Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour et bienvenue dans notre trente-troisième leçon sur ce merveilleux livre de l'Exode.
J'aimerais partager ces versets avant de passer à la prière. 2 Corinthiens 4:16-18 dit: « C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » Nous avons besoin de ce grand rappel. Confions notre temps au Seigneur.
Prions:
Père céleste, merci de nous avoir donné Ta parole, d'avoir mis dans nos coeurs le précieux Saint-Esprit, afin qu'Il puisse prendre Ta parole écrite et nous montrer la parole vivante. Tourne nos yeux vers le Christ d'une manière nouvelle. Merci pour Ton coeur et pour Ton désir constant de le faire. Nous Te confions notre étude et nous Te remercions de pouvoir la revendiquer, au nom de Jésus. Amen
RÉSUMÉ
Bienvenue à nouveau à notre regard sur notre Seigneur Jésus, si magnifiquement illustré dans le livre de l'Exode qui est l'histoire du salut sous forme de semence. Nous sommes en train d'étudier le passage qui va du verset 13:20 jusqu'à la fin du chapitre 40. C'est ce que nous appelons les fruits bénis de la Rédemption. La première partie du livre est illustrée par la Pâque, elle raconte comment Dieu nous sauve par la puissance et le sang. Il nous délivre d'abord de Lui-même, puis de l'esclavage égyptien. Ce sont des résultats merveilleux qui suivent le fait d'être sauvé par la puissance et par le sang.
J'en ai indiqué six. Par exemple le nuage de gloire est une image et le principe sous-jacent est la conduite. Parce que j'ai été sauvé par la puissance et le sang, je peux m'attendre à être guidé. Derrière cette image du chant de Moïse et de la danse de Marie se trouve le principe de la joie. Parce que j'ai été sauvé par la puissance et le sang, Dieu a écrit un chant dans mon coeur. Dieu est mon chant. Derrière l'image de la manne, des cailles et de l'eau du rocher se trouve le principe que Dieu est la provision. Parce que je suis sauvé par la puissance et le sang, je peux m'attendre à ce que le Seigneur réponde à tous mes besoins. Lors de notre précédente leçon, nous avons présenté le quatrième fruit béni de la rédemption, qui est la victoire. Derrière l'image de la guerre contre Amalek à Rephidim il y a le principe de la victoire, Dieu veut que nous soyons des chrétiens victorieux.
La première guerre qu'Israël ait jamais eue avec un ennemi, la première fois qu'il a été attaqué par une autre nation, se trouve dans Exode 17:8-16. Il n'y a que neuf versets et pourtant ce passage contient tous les principes de victoire que vous trouverez dans la Bible, tous sous forme de semence.
Je pense qu'il serait utile de lire une petite partie de ce passage. Exode 17:9-12 dit: « Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort. Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. »
C'est une image merveilleuse et facile à visualiser. Il y a là une colline et une vallée; une verge levée vers Dieu, pointant vers Dieu dans les cieux, puis cette verge qui s'abaisse, cédant à la force d'attraction de la terre. Puis le soutien d'Aaron et de Hur pour soutenir les bras de Moïse afin qu'ils puissent remporter une victoire continue. Lors de notre précédente leçon, nous avons commencé à examiner certains des principes de victoire immuables qui sont fossilisés et ancrés dans cette merveilleuse histoire rédemptrice. Jusqu'à présent, nous avons examiné trois principes sur les six que j'aimerais partager avec vous. Permettez-moi de passer en revue les trois premiers, puis nous passerons à la suite.
