmène-nous là où Tu veux que nous soyons. Nous Te le demandons au nom de notre Seigneur Jésus qui prévaut sur tous les autres noms. Amen.



RÉSUMÉ

Dans notre discussion du livre de la Genèse, nous sommes arrivés au onzième événement de la vie d'Abraham. Abraham est le père de la foi; il est l'ami de Dieu; il est le personnage fondateur du livre de la Genèse. Dieu nous rapporte l'histoire de la vie d'Abraham non seulement pour nous donner l'histoire d'Israël, mais aussi pour nous donner l'histoire de la rédemption. Abraham est le précurseur de la foi. En d'autres termes, il est dans l'Ancien Testament, l'illustration de Dieu sur la manière de faire confiance au Seigneur. Nous pouvons lire cela tout au long de la Bible, mais dans l'Ancien Testament, Abraham regroupe, sous la forme embryonnaire, tout ce qu'il y a savoir lorsqu'il s'agit de faire confiance au Seigneur.

Lors de notre précédente étude, nous avons introduit le chapitre 22, c'est un très célèbre chapitre sur la foi. Il s'agit d'Abraham qui est appelé par Dieu à offrir en holocauste son fils unique, Isaac. Vous direz peut-être: « N'avait-il pas un autre fils, Ismaël? » Isaac est appelé son fils unique parce que Dieu ne reconnaît pas les oeuvres de la chair, et donc il n'a pas reconnu Ismaël parce qu'il était l'oeuvre de la chair. Lors de notre précédente leçon, je vous ai montré comment cette histoire illustre merveilleusement notre Seigneur Jésus et Dieu le Père offrant son Fils unique sur une montagne.

Nous nous sommes concentrés sur les événements du chapitre 22 en termes de révélation de ce qu'est un homme de foi. En d'autres termes, qu'est-ce que cela signifie que de faire confiance à Dieu? L'illustration est le test de la foi. Genèse 22:1-2 dit: « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici! Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. »



DIEU TESTE LA FOI POUR PROUVER SA VALIDITÉ

J'aimerais vous rappeler que Dieu teste, mais Il ne tente pas. Jacques 1:12-15, nous dit que Dieu ne tente jamais. Dans certaines versions vous lirez que « Dieu a tenté Abraham. » Mais le mot ne signifie pas tenter, il signifie tester ou éprouver. Vous voyez, l'idée de la tentation est de vous faire pécher, de vous faire tomber, de vous faire échouer, de vous faire rater. C'est ce que le tentateur veut faire. C'est pourquoi Satan est appelé le tentateur. Dieu n'est pas un tentateur. Dieu nous met à l'épreuve. L'idée derrière le fait de prouver et de tester, est de montrer la réalité, de montrer le vrai caractère de quelque chose. Les voitures sont testées avant d'être vendues, et les cordes et les câbles sont testés non pas pour voir si vous pouvez les casser, mais pour prouver que vous ne le pouvez pas, et pour montrer à quel point ils sont solides, bons, fiables et dignes de confiance. Lorsqu'on met l'or dans du feu, de l'or véritable, ce n'est pas pour brûler les impuretés. Il n'y a pas d'impuretés. L'utilisation du feu sur l'or est de prouver que c'est de l'or, de prouver que ce n'est rien d'autre. C'est ainsi que Jésus a été mis à l'épreuve dans le désert. Il a été véritablement testé parce qu'il était de l'or pur. Et cela a prouvé qu'il était de l'or pur. Ainsi, lorsque Dieu teste la foi, il le fait pour montrer qu'elle est solide et qu'elle est réelle.

L'idée que Dieu teste la foi faible ne se trouve pas dans la Bible. Dieu ne teste pas une foi faible. Il teste la foi forte. Il éprouve la foi forte afin de montrer qu'elle est réelle, qu'elle est vivante, qu'elle est vibrante, et qu'elle est bien entendue ancrée dans le Seigneur lui-même. Dieu ne met pas à l'épreuve les faibles et ceux qui luttent, car cela découragerait leur foi. Dieu ne décourage jamais la foi. Il ne fait qu'encourager la foi.

À ce stade de la vie d'Abraham, lorsque nous arrivons au chapitre 22, sa foi est aussi saine qu'elle ne l'a jamais été dans toute sa vie, et Dieu va le prouver. Nous voyions donc l'évidence et la preuve que Sa foi est forte. Dans le chapitre précédent, je vous ai montré à quel point Abraham avait été restauré après son péché, Dieu l'a ramené à Lui, et il va donc bien. Il est en bonne santé dans sa foi, et maintenant Dieu va le prouver.

Lors de notre précédente leçon, j'ai mentionné quatre façons par lesquelles Dieu prouve qu'une foi est forte. Permettez-moi de les mentionner à nouveau, puis nous aborderons notre nouveau sujet. La première façon par laquelle Dieu prouve qu'une foi est forte, est en vous amenant à aller à l'encontre de la chair. Il est clair que ce que Dieu a appelé Abraham à faire allait à l'encontre de la chair, et pas uniquement parce qu'il a maintenant environ 125 ans et qu'il doit faire une randonnée de trois jours et escalader une montagne à cet âge. Ce voyage va certainement à l'encontre de la chair. Au niveau terrestre, le parcours était en montée, tout s'élevait contre la chair. Mais cela allait aussi à l'encontre de son coeur de père. Il aimait Isaac, et ce que Dieu l'a appelé à faire allait à l'encontre de l'affection naturelle. Cela allait à l'encontre du coeur du parent qu'il était. Ce test met au défi tout vrai parent qui le lira. Presque tous ceux qui lisent ce texte se posent la question suivante: « Que ferais-je si j'étais à sa place et que je recevais ce genre d'ordre? »

Je ne crois pas que cela ait été facile pour Sara. Jusqu'à présent, dans ma marche avec Dieu, je n'ai jamais été mis à l'épreuve d'une manière telle que je ne pouvais pas la partager avec mon épouse Lillian. J'ai tout partagé avec Lillian, et je ne peux pas imaginer une épreuve que j'aurais à lui cacher. Il n'y a rien qui montre qu'Abraham a partagé cela avec Sara. Par conséquent, cela ajoute encore au fait d'aller à l'encontre de la chair.

Dieu éprouve la foi non seulement en allant à l'encontre de la chair, mais en allant également à l'encontre de la sagesse humaine et de la raison humaine. Je n'ai pas besoin d'insister sur la confusion et le mystère qui entoure cet étrange commandement: « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. » Quelle chose terrible! Tout cela allait à l'encontre du bon sens. Cela allait à l'encontre de la compréhension qu'Abraham avait du caractère de Dieu. Cela allait à l'encontre d'une promesse claire que Dieu avait donnée. Dieu avait dit: « Ton fils va grandir, se marier, avoir des enfants, et ces enfants vont finalement bénir le monde. » Puis Dieu a dit: « Prends ton fils, tue-le avec un couteau à découper pour le sacrifice, puis brûle-le sur l'autel jusqu'à ce qu'il ne reste que des cendres. » Cela va à l'encontre de toute raison, et pourtant c'était pour prouver que sa foi était vraie. Cela allait à l'encontre des promesses de Dieu, de la volonté révélée de Dieu, et pourtant c'était une foi véritable. Cela allait également à l'encontre de l'ambition de toute une vie et de tous ses espoirs. Il avait attendu 25 ans que Dieu accomplisse cette promesse, et tous les espoirs de l'avenir reposaient sur Isaac. La vraie foi, lorsqu'elle est mise à l'épreuve, va à l'encontre de la chair. La vraie foi, lorsqu'elle est mise à l'épreuve va à l'encontre de la raison.

