GENÈSE #33 - SODOME ET GOMORRHE

(Genèse 19:1-38)

Par Ed Miller

Bonjour et bienvenue dans notre trente-troisième leçon sur ce merveilleux livre de la Genèse.

Prions

Père céleste, nous Te remercions pour le Saint-Esprit qui est dans notre coeur et qui sonde les profondeurs de Dieu afin que nous connaissions les choses du Christ. Nous Te demandons ce soir de nous recentrer sur le Seigneur Jésus. Nous Te remercions pour chaque partie de Ta Bible, et plus particulièrement pour le chapitre 19 de la Genèse. Merci de nous guider, dans notre communion, notre méditation et notre discussion autour de ces précieux versets. Nous Te remercions, parce que lorsque nous tournons nos yeux vers le Seigneur, les choses de cette Terre s'estompent, et nous sommes libérés. Seigneur, guide-nous alors que nous méditons dans Ta Parole. Nous Te rendons grâce au nom précieux de Jésus, amen.



RÉSUMÉ

Nous sommes en train d'examiner le huitième événement sur les douze de la vie d'Abraham, le père de la foi, qui nous est rapporté dans le livre de la Genèse. Ce huitième événement, que nous appelons la foi qui intercède, est illustré dans les chapitres 18 et 19, par la destruction de Sodome, Gomorrhe, Tseboïm et Adma par le feu et le soufre que le Seigneur a fait descendre du ciel. Vous vous souvenez, le Seigneur a rendu visite à Abraham, avec ses deux anges assistants. Suite à ce temps de communion, Abraham a commencé à répandre son coeur pour les villes condamnées et en particulier sur Sodome et Gomorrhe.

C'est la prière dont nous avons parlé lors de notre précédente leçon. Dans sa prière Abraham a dit: « S'il y a cinquante justes, épargneras-Tu la ville? Quarante-cinq? Quarante? Trente? Vingt? » Et il est descendu jusqu'à dix. C'était la foi illustrée par le père de la foi - la foi d'intercession - qui naît d'une union avec Dieu, d'une révélation de Dieu Lui-même. Abraham a profité d'une douce communion avec le Seigneur. Au verset 18:17 Dieu dit: « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire? » En d'autres termes, faire venir un jugement sur la Terre. Dieu partage Ses desseins avec ceux qui sont Ses amis. C'est après que Dieu a déchargé Son coeur à Abraham qu'Abraham a pu décharger son coeur à Dieu. C'est toujours comme cela que ça se passe. D'abord, Dieu se révèle et ensuite, vous pouvez vous décharger sur Lui. Vous ne pouvez pas tout simplement décider qu'à partir de maintenant, vous serez un intercesseur, et ensuite aller essayer d'intercéder. Les choses ne fonctionnent pas comme cela. D'abord, il y a la révélation de Dieu, et ensuite, il y a ce fardeau d'intercession. Nous avons consacré notre dernière session à cette merveilleuse prière.

Lorsque nous avons débuté notre discussion sur Abraham, le père de la foi, à la fin du chapitre 11, nous vous avons dit qu'une grande partie de sa vie était liée avec la vie de son neveu, la vie de Lot. Les événements de leur vie s'entrecroisaient dans les deux sens. Cela fait un moment que nous n'avons pas examiné Lot, car Abraham est parti de son côté, et nous avons donc étudié Abraham. Mais si l'on considère l'ensemble du tableau, on remarque que plusieurs fois leurs vies se rejoignent puis se séparent. Chaque moment où elles se touchent devient alors très instructif parce que Dieu nous illustre alors le contraste entre Abraham le pèlerin et Lot le colon.

Dieu nous appelle à être des pèlerins comme Abraham, le père de la foi, et non des colons comme Lot. Abraham, dit la Bible, était un ami de Dieu. Lot n'était pas un ami de Dieu. Lot était un ami de ce monde. Ce que Dieu entend par pèlerin est décrit dans le verset 12:8 qui dit: « Il se transporta de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient. Il bâtit encore là un autel à l'Éternel, et il invoqua le nom de l'Éternel. » La tente et l'autel sont les caractéristiques du pèlerin. La tente décrit la relation du pèlerin avec ce monde. Il ne fait que passer. Il est un voyageur. Il est un étranger. Il a une tente. L'autel décrit sa relation avec Dieu. Il est uni au Seigneur par un substitut, par le sacrifice du sang. Tout au long de cette histoire, vous voyez la tente et l'autel.

Vous ne voyez pas cela dans la vie de Lot, car c'est le contraire qui est vrai. Abraham était un ami de Dieu. Lot était un ami du monde. Voici la forme pleinement développée de ce qu'est un colon. Jacques 4:4, dit: « Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Ceci étant dit, diriez-vous que Lot était un ami du monde? La réponse est oui, il l'était. Il était également un ennemi de Dieu en ce qui concerne la communion, la relation avec Dieu. Il était un ennemi de Dieu et avait une inimitié contre Dieu.

La raison pour laquelle j'évoque cela, c'est parce que maintenant, au chapitre 19, Lot revient sur le devant de la scène. Nous ne l'avons pas vu depuis son sauvetage - son sauvetage dramatique au chapitre 14 - et maintenant nous allons le revoir pour la dernière fois. Ce que nous allons considérer dans cette leçon est le dernier triste épisode de ce qu'est la vie de colon. A quoi ressemble un colon? Eh bien, regardez-le à la fin de ce récit, et vous verrez à quoi il ressemble. C'est de cette façon que nous devons étudier Lot.

Nous ne pouvons pas vraiment étudier la destruction de Sodome et Gomorrhe sans étudier Lot et sa famille, parce que Dieu a écrit l'histoire autour de Lot et de sa famille et que la prendre à part revient à passer à côté du coeur de Dieu et de de ce que souligne le Saint-Esprit. Ce chapitre contient des leçons impressionnantes pour les colons. Est-ce que Dieu écrit cette histoire (le récit de Sodome et Gomorrhe) uniquement pour avertir les colons (les chrétiens) de ne pas s'installer dans ce monde? La réponse est non. L'enseignement qu'elle nous apporte est plus large que cela. C'est une partie de l'histoire, mais ce n'est pas tout. L'histoire de Sodome et Gomorrhe en fait partie. Le récit de Genèse 19 a été conçu par Dieu pour avertir les pécheurs du jugement effroyable, du jugement rapide de Dieu. 2 Pierre 2:6 dit: « s'il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir. » Cela ne pourrait pas être plus clair. Il ne pourrait pas y avoir de mots plus clairs que cela. Vous avez donc ici l'interprétation inspirée de Dieu de Genèse 19, du moins en partie. Il s'agit d'un avertissement pour les impies. Rappelez-vous, qu'impie signifie pas comme Dieu. C'est ce que signifie le mot impie.

À quelque degré que ce soit dans votre vie, où vous n'êtes pas comme Dieu, vous êtes impie. Parfois, nous limitons simplement cela à des péchés graves et nous disons: « Cette personne est impie parce qu'elle a commis ces terribles péchés. » Chaque fois que vous n'êtes pas conforme à Jésus, vous êtes impie à un certain degré. Or, Dieu a jugé ces deux villes parce qu'elles étaient impies. Cela est tout particulièrement vrai à cause du péché dégoûtant qui porte maintenant le nom du lieu qui a été détruit. C'est à dire Sodome. Je veux parler de la sodomie. Il n'y a aucun doute là-dessus. C'est de là que tout est venu.