Le premier est le plus fondamental de tous: la victoire n'est pas une chose. C'est une personne, elle a un nom et son nom est Jésus. Exode 17:15 dit: « Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom: l'Éternel ma bannière. » Il s'agit du nom de Dieu - Jéhovah-Nissi. 2 Chroniques 20:15 dit: « Ainsi vous parle l'Éternel: Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. » C'est l'un des principes les plus fondamentaux de la victoire: le Seigneur est la victoire. J'ai besoin du Seigneur, il n'y a pas de victoire sans lui. Il est le vainqueur et il n'y a pas de victoire sans le vainqueur. Ce que le peuple d'Israël a chanté lorsqu'il a été délivré de la mer Rouge est éternellement vrai. Exode 15:3 dit: « L'Éternel est un vaillant guerrier; L'Éternel est son nom. »
Ma vie chrétienne sera décourageante jusqu'à ce que Dieu m'apprenne que la bataille est la sienne, et non la mienne. Dans le livre des Juges, c'est une chose terrible que de voir l'Ange de l'Éternel tirer l'épée, puis la remettre dans son fourreau. C'est une chose terrible lorsque Dieu dit: « Vous voulez vous battre pour moi? Allez-y, et vous verrez ce que ça donne. » Nous connaissons bien entendu la réponse à cette question. Apocalypse 19:11 dit: « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, il juge et combat avec justice. » C'est le Seigneur.
Chaque fois qu'un ennemi s'en prend à vous parce que vous êtes un chrétien, vous feriez mieux de croire que l'ennemi n'est pas venu contre vous. Il s'attaque au Christ qui vit dans votre coeur. L'ennemi ne vous attaque pas vous, il fait la guerre au Seigneur. Car, comme Job l'a découvert, le Seigneur nous a accordé le privilège d'être le champ de bataille sur lequel Dieu combat Satan. Nous sommes donc le champ de bataille. Chaque ennemi que j'affronte n'est pas le mien, mais celui du Seigneur.
Le deuxième principe est étroitement lié à celui-ci. Le premier principe est que le Seigneur est le vainqueur. Le deuxième principe est que je dois m'emparer du vainqueur par la foi. Nous trouvons cela sous une forme pleinement développée dans 1 Jean 5:4 qui dit: « Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. » La guerre contre Amalek est une guerre de foi. La foi nous relie. Le texte en Hébreu dit que c'est comme une main qui touche le trône. La foi engage Dieu dans la bataille. Elle touche Dieu et nous relie au Seigneur. Elle se l'approprie. Le Christ est le vainqueur et la foi dépend du Christ. Je ne vais pas le développer à nouveau, mais remarquez le verset 17:11 et la façon dont cette vérité de la foi est merveilleusement illustrée. Exode 17:11 dit: « Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort. » La verge n'était qu'un bois mort, représentant Moïse, nous représentant vous et moi. Il y a toutes sortes et toutes les tailles de bois morts, mais c'est tout ce que nous sommes en nous-mêmes. Lorsque nous sommes tournés vers Dieu au ciel, nous gagnons. Lorsque la terre, la gravité, l'attraction de ce monde détournent nos yeux du Seigneur, nous perdons. C'est ce qui s'est passé tout au long de cette bataille.
L'issue de la bataille dans la vallée n'a pas été décidée dans la vallée. L'issue de la bataille dans la vallée a été décidée sur la colline, et cela s'est joué par la foi. Lorsque le bois mort qui nous représente, moi, vous et chaque chrétien, pointe vers Dieu dans les cieux, nous menons déjà une bataille gagnée d'avance. Avant que nous nous engagions dans la bataille, elle est déjà gagnée. Si vous ne faites pas confiance au Seigneur, vous livrez une bataille déjà perdue. Vous ne pouvez pas gagner. Elle est déjà perdue avant même que vous ne commenciez. C'est le deuxième principe que nous avons examiné, le principe de la foi.
1 Timothée 6:12 dit: « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins. » N'oubliez pas que nous ne glorifions pas la foi. La foi doit s'attacher à quelque chose. Elle n'est pas plus grande que l'objet en lequel elle se confie. Si je mets ma foi dans un pont pourri, je ne serai pas soutenu. Si je mets ma foi dans une glace fine, je vais tomber dans l'eau, quelle que soit la foi que j'ai. Mais si j'ai peu de foi en un grand Dieu, j'en ai assez. C'est pourquoi nous pouvons avoir une foi de la taille d'une graine de moutarde, parce que ce n'est pas la foi, c'est l'objet de notre foi qui est le Christ.