Ce test est aussi allé, comme je l'ai dit, à l'encontre du temps. Ce que je veux dire par là, c'est qu'Abraham a été appelé à marcher par la foi et à attendre patiemment Dieu jusqu'à la dernière minute. Le couteau sacrificiel était déjà en l'air et tendu vers Isaac lorsque Dieu l'a finalement arrêté depuis le ciel. C'est ce que l'on peut appeler attendre jusqu'à la dernière minute! Attendre, être patient, est une grande partie de la façon dont Dieu prouve la vraie foi.

Ensuite non seulement Dieu prouve qu'une foi est réelle, en allant à l'encontre de la chair, en allant à l'encontre de la raison humaine, à l'encontre de nos coeurs naturellement indulgents, mais Dieu, lorsqu'il met la foi à l'épreuve, va aussi à l'encontre de la vue. Il nous enlève toutes les preuves visibles, et nous laisse nous confier en Lui avec une foi nue. Nous ne pouvons pas voir ce que Dieu va faire. Abraham a été appelé à monter sur un côté de la montagne. Il n'avait pas d'yeux pour voir l'autre côté où le vieux bélier grimpait également. C'était la provision de Dieu. Abraham ne pouvait pas le voir, pas avec ses yeux. Mais, au moment opportun, Dieu a réuni Abraham et Sa provision.

Les versets 22:5-8 disent: « Et Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. »

Avez-vous remarqué au verset 22:5 qu'Abraham savait que lui et Isaac reviendraient? Il le savait. Il ne pouvait pas le voir, mais il savait que le Seigneur lui fournirait un holocauste. C'est ainsi que Dieu teste la vraie foi. Il va à l'encontre de la chair. Il va à l'encontre de l'affection naturelle. Il va à l'encontre de la sagesse humaine et du raisonnement humain. Il va à l'encontre du temps. Il va à l'encontre de la vue. Et lorsqu'une personne est mise à l'épreuve de ces manières et qu'elle continue à faire confiance à Jésus, cela montre que sa foi est réelle, que sa foi est vraie. Ce sont les épreuves qui le prouvent. Et nous pouvons alors voir qu'il ne s'agit pas simplement d'un jeu, d'une routine ou d'une formule religieuse.

Avant de reprendre notre discussions à partir de la Genèse, j'aimerais vous montrer la même vérité que celle que nous avons vu mais sous une forme pleinement développée. Je pense que dans ce cas, il est utile de voir la fleur dans son intégralité, puis de revenir en arrière et de regarder la graine. Je vais donc vous demander de vous tourner un instant vers 1 Pierre 1. Dans ce chapitre, Pierre parle bien entendu d'être mis à l'épreuve. C'est le livre qui parle de l'expérience du pèlerin, de la volonté de se laisser faire et tout cela. Vous verrez tout de suite qu'il s'agit de l'épreuve et du test de la foi. 1 Pierre 1:6-9 dit: « C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. »

1 Pierre 1:7 se termine avec, « lorsque Jésus Christ apparaîtra. » D'autres versions disent « lors de la révélation de Jésus-Christ. » Il est vrai, de façon ultime, que la vraie foi sera récompensée lorsque Jésus reviendra, lorsqu'Il apparaîtra. Mais il y a également un principe présent qui est associé à cette vérité future qui est « lors de la révélation de Jésus-Christ. » Lorsqu'Il reviendra sur Terre, vous verrez la révélation de Jésus-Christ finale et ultime. Lorsque vous Le voyez dans la Bible, vous avez également la révélation de Jésus-Christ. Chaque fois qu'Il se montre à vous dans la Bible, vous avez un avant-goût de la seconde venue. Chaque fois que vous étudiez la Bible et que Dieu vous montre Jésus, c'est la seconde venue. C'est comme un avant-goût de cela.

Ce passage parle du test de la foi. Les croyants sont mis à l'épreuve. Ils sont accablés par de multiples tests. Ils sont dans l'affliction. Ils sont persécutés. Et Dieu dit à travers Pierre: « l'épreuve de votre foi est plus précieuse que l'or périssable. » Maintenant, considérez ce principe dans le présent. Il se peut qu'actuellement, vous ne Le voyez pas dans la Bible. Pour un temps Il a caché Son visage. Il vous semble qu'Il est loin, mais vous êtes mis à l'épreuve et votre coeur dit: « Où est Dieu? Ne m'aime-t-il pas? Ne se soucie-t-Il pas de moi? Pourquoi ne répond-Il pas? Pourquoi ne m'aide-t-Il pas? » Vous êtes mis à l'épreuve parce que l'épreuve de votre foi est plus précieuse que l'or. Et lorsqu'Il se révélera enfin - et c'est là le point que je désire souligner - regardez à nouveau dans 1 Pierre 1:8: « lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse. »

Liez cela à l'affliction. Vous passez par une épreuve difficile et vous vous demandez où est le Seigneur. Vous vous demandez comment Dieu peut permettre cela et comment Il peut rester en retrait, presque comme un spectateur. Voici maintenant la question de fond à laquelle vous devez faire face. Vous dites alors: « Je ne Le vois pas. J'ai étudié, mais je ne Le vois pas. » En 1 Pierre 1:8 nous avons lu: « Lui que vous aimez sans l'avoir vu. » L'aimez-vous encore « en qui vous croyez sans le voir encore. » Le croyez-vous encore? C'est la question de base de la foi testée. La base de la foi éprouvée est que Dieu permet tout cela dans ma vie.

Je ne Le vois même pas, mais je L'aime quand même. Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde. Je suis toujours confus. Je n'ai aucune idée de la façon dont il faut mettre les choses ensemble, mais je continue à croire. C'est cela la question de fond de la foi testée. Nous trouvons ici la forme entièrement développée. Ainsi, la véritable preuve que votre foi est vraie, c'est que lorsque Dieu va à l'encontre de la chair, de la raison, de l'affection naturelle, lorsque Dieu vous fait attendre patiemment sur Lui, lorsque Dieu va à l'encontre de la vue, et lorsque Dieu semble loin, et que vous ne Le voyez pas - la question fondamentale est: « L'aimez-vous toujours? Lui faites-vous encore confiance? » C'est alors que vous voyez que votre foi est réelle. Si vous pouvez encore aimer le Seigneur et dire: « Je ne comprends pas, mais je Lui fais encore confiance », alors votre foi est réelle.