La destruction de Sodome et Gomorrhe était une image très forte de la colère de Dieu contre ce péché particulier. Jude 1:7 dit: « que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel. » C'est l'explication que donne le Nouveau Testament du chapitre 19 de la Genèse. C'est une image de l'enfer. Lorsque le feu et le soufre sont tombés du ciel sur Sodome, Gomorrhe, Adma et Tseboïm, c'était l'image que Dieu donnait de l'enfer. La première mention du feu et du soufre dans la Bible se trouve ici même, en Genèse 19:24 qui dit: « Dieu fait pleuvoir le feu et le soufre sur Sodome et Gomorrhe. » Jude nous dit que c'est une image de la punition du feu éternel. La dernière fois que cela est mentionné dans la Bible, c'est dans Apocalypse 21:8 qui dit: « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » Il ne s'agit donc pas de mon idée brillante. C'est Dieu qui dit que c'est une image de l'enfer. C'est Sa propre interprétation.

Jude mentionne maintenant ce péché particulier qui se manifeste sous la forme de l'homosexualité, du lesbianisme, de la sodomie et de la perversion. Mais ce n'est pas le seul péché mentionné pour lequel Dieu a jugé Sodome. En fait, ce n'est probablement que le couronnement de l'expression de leur coeur dépravé. Voici trois autres passages des prophètes qui énumèrent les péchés de Sodome. Vous allez être étonnés par les péchés que je vais énumérer. Je vais lire des textes au sujet de Sodome, mais vous ne pensez pas à Sodome, pensez à la situation de votre nation. Et demandez-vous si vous êtes dans une situation semblable.

Le premier verset est Ésaïe 3:9 qui dit: « Et, comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme! Car ils se préparent des maux. » N'est-ce pas une chose étonnante? Quand un peuple va si loin qu'il n'essaie plus de cacher son péché, quand il l'exhibe et qu'il n'en a pas honte, Dieu dit que c'est le moment du jugement. C'est ce que dit Ésaïe 3:9.

Ézéchiel 16:49-50 dit: « Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j'ai vu cela. » N'est-ce pas une liste intéressante? Il ne mentionne même pas la sodomie. Peut-être que vous pensez que Dieu a jugé Sodome et Gomorrhe à cause de la perversion de la chair. Ici cela n'est même pas mentionné. Ézéchiel mentionne l'orgueil, la prospérité, l'insouciante sécurité et l'égoïsme. Est-ce que cela peut également décrire votre pays?

Jérémie ajoute trois autres péchés pour lesquels Dieu a jugé Sodome. Jérémie 23:14 dit: « Ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge; Ils fortifient les mains des méchants, Afin qu'aucun ne revienne de sa méchanceté; Ils sont tous à mes yeux comme Sodome, Et les habitants de Jérusalem comme Gomorrhe. » Nous voyons ici que le système judiciaire aide les criminels et que personne ne s'est détourné de sa méchanceté. Ils ne se sont pas repentis. Voici les listes de péchés que la Bible mentionne.

J'attire votre attention sur ce point afin que vous n'ayez pas l'idée que beaucoup de gens ont, que Dieu a jugé Sodome et Gomorrhe uniquement à cause de l'homosexualité. C'est une partie de la raison - une grande partie - mais la Bible dit aussi que Dieu les a jugés pour leur fierté, leur arrogance, leur prospérité, leur insouciance, leur égoïsme, leur hypocrisie, leur tolérance du péché et leur coeur impénitent. Ce sont des choses qui sont également présentes dans nos pays et cela va en augmentant. Si cette révélation ne vous incite pas à intercéder comme Abraham l'a fait, alors vous devriez vous présenter devant Dieu et demander au Saint-Esprit de sonder votre coeur. Nous devrions prier pour notre pays, surtout à la lumière de ces événements.

En un mot, Sodome et Gomorrhe, Adma et Tseboïm étaient des nations impies. Elles ne ressemblaient pas à Dieu. La Bible dit que l'incinération de ces quatre villes est une image du jugement de Dieu sur les impies. Les puritains n'étaient pas connus comme des prêcheurs de feu et de soufre. Ce n'est pas comme cela qu'on les appelait, mais des prédicateurs du feu de l'enfer et du soufre. Ce n'est pas trois choses. Ce n'est pas l'enfer, le feu et le soufre. C'est le feu de l'enfer et le soufre parce qu'ils ont vu la réalité. Donc ils n'ont pas prêché le feu et le soufre. Ils ont prêché le feux de l'enfer et le soufre, parce qu'ils ont pris au sérieux les grands avertissements de Dieu contre le péché. Plus tard, les prédicateurs méthodistes qui ont parcouru les États-Unis ont repris une partie de la doctrine du feu et du soufre, et ils se sont nommés eux-mêmes des prédicateurs capables de les faire tomber. Ils n'avaient pas peur de dire que Dieu était en colère contre le péché et qu'il y avait un jugement à venir. Ils prétendaient que c'était une motivation légitime pour effrayer les gens. Et ils disaient que Jean Baptiste avait également agit ainsi lorsqu'il dit par exemple en Matthieu 3:7: « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? » Ces prédicateurs d'antan n'avaient pas peur de mentionner le jugement, le feu, la colère et l'enfer.

Une telle prédication n'est pas en vogue à notre époque. Nous avons en quelque sorte peur de cela. Nous désirons parler de l'amour de Dieu, de la compassion de Dieu et de toutes ces choses. L'une des raisons est qu'une grande partie de cette prédication sur le feu de l'enfer et le soufre a plongé les gens dans la terreur et dans la frénésie. En d'autres termes, ils étaient effrayés à mort lorsqu'ils étaient exposés aux paroles de ces prédications. Et ensuite, généralement, lorsqu'ils se repentaient parce qu'ils voyaient clairement leurs péchés et voyaient clairement où leurs péchés allaient les entraîner, ils venaient véritablement au Seigneur. Il y avait beaucoup d'émotion associée à ces anciennes réunions. Les gens tombaient, s'évanouissaient, étaient secoués, dansaient, riaient, couraient, roulaient, aboyaient, chantaient et faisaient toutes sortes de choses. Une publicité pour une réunion sous tente que j'ai dans un magazine, dit ceci: « Venez à la réunion dans notre camp. Faites l'expérience de cris perçants et de sourires célestes. » De nos jours cela est en quelque sorte repoussé car associé à de l'émotivité et du sensationnalisme. Nous ne désirons pas entendre des prédications négatives. Nous ne désirons pas entendre parler de la colère de Dieu, nous désirons entendre parler de l'amour incroyable de Dieu.