Nous avons également examiné le troisième principe de la victoire illustré par Aaron et Hur. Exode 17:12 dit: « Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. » Je vous rappelle que la foi est une dépendance totale. C'est faire confiance au Seigneur. Je ne suis qu'un bois mort. J'ai besoin de dépendre totalement du Seigneur, et cela inclut une dépendance totale à l'égard de Ses enfants. J'ai besoin de vous et vous avez besoin de moi, nous avons besoin les uns des autres. Moïse avait besoin d'aide pour être dépendant. Il était sur la colline, exerçant sa dépendance totale, et il s'est fatigué. La terre l'a tiré vers le bas. Ces deux frères ont placé un rocher en-dessous de lui et ont soutenu ses mains en direction de Jésus.
Lorsque nous demandons des volontaires, la plupart du temps, nous demandons des volontaires pour aller dans la vallée et se battre. Nous avons besoin de personnes pour conduire, pour enseigner, pour installer des chaises, pour cuisiner, pour visiter, pour écrire et pour soutenir. Nous avons besoin d'aide dans la vallée, mais j'aimerais vous dire que nous avons besoin d'aide sur la colline. Si je dois faire confiance au Christ, j'ai besoin que vous m'aidiez à faire confiance au Christ. Heureux ceux qui aident les personnes totalement dépendantes. Alors que vous apprenez à me connaître et que j'apprends à vous connaître, si vous voyez que je détourne les yeux du Seigneur, ayez la gentillesse de mettre un rocher sous moi, de me soutenir dans la direction du Christ, de me rappeler de faire à nouveau confiance au Seigneur. Nous avons besoin les uns des autres. Il est si facile de succomber à la nature et d'être attiré par ce vieux monde! Nous avons besoin les uns des autres pour nous soutenir mutuellement dans la direction du Christ. Voilà les trois principes que nous avons examinés: le Christ est la victoire, la foi s'attache au Christ et les chrétiens s'aident les uns les autres à garder confiance dans le Christ. Voyez-vous à quel point ces principes sont basiques et fondamentaux?
Lors de notre précédente étude je vous ai dit que je voulais partager six principes et j'aimerais poursuivre dans cette voie, mais j'aimerais d'abord revenir sur les principes deux et trois; la victoire par la foi et l'aide des autres. J'aimerais compléter le tableau de la foi. Nous avons examiné le combat de la foi.
COMBATTRE PAR LA FOI ET VOIR LA VICTOIRE PAR LA FOI
Ce que j'ai dit est exact à 100 %, mais ce n'est pas complet. J'aimerais maintenant donner une image complète. Dépendre du Seigneur, et venir comme un bois mort au Seigneur, c'est le combat de la foi. Mais cette pièce de la foi a deux facettes. Un côté est le combat de la foi, et l'autre est la victoire de la foi. J'attire votre attention sur ce point, et vous verrez pourquoi dans un instant, parce que la première partie dont nous avons parlé la dernière fois est la victoire. Comment remporter la victoire: en faisant confiance à Jésus. Le revers de la médaille n'est pas tant la façon d'avoir la victoire, mais la façon d'interpréter la victoire une fois qu'on l'a gagnée. Cette victoire doit être interprétée. Puisqu'il s'agit d'un combat de foi, la victoire doit être acquise par la foi.