Retournons au livre de la Genèse parce que dans la suite de l'histoire que nous avons considérée dans notre précédente leçon, je vais essayer de vous montrer qu'après tout ce qu'Abraham a été appelé à traverser, il aime toujours Jésus, il a toujours confiance en Jésus, et il se réjouit d'une joie ineffable et glorieuse. Sauf que nous sommes dans l'Ancien Testament, et nous n'utiliserons donc pas exactement les mêmes mots, mais il s'agit de la même chose. L'aimez-vous encore? Lui faites-vous encore confiance? Même lorsque votre foi a été durement éprouvée?

Ce que je voudrais vous montrer dans cette leçon, ce sont les précieux résultats qu'apportent l'épreuve. Dieu fait venir un test dans votre vie pour montrer que votre foi est réelle, et que Sa réputation se répande sur la Terre. Tout cela est un témoignage. C'est là que Dieu obtient Sa renommée. Dieu fait venir des choses dans notre vie, nous brillons et les gens glorifient Dieu parce qu'ils voient que notre foi est réelle.



LA VRAIE FOI EST AGISSANTE

J'aimerais mentionner trois simples résultats comme conséquence à ces tests. Si ma foi est réelle, alors je verrai les résultats illustrés dans la vie d'Abraham au chapitre 22. Le premier résultat est que lorsque ma foi est vraie, elle sera agissante. Elle sera active et pas seulement passive. En d'autres termes, elle sera pleine d'oeuvres. En fait, si ma foi est réelle, il y aura tellement d'oeuvres que quelqu'un pourrait regarder ma vie et être tenté de me traiter de légaliste. Si vous vivez vraiment par une foi réelle, il y aura des oeuvres, et ces oeuvres seront mal interprétées par certains.

Le verset 22:15 dit: « L'ange de l'Éternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit: Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel! parce que tu as fait cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. » Remarquez le verset 22:16 qui dit: « parce que tu as fait cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique » et le verset 22:18 qui dit: « Parce que tu as obéi à ma voix. »

Laissez-moi vous suggérer un petit problème et ensuite ce que je pense être la solution. Il s'agit de la même alliance que Dieu a donnée à Abraham depuis le chapitre 12. Quand Il l'a donnée au chapitre 12, elle était inconditionnelle. Au chapitre 12, il n'y avait pas de condition, pas de « si. » Il a dit: « Je ferai de toi une nation. Je te bénirai. Je rendrai ton nom grand. Je bénirai ta descendance. Toutes les familles de la terre seront bénies à cause de toi. Je maudirai ceux qui te maudiront. » Il n'y avait pas de conditions, il n'y avait pas de « si. »

Il a répété cette promesse dans les versets 13:14-16 et, une fois encore, sans conditions. Il s'agit d'une alliance unilatérale inconditionnelle. Il s'agit de la pure grâce. Dieu avait dit qu'Il allait tout faire. Il avait dit qu'il donnerait tout cela aux descendants d'Abraham pour toujours. Et qu'Il rendrait ses descendants semblables à la poussière de la terre.

Il répète encore cette même alliance au chapitre 15, c'est une alliance inconditionnelle, c'est la pure grâce. Pas un seul petit doigt n'a besoin d'être levé par Abraham. Dieu a dit: « Je vais le faire parce que Je veux le faire. Je planifie de le faire, et Je vais le faire. » Dieu a redit la même chose.

Il répète encore l'alliance inconditionnelle au chapitre 17. Il a dit: « Je ferai de toi le père d'une multitude. Des rois sortiront de tes reins. J'établirai mon alliance entre toi et ta descendance pour toujours, en tant qu'alliance éternelle. Je serai ton Dieu. Tu seras mon peuple. » C'est de la pure grâce. Il n'y a pas de « si. » Chaque fois que Dieu répète Son alliance, elle est inconditionnelle.

Et, tout d'un coup, nous arrivons au chapitre 22. Il s'agit de la même alliance. Ce n'est pas une alliance différente. C'est exactement la même alliance avec presque les mêmes mots. Dieu dit: « Je vais te donner une postérité. Ta postérité sera comme les étoiles. Ta postérité sera comme la poussière. Chaque famille sera bénie à cause de ta postérité. » Mais cette fois, Dieu pose une condition. Il ajoute: « Parce que tu n'as pas retenu ton fils, je vais faire cela pour toi. » Vous direz donc sûrement: « Attendez une minute! Dieu n'avait-Il pas dit qu'Il allait faire tout cela sans condition? Et puis, tout d'un coup, il semble que Dieu récompense Abraham parce qu'il était prêt à sacrifier Isaac. » Le verset 22:18 dit: « Parce que tu as obéi à ma voix. » On dirait que l'alliance est devenue conditionnelle.



LA FOI SANS LES OEUVRES EST MORTES

Voici donc la question, Abraham fait-il cela par la foi ou par les oeuvres? Et la réponse est qu'il la fait par une foi agissante. Ce n'est pas par la foi ou par les oeuvres. C'est par la foi qui agit. Paul dit en Galates 5:6: « Car, en Jésus Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par l'amour. » En Éphésiens 2:10 le même Paul dit: « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » Il ne s'agit pas d'une question de foi ou d'oeuvres. Il s'agit d'une question de foi qui agit.

Connaissez-vous le passage de Jacques 2:17? Jacques 2:17 dit: « Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. » Ce n'est donc pas du tout de la foi car elle est morte. Le fruit de la foi, ce sont les bonnes oeuvres. Cela est également souligné par notre Seigneur Jésus. Notre Seigneur Jésus a dit dans Jean 5:36: « Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé. » Et Il a dit dans Jean 10:38: « Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. » C'est vrai pour chaque croyant. Dieu dit qu'ils verront nos bonnes oeuvres et glorifieront notre Père qui est dans les cieux. Ainsi, la foi, si elle est réelle, agit, et quand elle agit, elle agit de telle manière que l'alliance inconditionnelle semble conditionnelle. On dirait que c'est basé sur ce que l'on fait.

J'aimerais vous demander de prendre le livre de Jacques au chapitre 2. La raison pour laquelle je veux que vous voyiez ce passage est que Jacques parle de la même histoire que celle dont nous parlons. Jacques a pensé que ce serait une excellente illustration que d'utiliser Abraham et Isaac. Il a donc choisi Genèse 22. Jacques 2:21-23 dit: « Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel? Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s'accomplit ce que dit l'Écriture: Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. » Ce sont des mots étranges... justifié par les oeuvres. Était-ce de la foi ou des oeuvres? La réponse est que c'était « une foi qui agissait avec ses oeuvres. »

La foi agissante accomplit les Écritures qui disent: « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. » L'alliance de Dieu ne dépendait pas de la soumission d'Abraham. Elle ne dépendait pas de l'obéissance d'Abraham, de sa loyauté ou de sa fidélité. Dieu n'était pas en train de récompenser la soumission. Il s'agissait de la foi, et la foi d'Abraham agissait parce qu'elle était réelle. La vraie foi obéit. S'il n'y a pas d'obéissance, ne parlez pas de foi. Ce n'est pas une vraie foi. La vraie foi se soumet. Si vous ne vous ne vous soumettez pas, ne parlez pas de faire confiance à Jésus, car la vraie foi se soumet. Cela fait partie de la vraie foi. Le feu qui ne brûle pas n'est pas du feu. Le vent qui ne souffle pas n'est pas du vent. Si ce n'est pas mouillé, ce n'est pas de l'eau. Et la foi qui n'agit pas avec des oeuvres n'est pas la foi. C'est la nature de la foi que d'agir et si elle n'agit pas, ce n'est pas la foi.