Eh bien, je crois qu'il faut prêcher sur l'amour de notre Seigneur. Quelle plus grande démonstration d'amour pouvez-vous avoir que la croix? Dieu a dit que c'était la démonstration de l'amour de Dieu. Qu'est-ce que la croix? Vous voyez, c'est le jour où le feu, le feu de l'enfer et le soufre sont tombés sur la personne du Seigneur Jésus au lieu de tomber sur le pécheur. Vous ne pouvez pas prêcher l'amour de Dieu sans prêcher le feu de l'enfer et le soufre. En fait, il y a eu plus de jugement versé sur la croix que sur Sodome et Gomorrhe, Adma et Tseboïm. Bien plus! Parce que le jugement de Sodome et Gomorrhe était mêlé de miséricorde. En effet, certaines personnes en ont été sauvées. Une ville entière a été épargnée. Mais le jugement qui s'est abattu sur Jésus, notre substitut, n'était pas assorti de miséricorde. C'était un jugement sans appel. C'était le feu de l'enfer et le soufre. Alors, quand les gens parlent de l'amour de Dieu, vous devez y croire. Mais vous ne pouvez pas dissocier l'amour de Dieu, du feu de l'enfer et du soufre parce que Dieu les a liés ensemble.

En tant qu'enseignant de la Parole de Dieu, je ne rendrais pas justice à Genèse 19 si je ne parlais que du colon, car Dieu me dit que ce chapitre est destiné à avertir les impies que le jugement va venir. C'est une grande partie de ce tableau d'ensemble. La destruction de Sodome et Gomorrhe restera pour toujours une métaphore perpétuelle du jugement à venir de Dieu sur les impies et également une image du feux de l'enfer.

Dans le chapitre 19, il y a deux faits dans cette histoire qui devaient vraiment impressionner les impies. L'un d'eux est l'aveuglement qu'ils avaient. Avez-vous remarqué cela au verset 19:11? Ce verset dit: « Et ils frappèrent d'aveuglement les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, de sorte qu'ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte. » Je ne sais pas si vous avez essayé d'imaginer ce que c'était. J'ai pensé que Dieu aurait pu utiliser la paralysie au lieu de la cécité, et que cela aurait été tout aussi efficace, car si Dieu vous frappe de paralysie, vous ne pouvez pas attraper Lot. Dieu aurait pu faire cela. Mais Il ne l'a pas fait. Il a utilisé la cécité, et je pense que c'est parce que la cécité illustre une réalité.

Personnellement, je n'ai pas de problème avec cela, mais je ne pense pas que c'était littéral. Certaines personnes le pensent. C'est tout à fait possible. Je ne pense pas que, tout à coup, ils ne voyaient plus rien et qu'ils tâtonnaient pour ne pas trébucher les uns sur les autres. Je pense qu'ils pouvaient encore voir - un peu comme la cécité à l'époque d'Élisée quand il a conduit toute une armée dans un piège et qu'ils pouvaient encore voir - mais ils ne pouvaient pas voir le piège. Je pense que c'était ce genre d'aveuglement. Je pense que si j'étais là et que, tout à coup, j'étais frappé de cécité, je saurais qu'il y a une autre puissance, et je voudrais rentrer chez moi. Je n'aurais pas continué à essayer. Ils étaient aveugles, et ils continuaient à essayer de trouver la porte, mais ils ne la voyaient pas. Je pense que Dieu la leur cachait. Peut-être qu'elle était déformée. Peut-être qu'ils pouvaient la voir et ne pas la voir en même temps! Je ne comprends pas tout, mais je sais que nous avons là une image étonnante. Voici toute une population qui est à la veille de sa perte. Tout sera fini demain, mais ils sont encore si aveugles, et dans leur aveuglement, ils continuent à être poussés par la convoitise de la chair. Ils font cela jusqu'à la fin. Le jour de leur perte, ils sont encore aveugles. Quel avertissement cela est pour tous les non-croyants!

L'autre fait est ce que j'ai d'abord pensé être une ligne de temps.

• Verset 19:1: « Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir »
• Verset 19:4: « Ils n'étaient pas encore couchés. » Cela vous indique que c'était dans la nuit, avant qu'ils ne se couchent.
• Verset 19:15: « Dès l'aube du jour. »
• Verset 19:23: « Le soleil se levait sur la terre. »
• Verset 19:27: « Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de l'Éternel. »

Je pensais que toutes ces références étaient données pour nous indiquer la séquence des événements. C'était l'aube, puis le soleil s'est levé, puis l'on s'approche de midi, et ce genre de choses. Mais je pense que tout ce discours sur le soleil qui s'est couché, qui s'est levé et qui brille n'avait pas pour but de nous dire quelle heure de la journée il était. Je ne pense pas du tout que ce soit là Son but. Je pense que ce qu'Il veut dire, ce n'est pas que c'est le matin, mais Il a continué à attirer l'attention sur le soleil afin de dire que le soleil brille. En d'autres termes, c'est une belle journée. Il ne pleuvait pas. Il n'y avait pas de nuages d'orage dans le ciel. Il n'y avait rien qui puisse faire penser à un jugement imminent.

C'était simplement une belle journée. Personne ne s'est réveillé en disant: « Waouh! Regardez le temps qu'il fait dehors. Je parie que c'est notre dernier jour sur Terre. » Ils n'en avaient pas la moindre idée. Je pense que Dieu voulait illustrer le fait que c'était une belle journée, et que le jugement allait venir un jour semblable, de façon rapide et inattendue. Cela viendra de façon soudaine et sans prévenir. Vous vous réveillerez un beau jour et, tout d'un coup, le feu de Dieu tombera juste du ciel. C'est ainsi que Jésus l'a utilisé quand il a parlé des jours de Sodome, des jours de Lot, des jours de Noé, afin d'illustrer la rapidité et l'inattendu. Les gens ne savaient rien jusqu'à ce que le déluge arrive et les emporte tous. C'est quelque chose rapide qui les a anéantis. Cela fait partie de l'avertissement aux impies, les gens aveugles et pressés de pécher jusqu'au bout, jusqu'au jour de leur perte. Le jugement est venu de façon soudaine et inattendue. Le soleil s'est levé dans le ciel, ils pensaient que ce serait une belle journée. Mais cela n'a pas été une belle journée, la journée s'est terminée avec de la fumée et des cendres, car le jugement de Dieu est tombé.

Cela est donc une partie du tableau. Mais ce n'est pas tout. Car en se référant à ce chapitre, notre Seigneur Jésus a dit en Luc 17:32: « Souvenez-vous de la femme de Lot. » Il ne dit donc pas seulement: « Souvenez-vous du feu, souvenez-vous de l'aveuglement, souvenez-vous du péché, souvenez-vous de leur impiété, souvenez-vous de la rapidité du jugement », mais Il veut aussi que nous étudions Genèse 19 pour nous souvenir de la femme de Lot. C'est une partie de l'image. En fait, souvenez-vous de Lot. Luc 17:28-30 dit: « Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de souffre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra. » Et ainsi Dieu dit: « Souvenez-vous aussi de Lot. Souvenez-vous de la femme de Lot. Souvenez-vous de Lot. » Il y a tant de choses à voir dans ce chapitre! Tant de choses à apprendre! Tant de choses à retenir! Il y a tant de tableaux que Dieu a peints dans Genèse 19!

Nous aimerions nous concentrer sur la grande importance de Lot et de sa famille dans le livre de la Genèse. Nous devons nous souvenir de Lot, le colon et de sa famille. Nous en sommes maintenant à notre dernière considération de ce qu'est un colon. Dieu nous a appelés à être des pèlerins, pas des colons, des amis de Dieu, pas des amis du monde. Si nous vivons comme des pèlerins, notre vie ressemblera à celle d'Abraham. Si nous vivons comme des colons, notre vie ressemblera à celle de Lot.