Le merveilleux verset de 2 Corinthiens 5:7 dit: « car nous marchons par la foi et non par la vue. » Pourquoi est-ce que j'attire votre attention sur ce verset? Parce que lorsque je fais confiance au Christ, je gagne. Mais considérons maintenant cette victoire. Je ne veux pas la regarder par la vue. Je dois regarder la victoire par la foi. C'est un combat de foi, et c'est aussi une victoire de foi. Parfois, je peux penser que j'ai fait confiance au Seigneur et qu'Amalek a gagné bien qu'il n'ait pas gagné. Si vous faites confiance au Seigneur, il ne gagnera jamais, il ne peut pas gagner. Mais parfois nous avons besoin de voir cette victoire par la foi. Il y a deux côtés de la médaille. D'un côté, il y a le combat de la foi et de l'autre il y a le combat de la victoire. On m'a un jour demandé si j'avais déjà considéré le fait que la verge de Moïse pouvait représenter la croix en tant que principe de vie. Alors que je réfléchissais à cela devant le Seigneur, j'en suis arrivé à cette conclusion avec la lumière que j'ai maintenant. Je ne pense pas que le bois que Moïse a brandi ait représenté la croix, le combat de la foi. Mais d'un autre côté, je pense que la croix se retrouve dans la victoire de la foi, dans l'interprétation de la victoire. C'est de cette manière que nous allons voir les choses.
Il est important de traiter ce côté de la médaille, que la victoire est par la foi, sinon je ne serai pas protégé d'une mauvaise interprétation de la victoire. Faire confiance à Jésus ne signifie pas que les choses se dérouleront comme je le souhaite! Faire confiance à Jésus signifie que les choses se passeront comme Jésus veut qu'elles se passent. Ce n'est pas la même chose. Que Dieu nous éclaire sur ce point, car si vous interprétez le résultat par la vue, alors vous irez tout droit à la condamnation. Vous risquez de penser quelque chose comme: « J'ai fait confiance au Seigneur pour sauver ce mariage, et ça n'a pas marché. J'ai fait confiance au Seigneur pour m'empêcher de faire faillite. Pourquoi cela n'a-t-il pas marché? J'ai fait confiance au Seigneur pour empêcher mon enfant, mon petit-enfant, mon arrière-petit-enfant d'être impliqué dans ce groupe, et ils y sont très impliqués. Que s'est-il passé? » Vous pourriez alors dire: « C'est sans doute parce que je ne fais pas confiance au Seigneur. Je n'ai pas assez de foi. Si j'avais plus de foi, le résultat aurait été différent. Si j'avais eu assez de foi, le Seigneur m'aurait délivré. Si j'avais eu assez de foi, le Seigneur m'aurait guéri. Si j'avais eu assez de foi, Il aurait renversé la vapeur. Si j'avais eu assez de foi, j'aurais fait confiance au Seigneur pour avoir un esprit sain, et je perds la tête. J'ai fait confiance au Seigneur pour qu'Il me protège de la persécution, mais ce n'est pas le cas. Pourquoi? J'ai honte. Je n'ai pas assez de foi pour remporter la victoire. »
Frères et soeurs dans le Seigneur, ne croyez pas cela un seul instant. J'ai besoin de foi pour combattre et faire confiance à Jésus, et une fois que j'ai fait confiance au Christ, j'ai besoin de savoir qu'Amalek a été vaincu, quelles que soient les apparences, quelles que soient les circonstances. Je veux me concentrer sur le côté de la victoire, la victoire par la foi, et j'aimerais donner trois illustrations avant de poursuivre l'histoire d'Amalek. J'aimerais utiliser Paul comme illustration, l'apôtre Paul, et ensuite je veux utiliser l'illustration parfaite, qui est le Seigneur Jésus-Christ, et ensuite je veux l'illustrer par une parabole que Jésus a racontée. Je vais vous donner trois illustrations. Tout d'abord, je dois vous montrer que l'apôtre Paul menait le combat de la foi et qu'il a remporté la victoire.
2 Timothée 4:7 dit: « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. » Paul a mené le combat de la foi. A-t-il remporté la victoire? 2 Corinthiens 2:14 dit: « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance! » Avez-vous remarqué les superlatifs dans ce passage? Toujours, triompher, en tout lieu, à tout moment, en toute circonstance. Voilà le genre de victoire dont jouissait Paul. Mais à quoi cela ressemblait-il pour nos yeux naturels? Permettez-moi de vous donner quelques exemples.