La raison pour laquelle j'attire votre attention sur ce point est qu'il est facile d'être trompé à ce sujet, car nous nous efforçons de faire la différence entre la grâce et la loi, entre ce que Dieu fait et ce que l'homme fait. Les oeuvres peuvent-elles exister sans la foi? La réponse est oui. La foi peut-elle exister sans les oeuvres? La réponse est non. La foi ne peut exister sans les oeuvres, elle ne peut pas. Les oeuvres peuvent exister sans la foi, mais la foi ne peut pas exister sans les oeuvres car si elle est réelle, elle est agissante. La foi agit tout le temps. La foi sans les oeuvres n'existe pas. La foi sans les oeuvres est morte. Une foi morte n'est pas une foi du tout. Vous ne pouvez pas avoir la foi sans les oeuvres, ce n'est pas possible. La nature de la foi, ce sont les oeuvres. Le but de la foi est le Christ. L'objet de la foi est le Christ.

Ceci étant dit comment pouvez-vous dire avec vos yeux naturels si vous êtes en face d'oeuvres sans la foi ou d'oeuvres qui découlent d'une foi agissante? Comment pouvez-vous le dire juste en observant? Imaginons que quelqu'un soit généreux et gentil, qu'il pardonne et fait des sacrifices. Comment pouvez-vous dire avec vos yeux naturels en regardant les oeuvres si ce sont des oeuvres sans la foi ou des oeuvres qui découlent d'une foi agissante? La réponse est que vous ne pouvez pas le dire. Et c'est pourquoi nous devons être prudents parce que maintenant nous rentrons dans les motivations du coeur, et nous ne sommes pas appelés à juger les motivations!

Pour terminer le Sermon sur la montagne dans Matthieu 7, notre Seigneur Jésus a donné l'illustration de deux maisons. Imaginez-les côte à côte. Elles se ressemblent. Elle ont le même toit, les mêmes fenêtres et le même bardage. Tout est identique, à part ce que vous ne pouvez pas voir avec vos yeux naturels. L'une a des fondations, l'autre est construite sur le sol. L'une est sur la roche, l'autre sur le sable. Si vous regardiez simplement les deux maisons avec vos yeux, vous ne sauriez dire si l'une a une cave et l'autre non, parce que vous ne pouvez voir que ce qui se trouve au-dessus du sol. Selon notre Seigneur Jésus, quand verra-t-on la différence? La réponse est lorsque la tempête arrive, lorsque l'épreuve arrive. D'une des maisons Jésus a dit en Matthieu 7:25: « La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. » Et de l'autre, nous lisons en Matthieu 7:27: « La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande. »

La vraie foi fonctionne toujours. Elle obéit. Elle suit le Seigneur. Elle se soumet au Seigneur. De son côté Dieu, afin de montrer quelle foi est réelle et quelle maison est vraie, envoie les tempêtes. C'est le but du vent, de la pluie et des inondations. C'est pour montrer laquelle est la vraie. Le mercenaire est démasqué lorsque le loup arrive, parce que lorsque le loup arrive, le mercenaire s'enfuit. Le berger lui n'a pas peur. Son coeur est pour les brebis. Il combattra le loup. Si tout ce que vous aviez était Genèse 22, et que vous n'aviez pas Jacques 2, on pourrait penser que l'alliance de Dieu est conditionnelle et qu'elle dépend de l'obéissance d'Abraham. Jacques nous dit que non, ce n'est pas l'obéissance d'Abraham que nous voyons ici, mais nous voyons la foi d'Abraham qui a obéi. C'est l'oeuvre de sa foi. C'est sa foi qui s'est soumisse. C'est sa foi qui a obéi. C'est sa foi qui a suivi le Seigneur. C'est une foi qui était active. C'est une foi qui agissait. Abraham aurait pu manifester ces mêmes oeuvres sans la foi, mais cela n'aurait rien signifié. Il manifestait des oeuvres parce qu'il avait une foi vivante.



LA VRAIE FOI EST VICTORIEUSE

Un deuxième résultat est que lorsque ma foi est vraie non seulement elle sera agissante, mais j'aurai également la victoire. Avez-vous remarqué qu'aux versets 22:16-17, Dieu dit: « Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel! parce que tu as fait cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer. » Puis Dieu ajoute ceci: « et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. » C'est tout nouveau. Dieu n'a jamais mentionné cela dans les chapitres 12, 13, 15, 17 ou 18. Ici Dieu dit: « ta postérité possédera la porte de ses ennemis. » C'est un passage merveilleux! Ta postérité possédera la porte de ses ennemis. En d'autres termes, la victoire. Dieu avait déjà dit auparavant qu'Abraham aurait une postérité. Il avait déjà dit auparavant qu'elle serait multipliée. Il avait déjà dit auparavant que le monde serait béni par la postérité. Mais maintenant, pour la première fois, Dieu dit que la postérité aura la victoire et possédera la porte de ses ennemis.

Pourquoi Dieu évoque-t-Il cette vérité à ce stade? La réponse est que nous parlons maintenant d'une foi éprouvée, d'une foi réelle, d'une foi qui est agissante, d'une foi qui répond au Seigneur et qui fait confiance au Seigneur même lorsque tout semble aller à l'encontre de la nature et de la chair, de la sagesse humaine et de la vue. C'est une foi réelle, et elle est totalement soumise. Isaac représente au moins deux choses pour Abraham. Isaac représente probablement ce qu'Abraham avait de mieux. Il chérissait Isaac, c'était le fils issu des entrailles de Sara. Il chérissait Isaac. C'était le meilleur de ce qu'il avait. Isaac représentait aussi tout ce qu'Abraham avait. Et vous savez ce que je veux dire par là? Il aurait tout abandonné s'il avait pu garder Isaac. Quand il a donné Isaac, il a tout donné. Isaac était son tout.