Nous en sommes à la leçon trente-trois de notre étude de la Genèse. Dans la leçon vingt-trois, nous avons fait un survol de la vie de Lot, et à ce moment-là, j'ai suggéré quatre caractéristiques que l'on retrouve chez le colon. J'aimerais vous les énumérer à nouveau. Premièrement, un colon est quelqu'un qui vit par la vue et non par la foi. Deuxièmement, un colon est quelqu'un qui est pris entre deux mondes et qui est totalement misérable. Son âme de juste est tourmentée de jour en jour, il n'a pas de paix en lui. Troisièmement, un colon est quelqu'un dont les racines s'enfoncent progressivement, de plus en plus profondément et s'enchevêtrent de plus en plus dans les choses de cette Terre jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'échappatoire. C'est progressif. Et, enfin, un colon est quelqu'un qui se trouve toujours dans une position où il a besoin d'être secouru par le pèlerin. Il est constamment dans le pétrin, il a constamment besoin que le pèlerin prie pour lui et le secoure.

Dans cette leçon nous allons nous pencher sur la dernière caractéristique de la vie des colons. C'est à mon avis, probablement la plus triste de toutes. Je veux vous montrer à travers Genèse 19 la dernière caractéristique du colon. Elle peut être résumée en ces termes, le colon est un perdant. C'est un perdant. Quand tout est fini, il a tout perdu. Tout n'est que cendres, tout n'est que fumée, c'est du gaspillage, c'est de la vanité. Tout ce pour quoi il a vécu, tout ce qu'il a accompli, tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a poursuivi, tout est brûlé. Rien n'est sauvé. Nous entendons beaucoup parler de nos jours de burn-out. Vous ne trouverez jamais une meilleure illustration biblique du burn-out que celle de Lot. Le légaliste, le colon, est toujours épuisé. Lot et sa famille étaient épuisés.

La vie de Lot, c'est l'histoire d'un homme qui a commencé comme le compagnon d'un pèlerin. Il a marché avec le père de la foi. C'est ainsi que tout a commencé. Ils marchaient main dans la main, foulée après foulée, pas après pas. Mais bientôt, leurs chemins se sont séparés. Abraham a pris un chemin pour vivre son amitié avec Dieu. Lot a pris un autre chemin pour vivre son amitié avec le monde. Et le dernier aperçu que nous avons de cet homme qui a commencé comme compagnon de l'homme de foi, est lorsqu'il est assis dans une grotte sombre sur le flanc d'une colline. C'est la dernière image que nous avons de Lot dans la Bible. Il est sans ami, tout seul, brisé et sans rien.

Permettez-moi de commencer en vous donnant un petit arrière-plan, puis nous examinerons la dernière caractéristique du pèlerin, de celui qui a tout perdu. La dernière fois que nous avons vu Lot, c'était au chapitre 14 de la Genèse, lors de la guerre des neuf rois, la première guerre entre les hommes mentionnée dans la Bible. La première guerre mentionnée dans la Bible est bien sûr celle de la semence de la femme en guerre contre la semence du serpent. Je ne vais pas entrer dans tous les détails de cette guerre parce que nous avons déjà examiné cela, mais je vais vous demander de revenir au chapitre 14, car j'aimerais attirer votre attention sur un verset. Genèse 14:8 mentionne les cinq rois qui sont partis en guerre contre les quatre rois. Genèse 14:8 dit: « Alors s'avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d'Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim. »

Le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d'Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla qui est Tsoar sont les cinq rois qu'Abraham et ses trois cent dix-huit plus trois hommes ont sauvés. Voici maintenant ce que nous lisons en Deutéronome 29:23: « Comme au bouleversement de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, que l'Éternel détruisit dans sa colère et dans sa fureur. » Les villes qu'Abraham a sauvées sont les villes qui ont été détruites par le feu qui est tombé sur Sodome et Gomorrhe. Ainsi, ces cinq armées et villes étaient celles qui étaient sous le coup du jugement. Quelle que soit la leçon ou les leçons qui devaient être tirées de leur premier sauvetage, elles ne l'ont pas apprise. Ils n'ont rien appris en étant délivrés la première fois, et donc maintenant ils sont réduits en cendres. Nous reparlerons de la ville qui a été épargnée, Tsoar, dans un autre contexte, mais nous n'en parlerons pas maintenant.

Vous avez compris de quelle façon j'approche Lot. Je pense qu'il est un ami du monde. En fait, mon message dans cette leçon est qu'il est également un perdant. Cela en dit long de ce que je pense de sa présentation particulière dans la Bible. C'est un chrétien mondain. C'est l'image d'un colon. Certaines personnes pensent que je suis trop dur avec Lot, et que je porte des lunettes sombres lorsque je lis le récit de Lot. Elles pensent que je devrais accorder à Lot le bénéfice du doute.

Je ne sais pas si mon approche de tous les détails de son comportement est justifiée ou non, mais je désire être juste, et ce que je vais donc faire, c'est énumérer certains arguments que mes commentateurs utilisent pour donner à Lot le bénéfice du doute. Je ne suis pas d'accord avec beaucoup d'entre eux. Je ne vous dis pas de ne pas être d'accord. Je dis simplement voici ce qu'ils disent, et ensuite à vous d'y réfléchir. Méditez là-dessus sous la direction du Saint-Esprit, et ensuite vous pourrez en tirer vos propres conclusions. Certains pensent qu'il ne s'est pas toujours trompé. Laissez-moi donc vous présenter cela, puis nous examinerons tout cela ensemble.

Premièrement qui peut être en désaccord avec 2 Pierre 2:7-9 qui dit: « et s'il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution (car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles); le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement? » Vous voyez, c'est la Bible, donc on ne peut pas être en désaccord avec cela. Il est appelé un homme juste; il est appelé juste. Il est dit qu'il a une âme juste qui était tourmentée journellement Et je suppose que quand il écrit: « Le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux », il est question de Lot car il semble que ce soit le même contexte. Je ne doute pas que Lot soit un chrétien, ou si vous n'aimez pas ce terme parce que nous sommes dans l'Ancien Testament, on peut dire que Lot est un croyant. Il appartient au Seigneur. C'est un enfant de Dieu. Il est sauvé. Je n'ai aucun doute que je verrai Lot au ciel. Je dis que j'ai quelques questions à lui poser; il en aura peut-être quelques-unes à me poser aussi. Je pense qu'il sera là. Je pense que sa femme y sera, et qu'au moins deux de ses filles y seront. Avait-il d'autres filles? Cela n'est pas clair. Certains pensent qu'il avait des filles mariées et des filles non mariées, et également un fils qui est mentionné par l'un des anges.

Hébreux 1:14 nous dit que les anges sont des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. Les anges ont-ils rendu service à Lot? Si oui, il devait être un héritier du salut. Les anges servent ceux qui doivent hériter du salut. Les anges ont-ils servi la femme de Lot? Oui. Elle devait donc être une héritière du salut. Et au moins deux de ses filles ont dû être héritières du salut. Donc, je pense que lorsque j'irai au ciel, je verrai Lot, et je verrai sa femme. À ce moment-là, elle sera transformée, elle ne sera plus un pilier de sel. Et je verrai également ses deux filles.