Philippiens 1:12-14 dit: « Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Évangile. En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n'ignore que c'est pour Christ que je suis dans les liens, et la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la parole. » Le récit se trouve dans les Actes des Apôtres. Il a été battu, traîné dans la rue, jeté dans une prison et enchaîné. En regardant les circonstances, on pourrait dire: « Amalek a gagné. » Mais Amalek n'a pas gagné. Paul appelle cela « les progrès de l'Évangile. »
Savez-vous que c'est parce que Paul était en prison que vous pouvez lire le livre des Philippiens? Il l'a écrit lorsqu'il était en prison. Et vous pouvez lire le livre des Éphésiens. Il l'a écrit lorsqu'il était en prison. Et vous pouvez lire le livre des Colossiens et le livre de Philémon. Il les a écrits pendant qu'il était en prison. C'est après que Paul ait été enchaîné, battu, que le geôlier s'est écrié: « Que dois-je faire pour être sauvé? » Vous appelez cette défaite une victoire d'Amalek? Ce n'est pas le cas. Ainsi, lorsque Paul a fait confiance au Seigneur, il a fait confiance au résultat. Lorsqu'il regardait ces circonstances avec ses yeux physiques, il semblait qu'il ait perdu, mais il n'a pas perdu du tout.
MÊME SI L'HOMME EXTÉRIEUR SEMBLE PERDANT L'HOMME INTÉRIEUR EST VAINQUEUR
Écoutez encore un autre témoignage de Paul. 2 Corinthiens 4:8-9 dit: « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus. » Il semble que, parce qu'il est affligé à tous égards, perplexe, persécuté et abattu, Amalek a gagné la bataille. Et pourtant, il dit: « Nous sommes affligés, mais nous ne sommes pas écrasés. » Voilà ma victoire. Je ne suis pas écrasé. Je suis dans la détresse, mais je ne désespère pas. Il n'a pas désespéré. Il a dit que nous sommes persécutés, mais pas abandonnés, abattus, mais pas perdus. Paul avait la victoire dans l'homme intérieur. C'est pourquoi j'ai commencé la leçon avec ce merveilleux verset, l'homme extérieur périt et il semble qu'Amalek gagne. Ce n'est pas le cas. L'homme intérieur est renouvelé jour après jour; il n'est pas écrasé, il n'est pas perplexe, il n'est pas détruit, il n'est pas abattu. C'est cela la victoire.
2 Corinthiens 4:10-11 dit: « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. » La croix n'est pas la mort à soi-même. Cela a eu lieu il y a deux mille ans. C'est terminé. Ce n'est pas mourir à soi-même. C'est donner à Jésus la permission de vivre en moi. Lorsqu'Il vivait sur terre dans Son premier corps, Il est allé à la croix pour sauver les autres. Il a maintenant un nouveau corps, et Il est venu vivre dans Son nouveau corps, et c'est le même Jésus. Il va de nouveau aller à la croix pour sauver les autres. C'est ce qu'Il a reconnu. Nous désignons cette réalité par le fait que « Tout est rédempteur. » Lorsque je fais confiance au Christ, tout devient rédempteur. Ce qui entre dans ma vie, c'est Jésus, et je porte Sa croix. C'est Jésus qui utilise ma situation de la meilleure façon possible pour Se manifester afin que d'autres puissent Lui faire confiance.
Il ne s'agit pas de dire: « Je fais confiance au Christ et voici le résultat que je veux. » Non, il faut dire: « Je fais confiance au Christ et je veux Son résultat. » Je veux ce qu'Il a en tête. Paul a prié: « Que Ta volonté soit faite. » Il n'a pas dicté sa conduite au Seigneur. Je ne peux pas vous donner de verset à ce sujet, mais je suis presque sûr que Paul n'aurait jamais demandé à Dieu de lui fournir un bâtiment. Je ne pense pas qu'il aurait jamais demandé à Dieu d'être guéri d'une maladie. Je ne pense pas qu'il ait jamais demandé à Dieu de lui envoyer de l'argent. Je ne pense pas qu'il ait jamais demandé à Dieu de lui donner un signe, un rêve, une vision ou une voix. Il n'a pas vécu de cette manière. Il avait les yeux fixés sur le Christ. Son véritable témoignage se trouve dans 2 Corinthiens 11 qui dit: « Je suis en danger tous les jours. J'ai reçu cent quatre-vingt-quinze coups de fouet. J'ai été battu. J'ai été lapidé. J'ai fait naufrage. J'ai été volé. J'ai passé des nuits blanches. J'ai eu faim. J'ai eu soif. J'ai été exposé aux intempéries. » On a l'impression qu'Amalek s'acharne sur cet homme, mais c'est exactement le contraire qui est vrai. C'était une rédemption. Paul a mené le bon combat de la foi, puis il a interprété la victoire par la foi et non par la vue. Il savait qu'il était gagnant, parce qu'il faisait confiance au Christ et que Dieu avait arrangé les choses dans sa vie pour qu'elles se manifestent le mieux possible aux autres.