Vous voyez, lorsque vous avez donné le meilleur de ce que vous possédez » et que vous avez tout donné, vous devez avoir la victoire. Il n'est pas possible de ne pas avoir la victoire si vous avez soumis à Dieu le meilleur de ce que vous avez et si vous Lui avez soumis tout ce que vous avez. Réfléchissez-y. Disons que vous Lui avez soumis le meilleur de vos possessions matérielles, quelles qu'elles soient. Vous l'avez remis au Seigneur, vous Lui avez soumis le meilleur de tous vos biens, et vous Lui avez même soumis tous vos biens. Eh bien, si c'est vrai, et que vous avez tout donné à Jésus, alors de quoi avez-vous peur? La tempête ne peut plus rien vous prendre. Vous avez déjà tout donné à Jésus. Le feu ne peut rien vous prendre. Le voleur ne peut rien vous prendre. De quoi avez-vous peur? De la rouille? De la corruption? Il n'est pas possible de ne pas avoir la victoire si vous avez tout donné au Seigneur et même le meilleur. Est-ce que vous possédez la porte de vos ennemis?

Il en est de même dans les relations humaines. Si vous avez remis vos proches au Seigneur, vos parents, vos conjoints, vos enfants, vos petits-enfants, vos amis et l'église de Dieu, si vous les avez vraiment donnés au Seigneur alors de quoi avez-vous peur? De la maladie? De quoi avez-vous peur? De la violence des autres hommes? Il n'y a rien à craindre si vous les avez réellement donnés au Seigneur. Vous possédez alors la porte de vos ennemis. C'est pour cette raison que Dieu évoque cela ici, c'est parce que c'est une foi éprouvée. Abraham était réel, et il avait fait confiance au Seigneur au sujet de son Isaac, ce qu'il avait de meilleur, de celui qui était le rire de sa vie, la joie de son coeur, son trésor et son tout.



COMME DIEU NOUS A DONNÉ CHRIST, Il NOUS DONNERA ÉGALEMENT LES AUTRES CHOSES AVEC LUI

Abraham était riche de beaucoup de choses. La Bible nous dit qu'il avait du bétail, des moutons, des chèvres, de l'argent et de l'or. Et il avait abandonné Isaac au Seigneur, celui qui était son tout. Pouvez-vous imaginer Dieu venir vers Abraham après cette expérience? Dieu vient voir Abraham et lui dit: « J'ai une autre demande à te faire. J'aimerais dix chèvres. » Pensez-vous qu'Abraham va se débattre, lever ses mains en l'air et dire: « Oh, quelle demande! Dieu veut dix chèvres. Je ne sais pas si je peux le faire. C'est un tel sacrifice. Dieu veut 30 moutons. Oh, mon Dieu, quelle demande! Imaginez, à avoir à donner 30 moutons! » Puis-je suggérer qu'une fois que vous avez donné Isaac, les chèvres sont un jeu d'enfant. Une fois que vous aurez donné Isaac, il ne sera pas difficile du tout de donner les moutons, de donner les vaches, le bétail et les boeufs. C'est facile une fois que vous avez donné Isaac.

Pensez-vous qu'Abraham devait lutter avant d'être prêt à donner toutes ces autres choses? Lorsque vous êtes prêt à donner le meilleur de ce que vous possédez, il va de soi que vous serez également prêt à donner le moins bon de ce que vous possédez. Si vous êtes prêt à donner mille euros, vous serez également être prêt à en donner dix, car la plus petite somme est incluse dans la plus grande.

Appliquons ce principe à un niveau plus élevé. Appliquez-le à notre Seigneur Jésus. Paul l'a fait. Romains 8:31-32 dit: « Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas aussi toutes choses avec lui? » Si Dieu est prêt à nous donner Jésus, comment ne nous donnera-t-il pas librement toutes choses? S'Il nous a donné le meilleur alors Il nous donnera également moins que le meilleur. Certains chrétiens s'épuisent à rechercher moins que le meilleur alors qu'ils ont le Christ! Avec Lui, ils obtiendront librement toutes choses.

Peut-être que vous vous dites: « Je ne suis pas sûr que Dieu va pourvoir à mes besoins. Je ne suis pas sûr qu'Il va payer les courses ce mois-ci ou me donner les vêtements dont j'ai besoin. Il ne me donnera peut-être pas le partenaire de vie, les opportunités dont j'ai besoin, les ministères que j'aimerais avoir, les dons spirituels ou le fruit de l'esprit, l'amour, la joie, la patience et un coeur qui pardonne. » La réalité est que s'Il vous a donné le Christ alors Il vous donnera tout avec Lui. Toutes les autres choses sont moins que Christ. Il vous a donné le meilleur de ce qu'Il possède lorsqu'il vous a donné Christ. Et maintenant, tout ce qu'Il peut faire, c'est vous donner tout en Lui. Je suis si triste pour ceux qui luttent avec la soumission parce qu'ils n'ont pas compris la simplicité de la foi.

Une fois que Dieu a mis Son doigt sur votre « Isaac », il n'y a rien que vous ne serez pas prêt à céder. Si vous laissez Dieu toucher à votre Isaac, à ce que vous avez de meilleur, à votre trésor, alors vous serez également prêt à donner tout le reste. Vous ne pouvez pas donner une partie si vous n'avez pas donné le tout, et beaucoup ont du mal avec cela.

Dieu a promis la victoire sur l'ennemi, de posséder la porte de ses ennemis. Laissez-moi revenir en arrière et clarifier cela. Ne pensez pas que la soumission est la clé de la victoire. Ce n'est pas le cas. Même une soumission qui ne pourrait pas être plus complète n'a pas une seule goutte de victoire en elle. Vous pouvez avoir des oeuvres sans foi, et vous pouvez avoir une foi qui agit. La soumission peut être une oeuvre sans foi. 1 Corinthiens 13:1-3 dit: « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien. »

Vous ne pouvez pas aller plus loin que cela. Imaginez que vous avez tout donné pour nourrir les pauvres et même votre corps pour être brûlé. Si vous n'avez pas d'amour, cela ne sert à rien. Je n'encourage pas la soumission. Je ne dis pas: « Vous devez vous rendre; donnez votre meilleur, donnez tout. » Non, je ne dis pas cela. Je dis: « Vous devez faire confiance à Jésus parce que la foi agit. » Si vous faites réellement confiance à Jésus, avec une vraie foi, alors vous donnerez le meilleur de ce que vous avez, et vous donnerez tout parce que la foi agit. Sinon, tout ce que vous allez faire, c'est de dire : « Je dois me soumettre davantage. » Mais cela ne sert à rien. La soumission peut exister sans que la foi en soit la source.

Voici ce que le prophète Michée suggère. Michée 6:6-7 dit: « Avec quoi me présenterai-je devant l'Éternel, Pour m'humilier devant le Dieu Très Haut? Me présenterai-je avec des holocaustes, Avec des veaux d'un an? L'Éternel agréera-t-il des milliers de béliers, Des myriades de torrents d'huile? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, Pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles? » Certaines personnes ont réellement sacrifié leurs enfants en tant qu'oeuvre, mais Dieu a rejeté cela.