Bien que tout le monde ne soit pas d'accord avec moi, je considère la référence de Pierre à la justice comme étant une justice imputée, la même que celle que nous avons. Nous sommes justes en Christ. Je ne pense pas que Pierre décrivait la conduite de Lot. Je pense qu'il décrivait sa position devant Dieu, ce qui revient à dire qu'il était sauvé.

Permettez-moi de mentionner quelques autres arguments que les gens considèrent différemment que moi. Au verset 13:10, lorsque Lot a fait le choix de la riche terre de Sodome et Gomorrhe, j'appelle cela vivre par la vue. Certains disent que je suis dur avec lui juste parce qu'il a choisi le meilleur endroit pour lui et sa famille. Certaines personnes disent: « Dieu ne veut-Il pas que nous ayons le meilleur pour notre famille? Le meilleur endroit? Le meilleur travail? Le meilleur environnement? Le meilleur quartier? » Certaines personnes voient les choses de cette façon.

J'ai également souligné le manque de séparation de Lot, et le fait qu'il a décidé de vivre dans un monde de péché. Certaines personnes répondent à cela: « Pourquoi le critiquer pour cela? En fait, il faut le féliciter. Il a choisi l'endroit difficile. C'est facile de vivre séparé. Il a été assez courageux pour vivre en première ligne, et vous le critiquez pour avoir vécu à Sodome. Il a fait mieux qu'Abraham. Il était prêt à être un témoignage là-bas. » J'ai également souligné le fait que son âme était journellement tourmentée. C'est-à-dire qu'il était mécontent et jamais heureux. Certains me répondent: « Tu déformes ce verset. Cela ne signifie pas qu'il était mécontent. Cela signifie qu'il était dérangé par leur péché. Il entendait leurs jurons et leur langage jour après jour et il observait leur façon de vivre. Cela dérangeait son âme de juste. Il était mal à l'aise en leur présence. »

Personnellement je pense que sa rencontre avec les anges révèle un profond égoïsme. Il se peut que quelqu'un me réponde: « sûrement pas: tu ne sais pas comment lire la Bible. Pour moi, cela ressemble à de l'hospitalité; cela ressemble à de la générosité; cela ressemble à du courage! Il s'est levé-là, a fermé la porte et s'est placé devant les homosexuels en essayant de protéger les anges. Il a fait preuve d'audace. Il leur a dit : ne faites pas le mal! À quand remonte la dernière fois où vous vous êtes tenu devant une foule d'homosexuels et que vous avez dit: Ne faites pas cette bêtise? Lot doit être loué, pas blâmé. » Quelqu'un a dit que son hospitalité envers les anges était encore plus grande que celle d'Abraham, car ce dernier n'a fait que les nourrir. Lot leur a aussi donné un lit. Il les a nourris et leur a donné un gîte pour la nuit.

Pour résumer, certaines personnes disent que Lot a fait preuve de beaucoup de bonté. Il s'est inquiété quand les anges ont voulu rester sur place et dormir à l'air libre. Il savait que c'était dangereux dehors, et les a encouragés à entrer. En fait, ce mot presser utilisé au verset 19:3 où il est dit: « Mais Lot les pressa tellement à venir chez lui », est le même mot hébreu qui est utilisé au verset 19:9 où il est écrit « Et, pressant Lot avec violence. » Des personnes soulignent donc comment Lot a incité, et poussé les anges, presque avec violence à venir chez lui.

Vous savez, il est très difficile de lire un passage comme celui-ci de manière objective car il doit être lu dans la culture de l'hospitalité. Nous, Occidentaux, ne pouvons pas imaginer cette hospitalité orientale qui est prête à aller aussi loin. L'hospitalité avait un sens très fort à cette époque, tout comme la réponse à cette hospitalité. Vous voyez, lorsque Lot a offert l'hospitalité et que les anges l'ont refusée en disant qu'ils préféraient aller dormir sur la place avec les homosexuels, cela était comme une gifle pour quiconque offrait l'hospitalité. Certaines personnes disent que cela était comme une sorte de réprimande faite à Lot et que les anges voulaient dire par là qu'il serait préférable qu'ils tentent leur chance sur la place plutôt que de venir chez lui.

Au verset 19:7 Lot appelle les gens de la ville « mes frères.» Je suis très gêné lorsque je lis cela. Au verset 19:8 Lot propose ses filles à la place de ses invités. Certains nous rappellent que cela ne veut pas dire frère croyant mais plutôt frère en tant qu'homme. Il suit par-là le sage conseil de Salomon qui est une réponse douce qui détourne la colère, Lot essaie donc de les calmer. Personnellement je dirais que c'est terrible d'offrir ses filles vierges comme cela. Ce à quoi certaines personnes répondront: « Oui, mais réfléchissez-y. Elles sont vierges. C'est quelque chose d'incroyable à Sodome. Nous devons lui accorder un certain crédit pour sa famille. » D'autres disent: « De toute façon, il savait que ces gens avaient faim de chair masculine. Lot voulait juste gagner du temps. Il savait qu'ils n'allaient pas accepter ses filles. » Je pense que ce n'était pas une offre légitime que Lot a faite là et que ce n'était pas une preuve d'hospitalité. Je dis qu'il n'y a aucune excuse pour ce qu'il a fait là. Offrir ses filles comme ça! Certains disent que ça montre juste une faiblesse. Qu'il était sous pression et que c'était une situation spéciale.

Et puis vous arrivez au verset 19:16 où il hésite, il s'attarde. J'ai dit que cela montre son attirance pour ce monde de péché qui passe. Il ne pouvait pas lâcher prise. Certains disent: « Cela ne signifie pas qu'il ne pouvait pas lâcher prise. Peut-être que cela montre son merveilleux coeur. Il s'est attardé à cause de son amour pour sa famille. Peut-être qu'il se retient; il désire qu'ils viennent avec lui, et il ne se retient pas pour l'or mais pour ses chers bien-aimés qui sont créés à l'image de Dieu. »

Personnellement je pense qu'au verset 19:17, lorsque les anges lui ont dit de se rendre sur la montagne, il aurait dû immédiatement obéir! Ce à quoi certains répondent: « Allons, si deux hommes venaient chez vous? N'oubliez pas que, tout comme Noé est monté dans l'arche une semaine avant qu'une seule goutte de pluie ne tombe, Lot a reçu l'ordre de quitter sa maison et tous ses biens avant qu'une seule étincelle ne tombe. Il a été appelé à partir par la foi. Ce n'est pas une chose facile. Deux hommes viennent chez vous et vous disent: Pars maintenant! Cours jusqu'à la montagne! Laisse tout! Le feriez-vous? »

Je pense qu'au verset 19:14, il a perdu son influence à cause de son style de vie. Il a semblé à ses gendres qu'il plaisantait. D'autres disent: « Nous ne pouvons pas blâmer Lot pour cela. Il faut plutôt blâmer ses stupides gendres. Ce sont eux les idiots qui pensent que le jugement est une plaisanterie. Ce n'est pas sa faute s'ils ont pensé qu'il plaisantait. C'est leurs pensées qui sont fausses. Au moins, il a essayé de les avertir du jugement à venir. »

Je pense qu'il s'est trompé dans sa prière pour Tsoar au verset 19:20. Je considère que c'est un rejet de la volonté révélée de Dieu. Mais certaines personnes répondent à cela: « Non, il a fait la même chose qu'Abraham. Abraham a intercédé lorsqu'il a dit s'il y a quarante-cinq, s'il y a quarante, s'il y a trente, il a intercédé pour cette petite ville, et Dieu répond à sa prière et sauve toute la ville. »

Enfin je prends sa fuite dans les montagnes pour de la lâcheté et non de l'obéissance, et à cela certains répondent qu'il a finalement compris la voie de Dieu.