Voici pour l'illustration concernant Paul. Le Seigneur Jésus est l'illustration parfaite. Il ne fait aucun doute qu'il faisait confiance à Son Père; Il disait: « Je fais toujours ce qui lui plaît. Sa volonté est ma nourriture et mon breuvage. » Mais si vous regardez Sa vie, surtout à la fin, n'est-ce pas comme si Amalek avait gagné? Il a été arrêté, accusé à tort, condamné, battu, moqué, maltraité, cloué sur une croix et enterré dans un tombeau. On dirait qu'Il n'a pas gagné. Mais nous connaissons la vérité. J'aime la façon dont Colossiens l'exprime. Colossiens 2:14-15 dit: « il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. » Par quoi? Par la croix. Les démons dansaient de joie autour de la croix. Par la résurrection, Il a triomphé d'eux. S'il y a bien une image qui montre qu'Il n'a pas l'air de gagner, c'est la croix, jusqu'à ce que, par la grâce de Dieu, Il revienne à la vie et conquière la mort, l'enfer, la colère de Dieu et tous les ennemis. Rien n'était plus rédempteur que la croix, et rien n'apparaît à nos yeux plus comme une défaite que la croix. Lorsqu'Il s'est écrié « Tout est accompli », ce n'était pas le gémissement d'une nature en train de se dissoudre. C'était le cri de la victoire! C'est terminé, c'est fait, c'est fini!
NOTRE SEUL DEVOIR EST DE TIRER LA VIE DE CHRIST
Permettez-moi de vous donner une dernière illustration. Paul illustre certainement la victoire par la foi, et la croix du Christ illustre la victoire par la foi, mais laissez-moi vous donner une parabole que Jésus a racontée, et je me réfère à Jean 15, la parabole de la vigne et des sarments. Jean 15:5 dit: « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Dans le contexte, « rien » signifie rien qui puisse être appelé « fruit. » Vous pouvez faire beaucoup de choses en dehors de Lui, mais rien qui soit du fruit. Le sarment n'a qu'une seule responsabilité, celle de tirer la vie de la vigne, et c'est tout. C'est tout ce que le sarment doit faire. Il n'y a qu'un seul devoir évangélique pour chaque chrétien: tirer la vie du Christ. C'est tout. C'est terminé, c'est fait, c'est fini.
Le sarment n'a pas à détourner la tête de la vigne pour voir s'il porte du fruit. Ce n'est pas à la branche de porter du fruit. C'est le travail de la vigne. C'est la vigne qui est responsable des fruits. Au moment où le sarment regarde s'il y a du fruit, ce sarment commence à se flétrir et va mourir. Jean 15:2 dit: « Tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde pour qu'il porte encore du fruit. » Si le sarment était une personne, il pourrait prier: « Oh, Seigneur, je veux puiser la vie en Toi. Donne-moi la vie et donne-moi du fruit », et tout d'un coup, voilà que le vigneron arrive avec son sécateur et le coupe. C'est tranchant et ça fait mal, la branche pourrait dire: « Je ne dois pas faire confiance au Seigneur, parce que je viens d'être anéantie par ce couteau tranchant, ce sécateur. » Mais en réalité, qui le vigneron émonde-t-il? Remarquez que Jean 15:2 dit: « Tout sarment qui porte du fruit. » Ce n'est pas celui qui ne porte pas de fruit. C'est la branche qui porte du fruit qu'Il émonde pour qu'elle produise plus de fruit. C'est le sarment qui porte du fruit qui a le privilège d'être continuellement retranché de la vigne, afin qu'il puisse porter plus de fruit. Ne regardez pas à l'émondage comme si Amalek était en train de gagner. Il ne gagne pas et il ne peut pas gagner. Vous savez quand vous faites confiance au Seigneur. Nous n'avons pas besoin d'en faire toute une histoire. Si c'est le cas et que vous vous en remettez réellement au Seigneur, vous gagnez, quoi qu'il arrive dans votre vie.