La soumission n'est pas la clé de la victoire. Je vais peut-être m'attarder un peu plus sur ce point, car pendant des années, je me suis égaré sur ce sujet. Vous savez, dans mon coeur j'avais vraiment décidé de connaître le Seigneur. Durant ces premières années, j'ai tellement lutté pour connaître le Seigneur, et il semblait que chaque message que j'entendais m'encourageait à me soumettre davantage. On n'utilisait pas toujours le mot « soumission. » Parfois, on utilisait le mot « céder. » Parfois, on utilisait le mot « capituler. » Parfois, on utilisait le mot « consacrer. » Parfois, on utilisait le mot « dédier. » Parfois, on utilisait le mot « dédicacer. » Ils disaient : « Donnez-vous. Ne te retenez rien. Abandonnez-vous. »

Personne ne peut se soumettre pour se rapprocher de Dieu. Vous ne vous rapprocherez pas du Seigneur en vous soumettant. Mais si vous êtes proche de Dieu, alors vous serez capable de vous soumettre. Ce n'est pas la même chose. Vous ne vous rapprochez pas de Dieu en vous soumettant; vous vous soumettez parce que vous êtes proche du Seigneur. Ensuite vous posséderez les portes de l'ennemi. La vraie foi est agissante. Abraham n'est pas devenu spirituel parce qu'il était prêt à sacrifier son fils. Il était prêt à sacrifier son fils parce qu'il était spirituel. Il marchait déjà avec le Seigneur, et c'était sa foi qui agissait pour obéir à Dieu.

L'une de mes plus grandes craintes en tant que ministre de la nouvelle alliance, c'est ainsi que j'aime m'appeler, est que quelqu'un entende mon enseignement et se mette à penser: « Je ferais mieux de rentrer chez moi et de me soumettre davantage. » Je ne veux pas encourager quelqu'un à rentrer chez lui et à essayer de se soumettre davantage au Seigneur. C'est décentré. Le message de la nouvelle alliance est de faire confiance à Jésus, mais de Lui faire confiance avec une vraie foi, et une vraie foi agissante! Elle agit par amour, elle agit vraiment! La vraie foi se soumet, et l'abandon est le résultat de la confiance. Faites confiance à Jésus, et vous vous soumettrez. C'est là la différence entre la soumission qui n'est qu'une oeuvre et la soumission qui est le fruit d'une foi testée. Si je comprends l'inspiration du Saint-Esprit, c'est pour cette raison et c'est à ce moment-là que Dieu promet dans Genèse 22:17 que nous pourrons maintenant posséder la portes de nos ennemis à avoir la victoire.



LA VRAIE FOI A UNE CONFIANCE INÉBRANLABLE DANS LE SEIGNEUR

Très bien, laissez-moi vous donner un autre résultat. Non seulement si j'ai une vraie foi je vais agir, non seulement je commencerai alors à jouir de la victoire comme résultat de cette foi, mais le troisième résultat de la foi testée, est pour reprendre le passage de 1 Pierre, « L'aimez-vous encore? Croyez-vous toujours en Lui? Lui faites-vous toujours confiance? » J'aurai une confiance inébranlable dans le Seigneur. J'aurai une confiance inébranlable, un repos et une confiance dans le Seigneur. Considérez à nouveau les versets 22:4-5 qui disent: « Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. » Réfléchissez à cela. Abraham a dit: « Moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. » Comment était-il possible de revenir avec Isaac?

N'oubliez pas qu'elle était cette parole. Genèse 22:2 dit: « et là offre-le en holocauste. » Abraham s'attendait totalement à ce que le sang d'Isaac coule de son corps de sa propre main, mais plus encore, il ne s'attendait pas seulement à ce que Dieu ressuscite un corps qui avait été tué avec un couteau, il s'attendait à ce que Dieu ressuscite un garçon vivant à partir des cendres qui étaient sur l'autel. Abraham s'attendait à ce que son fils soit brûlé jusqu'à ce qu'il ne reste que des cendres. C'est ce qu'est un holocauste complet - rien que des cendres, rien que de la poussière. Telle était sa foi dans le Seigneur. Non seulement que Dieu ressusciterait un cadavre, mais que Dieu rappellerait Isaac des cendres de l'autel. C'est Hébreux 11 qui nous donne son raisonnement, Genèse ne le mentionne pas.

Voici ce que dit Hébreux 11:17-19: « C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. » C'est ce qui est passé par la tête d'Abraham. Il s'est dit: « Je le tuerai, je le brûlerai, et Dieu le ressuscitera d'entre les morts. » C'est je pense un miracle encore plus grand, que de créer la vie pour Adam, car Dieu a créé la vie en Adam à partir de rien. Abraham s'attendait à ce qu'Il ressuscite Isaac et fasse sortir la vie de la mort. Il est plus facile de faire sortir la vie du néant que la vie de la mort, que la vie des cendres. Abraham savait que le Seigneur allait pourvoir à ses besoins. Il avait dit à ses serviteurs qu'ils allaient monter sur la montagne et qu'il allait revenir. Il savait que Dieu allait pourvoir.

Les versets 22:7-8 disent: « Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. » L'hébreu dit: « Dieu va pourvoir Lui-même un agneau. » Il n'est pas clair si cela signifie que Dieu lui-même fournira ou si Dieu se fournira à lui-même, un agneau. Cela peut être l'un ou l'autre dans l'hébreu.

Ce qui est sûr c'est que c'est le langage de la foi. C'est le plus grand test qu'Abraham ait jamais eu. Il est sur le point d'offrir ce qu'il a de meilleur, et son tout. Et comment appelle-t-il cela? Le verset 22:5 dit: « Nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. » Il appelle cela de l'adoration. N'est-ce pas intéressant? Il appelle cela de la vénération. Il dit: « Nous allons adorer Dieu, et nous reviendrons. » Vous voyez, le culte est plus grand que le fait de chanter, de pleurer, de prier, de lever les mains et d'être reconnaissant. L'adoration, c'est la foi qui agit. Chaque fois que votre foi obéit, vous adorez. C'est pourquoi le Psaume 96:9 dit: « Adorez l'Éternel en sainte magnificence . » (Darby) Chaque fois que vous êtes saint, vous adorez. Chaque fois que vous vivez selon la justice, vous adorez. Chaque fois que vous obéissez à Dieu, vous vous prosternez. Chaque fois que, vous vous soumettez par la foi, cela fait partie de votre culte. Au sens figuré, la vraie foi, la foi éprouvée, la foi testée, a toujours les deux mains pleines. Dans une main, la vraie foi tient un couteau, et dans l'autre main, la vraie foi tient une torche. C'est cela la vraie foi.