Je considère que sa dernière apparition dans la grotte et les mêmes péchés qui sont apparus après le déluge, que sont l'ivresse et l'immoralité, comme étant une triste fin de sa vie. A cela certains répondent que ce n'est probablement même pas de l'inceste car les filles ont pensé que c'était la fin du monde et qu'elles étaient les seules à rester. Était-ce de l'inceste quand, à l'époque d'Adam et Eve, pour peupler la race, le frère prenait la soeur? Était-ce de l'inceste à la fin du déluge, lorsqu'il n'y avait personne d'autre et que le frère a pris la soeur? Et donc, à ce moment-là les filles pensent qu'il n'y a plus d'autres personnes autour et que le monde entier a été détruit. Ces personnes disent que l'inceste n'apparaît pas avant la loi de Moïse. Je suis sûr que vous pourriez trouver d'autres moyens que ceux que j'ai énumérés pour donner à Lot le bénéfice du doute.

Certains pensent qu'il est tout à fait injuste d'étudier (comme j'essaie de le faire) Lot et Abraham ensemble, ils disent que ce n'est pas juste. Ils disent en quelque sorte: « Abraham est comme un soleil brillant, et Lot n'est qu'une bougie vacillante. Ce n'est donc pas juste quand on met quelqu'un de petit à côté d'un géant. Dans ces conditions il est clair que Lot aura l'air mauvais. Vous aussi, vous auriez l'air mauvais à côté d'Abraham. Étudiez Lot seul ou étudiez-le dans le contexte de Sodome. Si vous comparez Lot aux gens de Sodome, il a l'air plutôt bien à côté d'eux. À côté des Sodomites, il a l'air d'une étoile brillante, mais à côté d'Abraham, Lot a l'air un peu terne. » Ces personnes disent donc que dans un environnement mondain, il avait un témoignage puissant. LA VIE DE LOT EST POUR NOUS UN AVERTISSEMENT

Honnêtement, j'ai essayé d'être objectif dans tout ça et de donner à Lot le bénéfice du doute. Je crois que Lot est un perdant. Il s'est trompé à la base. C'est un chrétien mondain, et je prends le contre-pied de tous ces exemples que j'ai donnés. Je pense que Lot peut-être décrit par un seul verset du Nouveau Testament. 1 Corinthiens 3:15 dit: « Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » Pensez à Lot en lisant ce verset. Je pense que Lot est une image de celui qui se tiendra devant le tribunal du Christ mais avec son oeuvre entièrement brûlée, et la seule chose qui sera sauvée ce sera lui-même. Lot a été sauvé, mais tout le reste a été brûlé. Je n'ai rien à partager avec vous au sujet de la vie de Lot, si ce n'est un avertissement. Que Dieu nous aide alors que nous considérons ceci.

Je pense qu'il a eu tort dès le début; il a eu tort à la base. Je ne dis pas qu'il n'a pas fait d'efforts; il en a fait. Il a fait de gros efforts dans son hospitalité envers les anges. Mais lorsqu'il a pris la décision de s'installer et d'aller à Sodome, il a automatiquement réduit à néant toutes possibilités d'hospitalité. Il s'est lié les mains par sa décision antérieure. Je pense qu'il a fait de gros efforts avec sa famille. Je pense qu'il désirait le meilleur pour sa famille, mais il a échoué. Il n'a pas réussi à influencer les Sodomites et il n'a pas réussi à influencer sa famille. C'est un perdant. Et après avoir vécu sa vie de colon, il n'avait rien d'autre à regarder en arrière qu'un tas de cendres.

Pour conclure, j'aimerais montrer deux autres choses, mais nous n'aborderons pas la deuxième. Nous devrons la reprendre lors de notre prochaine étude. J'aimerais voir le dernier principe de la vie du colon, et ensuite je désire vous montrer la miséricorde de Dieu. Étudier Sodome et Gomorrhe sans voir la miséricorde de Dieu, c'est passer à côté du coeur même de Dieu dans ce chapitre, mais nous ne l'aborderons pas. J'essaie toujours de terminer de manière positive, mais peut-être que de temps en temps, il est bon de terminer sur une note d'avertissement. Et c'est ainsi que nous terminerons cette étude - sur une note d'avertissement.

Nous sommes arrivés à la fin de la vie de Lot, et j'aimerais que vous réfléchissiez à ce qu'est la fin de vie d'un colon. Lorsque vous arrivez à la fin, comme nous le faisons à la fin de la vie de Lot, il est temps de se lever, de regarder en arrière et de poser des questions qui interrogent le coeur comme: Qu'ai-je accompli dans ma vie? Cela en valait-il la peine? Que reste-t-il de ma vie? Personnellement, j'espère et je prie, alors que mon épouse Lillian et moi avançons dans le Seigneur, que plus longtemps nous vivrons ensemble en tant que mari et femme, en tant que pèlerins, plus notre influence sera puissante. Voilà quelle est ma prière.

À la fin de sa vie Lot aurait dû s'attendre à avoir l'influence la plus grande. Pourtant lorsque je lis ce récit, je vois exactement le contraire dans le dernier chapitre de la vie de ce colon. Je vois que lorsque son influence aurait dû être la plus grande pour le bien, pour Dieu, pour la rédemption, Lot n'avait en fait aucune influence, aucune, quelle qu'elle soit. Voici ce que Lot dit au verset 19:7-9: « Et il dit: Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal! Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit. Ils dirent: Retire-toi! Ils dirent encore: Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge! Eh bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte. »

Il n'avait aucune influence sur les habitants de Sodome, pas même un peu. Il dit: « Ne faites pas le mal! Prenez mes filles. » Lot essaie d'empêcher un mal en en proposant un autre. Il n'est pas surprenant qu'ils ne l'aient pas écouté; il est comme eux. L'influence vient du caractère. L'influence vient de la vie. Il avait les mots, mais il n'avait pas la vie. Il n'a eu aucun effet pendant toutes ces années. Nous ne savons pas combien d'années il est resté à Sodome. Et nous savons ceci, en comptant sa famille, il n'y avait même pas dix justes à Sodome. Nous le savons. Il n'avait pas la moindre influence.

Mais ce qui est encore plus triste, c'est le verset 19:14: « Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles: Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu; car l'Éternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter. » Comprenez-vous la puissance de cela? Lot devient enfin sérieux; il dit enfin: « Courez, courez pour vos vies. Dieu va la détruire, » et les autres pensent qu'il raconte une blague. Certaines personnes diront que c'est de la faute des gendres. Je ne le pense pas. Qu'est-ce qui leur fait penser qu'il plaisantait au sujet du feu de l'enfer, au sujet de la destruction? D'ailleurs, quand vous lisez le récit, regardez ce qu'il leur dit: « Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu! » Pourtant au verset 19:15 on lit qu'il s'est attardé, qu'il a hésité. Lot leur dit de partir d'ici, et lui il reste. C'est tellement incohérent, et il a perdu tout son témoignage.