Je considère donc le Christ comme le combat de la foi, mais je dois ensuite interpréter la victoire comme une victoire de la foi. Lorsque nous regardons vers le Seigneur, tout dans notre vie est rédempteur. J'essaie de clarifier ce point afin que vous ne soyez pas en train de vous frapper la tête lorsque les choses ne se déroulent pas comme vous le pensez. Vous avez fait confiance au Seigneur et ceci ou cela n'est pas arrivé. Le plan de Dieu est de révéler le Christ, Il le révélera, et Il connaît le meilleur moyen pour cela. C'est un merveilleux pas en avant, frères et soeurs, dans la connaissance du coeur de Dieu lorsqu'Il vous fait découvrir la signification de la vie rédemptrice. Que Dieu nous enseigne la vie rédemptrice! C'est ce qu'on appelle souvent la croix.
La croix, c'est l'autorisation que je donne au Seigneur de permettre dans ma vie ce qu'Il sait être le meilleur moyen pour qu'Il se manifeste aux autres. C'est cela la vie rédemptrice. Se soumettre à la volonté de Dieu est une chose. Parfois, lorsque Dieu apporte quelque chose dans notre vie et que nous devons nous soumettre, l'accepter, acquiescer, c'est une chose. Mais c'est tout à fait différent lorsque je choisis la volonté de Dieu. C'est mieux que de se soumettre. On se soumet, lorsqu'on n'a parfois pas le choix. Il arrive que Dieu fasse entrer quelque chose dans notre vie et que nous ne l'aimons pas, mais nous arrivons pourtant au moment où nous disons: « D'accord, Seigneur, Tu sais mieux que moi. Je m'en remets à Toi. » Cela c'est une chose, mais choisir la volonté de Dieu, courtiser l'émondage, et pas seulement l'accepter, mais le demander, le désirer et pas seulement se soumettre à Sa volonté, mais choisir Sa volonté et dire: « Je veux cela dans ma vie » est une autre chose. C'est ce qui rend la vie chrétienne passionnante. Je veux ce que Dieu sait être le meilleur pour le manifester et je le choisis. Quand cela vient, je ne dois pas passer par une grande bataille et une gymnastique mentale pour finalement m'y soumettre. Chaque instant devient passionnant.
Personnellement lorsque je me réveille je me demande ce que Dieu prépare aujourd'hui. J'ai hâte d'y être, peu importe ce que c'est. Cela me fait vibrer. C'est cela la vie rédemptrice, et c'est ainsi que Paul a vécu, c'est ainsi que le Christ a vécu et c'est ainsi qu'Il nous invite à vivre. Ne mesurez pas votre victoire en fonction des circonstances. Vous avez la victoire dans l'homme intérieur, dans le coeur, sachant que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment le Seigneur, de ceux qui sont appelés selon Ses desseins. (cf. Romains 8:28) Psaume 98:1 dit: « Psaume. Chantez à l'Éternel un cantique nouveau! Car il a fait des prodiges. Sa droite et son bras saint lui sont venus en aide. »
Voici le résumé de ce que nous venons de dire: le Seigneur est le vainqueur, la foi s'attache au Seigneur, et ensuite j'ai besoin de vous et vous avez besoin de moi pour nous aider mutuellement à continuer à faire confiance au Seigneur. Ce sont là les deux côtés de la même médaille; c'est-à-dire le combat de la foi et la victoire de la foi.