Abraham a porté le couteau, et il a porté le feu. Ce sont les deux aspects. Abraham savait que la vraie foi - la vraie confiance inébranlable en Dieu - avait deux aspects - la mort et la résurrection. Les deux sont vrais. Abraham avait l'intention de prendre la vie de son fils Isaac, puis, après avoir pris cette vie, il avait l'intention de la réduire en cendres. Puis il a cru, que des cendres, Dieu allait faire renaître Isaac. C'était une foi extraordinaire. Frères et soeurs dans le Seigneur, chaque fois que vous croyez vraiment en Dieu, il y a la mort et la résurrection dans ce pas de foi. Chaque fois que vous croyez en Dieu, il y a mort et résurrection. Vous ne pouvez pas faire confiance à Dieu sans mourir à vos propres capacités et ensuite ressusciter à la puissance de Dieu. Chaque fois que vous faites confiance à Dieu, vous mourez à votre propre sagesse et vous ressuscitez à la sagesse de Dieu. Chaque fois que vous faites confiance à Dieu, vous mourez aux voies de ce monde et aux méthodes de ce monde et vous ressuscitez aux voies et aux méthodes de Dieu. Chaque fois que vous faites confiance à Dieu, vous mourez à vos propres ambitions et à votre propre plaisir et vous ressuscitez au plaisir et à la volonté de Dieu lui-même.

Ceci étant dit quand pensez-vous qu'Isaac était le plus précieux pour Abraham? Avant le test ou après le test? Les deux sont vrais, mais je pense qu'après le test, il est devenu beaucoup plus précieux. Dans un sens, je pense qu'Abraham n'a jamais vraiment possédé Isaac avant d'avoir accepté de l'abandonner, et qu'une fois qu'il l'a abandonné, Dieu le lui a rendu. Il y a des applications illimitées à cela. Nous ne possédons pas vraiment quelque chose tant que nous ne l'avons pas déposé sur l'autel. Et une fois que nous l'avons déposé sur l'autel, alors nous le possédons. Si nous ne l'avons pas abandonné au Seigneur, nous ne le possédons pas vraiment.

Il est vrai qu'au niveau terrestre nous n'apprécions pas réellement les choses jusqu'à ce que nous les perdions. J'entends beaucoup de gens parler de la santé, ils disent par exemple: « je n'ai pas réellement apprécié ma bonne santé jusqu'à ce que je sois malade pendant longtemps. » Ou bien : « Je n'ai pas réellement apprécié ma vue jusqu'à ce qu'elle commence à baisser » ou « mon ouïe jusqu'à ce que je commence à la perdre. » Ou bien encore « Je n'ai pas apprécié ma capacité à marcher jusqu'à ce que je ne puisse plus marcher. » Charles Spurgeon a dit: « Je n'ai jamais loué Dieu pour la capacité de me retourner dans mon lit sans douleur jusqu'à ce que j'aie la goutte. Et après avoir eu la goutte, j'ai appris à remercier Dieu pour la capacité de me retourner sans douleur dans mon lit. » Remerciez-vous Dieu de pouvoir vous retourner dans votre lit sans douleur? Vous voyez, jusqu'à ce que nous perdions quelque chose, nous ne l'apprécions pas réellement.

Je pense qu'au niveau spirituel, c'est peut-être ce que notre Seigneur Jésus avait à l'esprit lorsqu'Il a utilisé le mot très fort de haine. En Luc 14:26 Il dit: « Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » Je pense que ce qu'Il veut dire est: « jusqu'à ce que votre amour pour Moi soit si grand qu'à côté de lui votre amour pour les autres soit de la haine. » Je pense qu'il voulait dire : « Jusqu'à ce que tu l'aies déposé. » Je n'ai pas vraiment possédé mon épouse Lillian tant que je ne l'ai pas abandonnée au Seigneur. J'ai remis ma famille au Seigneur et maintenant je les ai. Vous voyez, rien ne peut arriver. Ils peuvent aller n'importe où. Ils sont à moi maintenant parce qu'ils sont à Lui. Sinon, vous devez lutter pour les protéger et les garder et tout le reste. Ainsi, en donnant Isaac, Abraham a reçu Isaac en retour. Vous n'aurez jamais rien tant que vous ne vous soumettez pas.

Chaque fois que Dieu envoie un test dans notre vie, Il nous appelle à mourir et à ressusciter. Abraham était prêt à croire que son fils se relèverait même des cendres. Encore une fois, j'attire l'attention sur le fait qu'il n'est pas fait mention de Sara ici. J'ai l'impression qu'il n'a pas pu le partager avec Sara, et je sais qu'il ne l'a pas expliqué aux deux serviteurs qui les ont accompagnés. Parce qu'ils n'auraient pas compris. Parfois, surtout quand ce que Dieu vous appelle à faire transcende la raison humaine, il vaut mieux mettre la main sur les lèvres et ne rien dire parce que de toute façon, ils ne comprendront pas. C'est une telle perte de temps que d'essayer d'expliquer les voies de Dieu. Et donc Abraham a simplement dit quelque chose comme: « Tout ce que vous devez savoir sur ce que je traverse est que, de mon point de vue, c'est un service d'adoration. Je vais adorer Dieu. C'est tout ce que je vous dirai. De votre point de vue, si vous regardez tout cela de l'extérieur, vous aurez des pensées sévères à l'égard de mon Dieu qui me commande de faire une telle chose. Vous aurez des pensées sévères sur le fait que je veuille faire une telle chose, et vous ne comprendrez pas. Ce sont les secrets de Dieu. Donc, parce que vous ne comprendriez pas, je ne vais pas vous l'expliquer. Tout ce que vous devez savoir, c'est que je vénère Dieu. Je reviendrai alors attendez ici. Vous ne pouvez pas venir avec moi. Je vais aller adorer le Seigneur.»

Abraham avait donc une vraie foi. Les tests de Dieu vont à l'encontre de la chair, de la raison, du temps et de la vue, c'est cela un test éprouvé. La foi d'Abraham a été éprouvée, elle était réelle, elle a fonctionné. Et parce qu'elle était réelle, il a eu la victoire. Et parce qu'elle était réelle, il avait cette confiance inébranlable dans le Seigneur.

Au verset 22:8, il avait dit à son fils: « Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. » Abraham n'avait aucun doute à ce sujet, alors quand tout était fini, il a donné un nom à la montagne. Vous souvenez-vous du nom qu'il lui a donné? Les versets 22:13-14 disent: « Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehovah-Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: À la montagne de l'Éternel il sera pourvu. » C'est ainsi qu'il a nommé le lieu. C'est comme ça qu'il l'a appelé, « l'Éternel y pourvoira. » L'un des mots les plus tendres pour désigner Dieu dans l'Ancien Testament est le mot Jéhovah. C'est le nom personnel de Dieu. Les érudits de l'hébreu nous disent que c'est le nom que Dieu utilise lorsqu'Il s'approche. C'est Son nom de salut, Jéhovah, JE SUIS CE QUE JE SUIS. C'est le Dieu du présent. Aucun nom que Dieu ait jamais utilisé ne l'a rendu plus proche de l'homme que Jéhovah. Mais ce nom, aussi merveilleux qu'il soit, est trop général, il est trop grand, il est trop large. Dieu a donc créé des mots composés avec Jéhovah pour pouvoir se rapprocher encore plus. Voici ces noms avec leurs références.