Il ne s'est pas attardé quand il a dû choisir Sodome. Il a sauté sur l'occasion, n'est-ce pas? Il n'a pas pu se retenir lorsqu'il a dû choisir ça, mais maintenant, pour quitter cette ville, il s'attarde. Et sa propre famille ne peut plus écouter. Pour eux c'est une blague! Il les pousse à faire ce qu'il ne peut pas faire lui-même. Il a perdu la capacité de le faire. C'est une triste image du colon. Il n'a pas de ministère. Après une vie entière, il n'a pas de ministère du tout, même en cas d'urgence. L'urgence ne suffit pas car les Sodomites, sa propre famille, tous ceux qui aspirent à être servis, recherchent la réalité. Ils recherchent la vie, ils recherchent le caractère. C'est une triste image du colon. Regardez cet homme qui amène sa famille dans le monde et qui ne peut plus l'en sortir. Que Dieu aide les familles qui amènent leurs enfants dans le monde et qui ne peuvent pas les en sortir. Un colon n'a aucune influence dans le monde pour Dieu, aucune influence dans sur sa famille pour la conduire vers le Seigneur. C'est un triste tableau. Il était devenu tellement absorbé par le monde!

Dans Lamentations 4:3 il est écrit: « La fille de mon peuple est devenue cruelle comme l'autruche du désert qui ne se soucie pas des siens. » Lot est devenu comme une autruche dans le désert. À la fin, la seule personne dont il se souciait était lui-même. Il n'avait pas l'air de se soucier beaucoup de ses filles. Je ne sais pas s'il s'est retourné vers sa femme; il ne semblait pas s'en soucier. Il ne se souciait de personne. Et même lorsqu'il a prié pour Tsoar, il a dit au verset 19:20: « Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive! » Il ne se souciait même pas d'eux. Il doit beaucoup à Sodome, mais il n'intercède pas pour eux. Sodome est redevable à Abraham parce qu'il l'a déjà secourue une fois, et pourtant, Abraham déverse son coeur pour Sodome. Quelle différence dans le contraste entre le pèlerin et le colon!

Non seulement le colon n'a aucune influence positive sur le monde à la fin de sa vie, mais il est tellement lié au monde qu'il est devenu désespéré. Voyez-vous cela illustré ici? Ils ne peuvent pas lâcher prise. Beaucoup ont comparé le verset 19:16 - où Lot a hésité - au verset 19:26 - où sa femme a regardé en arrière. L'hésitation de Lot allait dans la même direction que le regard de sa femme, mais le sien était un peu plus fort. La femme de Lot a regardé en arrière. Le mot hébreu signifie un désir ardent de retourner en arrière. Jésus a expliqué le sens du regard de la femme de Lot. Luc 17:31-32 dit: « En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. » Elle voulait retourner en arrière et prendre ses biens. C'est pourquoi elle a regardé en arrière. Lot en savait un peu plus, mais il a quand même eu du mal. Il ne voulait pas retourner.

Les versets 19:19-20 disent: « Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai. Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive! »

Vous souvenez-vous que dans le chapitre 14, nous avons parlé des cinq villes? L'une d'elles était Béla. Plus tard, ils l'ont changé en Tsoar. Cette prière pour épargner Tsoar ne provenait pas d'une manifestation de grâce dans le coeur de Lot. C'était plutôt un acte de désespoir pour s'accrocher à une petite chose. Le mot Tsoar signifie petit. C'est pourquoi ils ont changé le nom de cette ville. Lot a dit : « N'est-elle pas petite? » Lot n'arrive pas à affronter le fait de quitter le monde. Il a une mentalité mondaine. Il veut garder un petit Sodome. Dieu a révélé Sa volonté, et Il a dit: « Laissez tout cela derrière-vous! Partez d'ici maintenant! » ce à quoi Lot a répondu: « Est-ce que je peux en garder un peu? Puis-je avoir juste ce petit bout? Je sais que Ta volonté révélée pour moi est de fuir dans les montagnes, mais s'il te plaît, Seigneur, ce n'est qu'une petite ville? »

J'en connais quelque chose de tout cela! Je me souviens très bien de l'époque où je me rebellais contre le Seigneur lorsque j'étais à l'école biblique à Chicago. Dieu s'occupait de moi et j'étais prêt à tout accepter, sauf une chose. Je n'ai pas utilisé ces mots, mais j'aurais pu. J'aurais pu dire: « Je te donnerai tout; laisse-moi juste m'accrocher à cette petite chose. » Et j'ai lutté avec Tsoar. Parce que je pensais: « C'est quelque chose de si petit, Dieu ne s'en soucierait pas, et ainsi de suite. »

Le colon ne peut pas lâcher prise. Il ne peut pas laisser partir ce monde. Il ne peut pas se soumettre et même lorsque Dieu agit dans ses circonstances de vie pour qu'il laisse tomber, il commence à supplier Dieu en disant: « S'il Te plaît, Seigneur, laissez-moi juste avoir ce petit péché. » Le livre du Deutéronome nous dit que Tsoar était tout aussi pécheur que Sodome. N'est-ce pas incroyable? C'est juste une petite ville. Et pourtant, les mêmes péchés que Dieu jugeait à Sodome étaient à présent à Tsoar. En d'autres termes, dans l'esprit de Lot, Tsoar était une petite Sodome. Voici ce qu'il s'est dit: « Si je ne peux pas tout avoir, je peux peut-être avoir un peu de Sodome? » C'est la tragédie du colon. À la fin de sa vie, il n'avait plus aucune influence. A la fin de sa vie, il n'a pas la capacité de laisser tomber. Il ne peut pas se soumettre. Il veut juste continuer à s'accrocher à ce monde.

Et, finalement à la fin, le colon a peur de la volonté de Dieu. Le verset 19:17 dit: « Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses. » Pourrait-Il être plus clair? C'est aussi simple que vous pouvez le faire. « Ne reste pas dans la vallée, va dans la montagne. » Pour Lot, la volonté de Dieu est d'aller vers la montagne. Mais comment voit-il la volonté de Dieu? Le verset 19:19 dit: « Je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai. » N'est-ce pas là un commentaire étonnant? Ce que Lot dit en substance est la chose suivante: « Je connais Ta volonté, mais je ne me sens pas en sécurité dans Ta volonté. J'ai peur de Ta volonté. J'ai peur du désastre dans Ta volonté. Si je suis Ta volonté, je vais me brûler. Cela ne va pas marcher. Je vais être blessé. » Lot considérait la volonté de Dieu comme son ennemi, comme quelque chose qui voulait le détruire.

Frères et soeurs en Christ, cela est la mentalité du colon. Et à la fin d'une vie de colon, alors que vous pensiez que tout allait bien et que vous pensiez avoir choisi un paradis, vous regardez en arrière et vous constatez que vous n'avez eu aucune influence. Ni sur les personnes qui ne sont pas sauvées, ni sur les personnes sauvées, ni même sur votre famille. Vous regardez en arrière et vous remarquez que tout ce à quoi vous vous êtes accroché vous a glissé entre les mains, vous êtes désespéré et vous essayez de vous accrocher davantage. Vous ne pouvez pas vous en défaire. Vous avez perdu votre capacité à vous soumettre. Vous avez peur de la volonté de Dieu, vous avez peur de vous y soumettre. Vous avez peur d'être blessé par la volonté de Dieu.

Il est intéressant de lire le verset 19:30 qui dit: « Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne. » 3:04 Il n'a pas couru vers les montagnes pour obéir à Dieu. Il n'a pas repris ses esprits et s'est dit: « Oh, oui, je vois maintenant. La volonté de Dieu est la meilleure après tout. Je vais maintenant aller dans les montagnes et obéir à Dieu. » Ce n'est pas ce qui s'est passé. Il était poussé par la peur, pas par l'obéissance. Il était mort de peur. Il n'était pas amoureux de Jésus et ne voulait pas faire ce qu'Il désirait. Il a regardé sa petite Sodome, sa petite Tsoar, et il a finalement réalisé que les mêmes choses pour lesquelles Dieu avait jugé Sodome étaient également présentes à Tsoar, et qu'elle allait peut-être aussi être détruite. Comme il ne savait pas où aller, alors il a couru dans la grotte.

Ne pensez-vous pas, que quelle que soit la raison pour laquelle il est allé sur la montagne, il est au moins dans la volonté de Dieu maintenant? Dieu a dit: « Va dans la montagne, » et à la fin pour une raison ou une autre il est effectivement monté là-haut. Il est maintenant dans la montagne, il est dans la grotte, loin de Sodome et loin de l'influence de la grande ville. Ne pensez-vous pas que maintenant il serait en sécurité? Eh bien, il n'est pas en sécurité. Lot est toujours Lot, et ses filles sont toujours ses filles. Vous savez, si votre maison était en feu, vous voudriez sortir en courant de votre maison et vous prendriez probablement une photo de vos enfants ou un objet précieux? Personnellement je prendrais probablement un livre si toute ma famille était en sécurité. Chacun d'entre vous attraperiez quelque chose. On dirait que ses filles ont pris une cruche de vin. Sinon, où ont-elles eu le vin? Peut-être qu'elles l'ont eu à Tsoar. Je ne sais pas où elles l'ont eu, mais alors que la maison était en feu, elles ont pris la chose la plus précieuse, elles ont pris la cruche de vin et sont parties avec.

Réalisez-vous que Lot est tout aussi vulnérable au péché là-haut dans une montagne, dans une grotte qu'il ne l'était avant? Vous direz peut-être: « Il est maintenant libéré de Sodome et de toutes ces influences pécheresses! Il est seul! » Oui, mais la première chose qu'il a faite, c'est de pécher. J'ai entendu des parents qui avaient ce genre de pensée. Ils disaient: « Je vais envoyer mon enfant à l'école biblique où il sera en sécurité. » Ils désiraient l'éloigner des influences pécheresses, de l'éducation séculaire du monde et de l'université du monde. C'est alors que les enfants partent à l'école biblique, puis vous recevez un appel: « Votre fille est enceinte, ou votre fils a eu des ennuis, ou quelque chose comme cela. » Il n'y a pas de sécurité dans une école biblique. Il n'y a pas de sécurité dans un environnement chrétien. La sécurité, c'est Jésus. La sécurité est dans le Seigneur, c'est tout. Toute cette idée qui consiste à penser que vous êtes en sécurité maintenant que vous êtes hors de l'influence de Sodome et que vous êtes dans la volonté de Dieu n'est pas juste. Je ne suis pas en sécurité dans la volonté de Dieu; je suis en sécurité dans le Dieu dont c'est la volonté. Je suis en sécurité dans le Seigneur quand j'ai confiance dans le Seigneur.

Quelle différence entre Genèse 13:10, quand tout a commencé et la situation finale de Lot! Genèse 13:10 dit: « Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l'Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c'était, jusqu'à Tsoar, comme un jardin de l'Éternel, comme le pays d'Égypte. » C'était le paradis. C'était un jardin d'Éden. Et puis considérez les versets 19:27-28 qui disent: « Abraham se leva de bon matin et alla au lieu où il s'était tenu devant le Seigneur; il regarda vers Sodome et Gomorrhe, et voici que la fumée du pays montait comme une fournaise. »

Lorsque Lot a fait son choix pour la première fois, cela lui semblait être le paradis. Il pensait choisir le paradis mais en réalité il a choisi l'enfer. Le colon qui pense choisir le paradis mais qui choisit ce monde choisit toujours l'enfer, et à la fin il perd tout. Tout est parti en fumée, et sa vie entière a fini en flammes. Nous terminons avec le chapitre 19, avec un dernier regard sur Lot. Vous vous dites peut-être: « Où est Lot? » Eh bien, il est là-haut dans une grotte. Quelle triste fin! Quelle triste fin pour un enfant de Dieu! Il a tout perdu. Tout est en cendres, tout est brûlé. La dernière fois que vous le voyez dans la Bible, il est recroquevillé dans une grotte, dans une grotte sombre et froide.

L'un des avantages d'une telle leçon est que cela permet à Dieu d'interroger notre coeur. Il est facile de dire: « Abraham, père de la foi. Je suis un enfant d'Abraham. Je suis un fils de la foi. Je vais suivre Abraham. » Regardez simplement dans votre coeur. Êtes-vous un colon? Réfléchissez-y. Êtes-vous un colon? Vivez-vous par la foi et non par la vue? Réfléchissez simplement. Qu'en est-il du caractère de votre vie? Je ne vous demande pas si vous avez les bons mots. Il est facile d'avoir les bons mots. Si vous travaillez assez dur, vous pourriez faire répéter les bons mots à un perroquet. Tout le monde peut avoir les bons mots. Avez-vous perdu toute votre influence sur les autres personnes?

Vous vous dites peut-être: « Je dis les bonnes paroles, mais personne n'est sauvé, et personne n'est ému par cela. » Avez-vous perdu toute votre influence? Êtes-vous devenu un colon? Vous ne voulez pas lâcher prise? Vous désirez peut-être juste garder un petit morceau. Êtes-vous un colon effrayé par la volonté de Dieu? Est-ce que vous vous dites: « Seigneur, je sais que Tu le feras. Tu m'as dit que Tu le feras, mais j'ai l'impression que si je me soumets vraiment à Ta volonté, je serai détruit. » Comme si Dieu allait te faire du mal! Vous voyez, c'est comme cela que pense un colon. C'est cela un colon. Ainsi, Dieu veut sonder nos coeurs. Il nous a appelés à être des pèlerins, et non pas des colons. Nous voyons ici la triste fin d'un pèlerin, la triste fin d'un perdant, et toute sa vie est vécue en vain.

Prions

Père céleste, nous Te remercions pour Ta Parole. Pas pour ce que nous pensons savoir qu'elle signifie, mais tout ce que Tu as inspiré et qu'elle signifie. Préservez-nous d'avoir un coeur de colon qui a perdu son influence, qui est attaché à ce monde présent et qui a peur de la volonté de Dieu. Merci de nous libérer de cela et de nous apprendre à être de vrais pèlerins. Seigneur, nous prions simplement pour que nous puissions T'honorer en toutes choses. Nous prions au nom de Jésus, amen.

Genèse 34