Genèse 22:14: « Jéhovah-Jiré », l'Éternel pourvoira.
Exode 15:26: « Jéhovah-Rapha », l'Éternel te guérit.
Exode 17:15: « Jéhovah-Nissi », l'Éternel ma bannière.
Lévitique 20:8: « Jéhovah-Maccaddeshem », l'Éternel te sanctifie.
Juges 6:24: « Jéhovah-Shalom », l'Éternel est paix.
Psaumes 23:1: « Jéhovah-Rohi », l'Éternel mon berger.
Jérémie 23:5: « Jéhovah-Tsidkenu», l'Éternel notre justice
Ézéchiel 48:35: « Jéhovah-Shammah », l'Éternel est présent.

Dieu dit donc d'abord: « Mon nom est Jéhovah. Je suis votre Dieu de salut. » Mais ensuite Il donne des noms composés comme Jéhovah-Jiré. Le mot « Jiré » est juste une forme du verbe « voir. » Comment faites-vous pour trouver (vision) à partir de provision? Eh bien, pensez simplement au mot. On y retrouve le terme « pré-vision », voir à l'avance. Dieu peut pourvoir parce qu'Il voit à l'avance. La provision a donc à voir avec la vision. Morija signifie la terre de la vision. Ainsi Abraham a simplement pris tout cela ensemble et a dit: « Dieu pourvoira » Au verset 22:14, Abraham dit: « À la montagne de l'Éternel il sera pourvu. » Voilà ce que cela signifie littéralement. « Dieu pourvoira, Il y veillera. » Ce qui était vrai là-bas peut également être appliqué au Mont du Calvaire. À la montagne du Seigneur, Il y pourvoira, Il y veillera. En effet Dieu a pourvu sur le Mont du Calvaire.

Avant de quitter ce récit, j'aimerais vous partager une dernière chose, et puis nous conclurons. Genèse 22:10-12 dit: « Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. »

Ce sur quoi je veux attirer votre attention, c'est sur cette dernière minute. Parfois, Dieu vous appellera à faire quelque chose et, à la dernière minute, vous n'aurez pas à le faire parce que Dieu veut vous montrer si vous êtes vraiment prêt à le faire ou non. Permettez-moi de vous donner un petit témoignage à ce sujet. Lorsque j'étais étudiant à l'institut Biblique Moody, j'ai failli être renvoyé parce que j'ai refusé d'aller à une conférence missionnaire. En fait, j'ai menti. Je me suis inscrit, mais je n'y suis jamais allé et je me suis fait prendre. Ils m'ont alors demandé pourquoi je ne voulais pas aller à la conférence missionnaire. C'était à l'époque où j'avais peur de Dieu, en effet j'avais peur que si je m'y rendais, Dieu allait violer ma volonté, et qu'Il me forcerait à faire quelque chose que je ne voulais pas faire comme aller en Afrique et apprendre une langue étrangère. J'avais une peur bleue de me soumettre à Lui.

Lorsque je suis arrivé à l'école Biblique de Columbia et que le Seigneur a commencé à me remettre la tête sur les épaules, j'ai voulu faire face à l'appel pour la mission. Je ne l'avais jamais affronté parce que je fuyais sans cesse cela. J'étais sur le point d'obtenir mon diplôme, mais je n'avais jamais vraiment fait face à l'appel pour la mission. Nous avions un cours d'anthropologie, et dans le cours d'anthropologie, nous devions faire une ethnographie sur un peuple et j'ai choisi les Esquimaux du Nord. Je me suis dit que ce serait intéressant d'étudier les Esquimaux du Nord. Et plus j'étudiais les Esquimaux du Nord, plus j'avais un penchant pour eux. Et j'ai pensé: « Oh, non! On va aller en Alaska!  Et ça m'a fait peur. » Et plus je faisais mon devoir, plus j'avais peur.

Nous étions sur le point d'être diplômés sans jamais avoir eu de conférence missionnaire. Et un jour le président de l'école a dit: « Nous allons annuler les cours pendant trois jours la semaine prochaine parce que, trois missionnaires sont arrivés à l'improviste. Ils n'étaient pas prévus, mais nous allons avoir une conférence missionnaire spéciale. » Et devinez d'où venait l'un d'entre eux? Vous l'avez bien compris. Du nord de l'Alaska, d'une mission qui travaillait en Alaska. Et j'ai alors dit à mon épouse: « Lillian, on est morts ! On est morts ! » Elle a passé les semaines suivantes à chercher une rallonge qui irait depuis Caroline du Sud jusqu'en Alaska pour sa couverture électrique. Bref, ce qui s'est passé, c'est que, bien entendu j'ai été convaincu et j'ai parlé aux missionnaires. Et, bien sûr, Lillian et moi nous nous sommes inclinés devant Dieu pour devenir missionnaires dans le nord de l'Alaska. Nous avons signé les papiers, nous avons rempli les formulaires. Nous avons demandé - parce que nous étions maintenant diplômés - à devenir missionnaires dans le nord de l'Alaska.

Tout cela s'est passé il y a de nombreuses années et j'attends toujours encore des nouvelles de ce conseil de mission. Ils n'ont jamais répondu. J'ai été libéré dans mon coeur de ce fardeau. Je crois que c'est exactement ce que Dieu a fait ici. Je devais être prêt à partir, mais Dieu ne s'attendait pas à ce que je parte, Il ne m'a pas appelé à y aller. Mais je vous promets que nous étions prêts. Nous avions prévu de partir, et je pensais que nous allions partir. Mais Dieu a libéré mon coeur. Parfois, Dieu vous appellera à être volontaire et Dieu peut venir ou ne pas venir à la dernière minute. Là n'est pas le sujet important. La sujet important est que la vraie foi est prête à aller jusqu'au bout avec le Seigneur. La vraie foi fonctionne. N'essayez pas de le faire sans foi ou ce sera une perte de temps, et Dieu le rejettera si c'est l'oeuvre de la chair. N'essayez pas de vous soumettre dans la chair. N'obéissez pas à Dieu dans la chair. Ne cherchez pas la volonté de Dieu dans la chair. Faites simplement confiance à Jésus. Si vous faites confiance à Jésus, vous obéirez. La foi fonctionne! Vous aimerez. Vous vous soumettrez. Vous céderez. Vous serez prêt à sacrifier votre Isaac.

Prions:

Père céleste, merci beaucoup de nous avoir montré et enseigné la foi qui agit à travers Abraham. Seigneur, nous désirons être vrais, nous ne voulons pas simplement faire semblant, parler de confiance et parler de repos. Nous savons, Seigneur, que Tu vois la foi, que Tu l'acceptes et qu'elle est comptabilisée comme justice. Nous prions donc pour que nous nous attachions à nouveau à Christ, pour que nous nous abandonnions à Toi, pour que nous T'obéissions, pour que nous Te donnions tout. Nous prions que Tu puisses manifester cela en nous. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

Genèse 39