Permettez-moi de vous illustrer le quatrième principe de la victoire. Exode 17:8 dit: « Amalek vint combattre Israël à Rephidim. » Je voudrais attirer votre attention sur l'expression « vint combattre Israël. » On peut dire qu'Amalek se bat contre Moïse, contre Aaron, contre Hur et contre Josué et que sa tactique consistait à éliminer les traînards. Il semble donc qu'il soit contre des individus. Mais pas principalement. Amalek s'attaque au corps, il attaque l'église, il s'attaque au corps tout entier. Il s'agit d'une guerre contre tous les chrétiens.
Certaines personnes considèrent cela comme si les deux parties étaient deux enseignements différents. L'une enseigne la foi, c'est sur la colline, et l'autre enseigne les oeuvres, c'est dans la vallée. Il y aurait donc la foi là-haut et les oeuvres. Moïse, Aaron et Hur, c'est la foi, et ici, dans la vallée, là où il y a la vraie bataille et le conflit avec l'ennemi, ce sont les oeuvres. Certains ont considéré qu'il s'agissait de deux choses distinctes, mais Dieu nous donne une seule et même image, et non deux images. Il y a une relation merveilleuse entre la verge de Moïse et l'épée de Josué. Certains pensent que certaines personnes sont appelées sur les collines à faire confiance à Dieu, tandis que d'autres sont appelées dans la vallée à s'engager dans le combat. D'autres sont appelées dans la vallée pour engager le conflit avec l'ennemi. Tu te bats, et je prie; ou l'inverse, tu pries et je me bats. La vérité est que chaque chrétien est appelé sur la colline et chaque chrétien est appelé dans la vallée en même temps. Il s'agit d'une seule image et non de deux. Faites confiance à Dieu et battez-vous. Vous devez faire les deux. Il n'y a pas que quelqu'un là-haut qui a donné sa vie pour être reclus et ermite et prier toute la journée. Dieu ne nous a pas appelés à cela. Il nous a appelés à faire confiance au Seigneur et à vivre de manière rédemptrice. Jacques 2:26 dit: « Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte. »
Permettez-moi de vous poser ces questions simples. Si le vent ne souffle pas, est-ce le vent? Si le soleil ne brille pas, est-ce le soleil? Si le feu ne brûle pas, est-ce le feu? Si la foi n'agit pas, est-ce la foi? La foi sans les oeuvres est morte. Ce n'est pas de la foi. La vraie foi agit. Galates 5:6 dit: « Car, en Jésus Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par l'amour. » La foi agit. D'autres ont pris la colline comme une image de la souveraineté de Dieu, Dieu fait tout, et que la vallée est une image de la responsabilité de l'homme. Le fait que seul Dieu puisse le faire est une vérité biblique. Le fait que je doive être impliqué, est aussi une vérité biblique. J'aime beaucoup 1 Corinthiens 15:10 qui dit à cet égard: « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » C'est moi, mais ce n'est pas moi, c'est Lui. Toute conception de la souveraineté de Dieu qui minimise la responsabilité de l'homme est erronée. Toute conception de la responsabilité de l'homme qui atténue la souveraineté de Dieu est également erronée. Seul le Seigneur peut réunir ces deux choses!
C'est comme dans le cas de Marie et de Marthe. J'ai entendu certaines personnes dire: « Nous n'avons pas besoin de Marthe dans l'Église. Nous devrions n'avoir que des Marie. » Non, nous avons besoin de Marthe. Si nous avons besoin de Marie, nous avons besoin de Marthe. Nous avons besoin de la colline et de la vallée. J'ai besoin de Moïse et j'ai besoin de Josué parce que nous avons besoin les uns des autres. C'est une seule et même image. L'ennemi est contre le corps, et je pense qu'une mauvaise compréhension de cela a causé beaucoup de mal. Certaines personnes pensent en effet qu'il suffit de faire confiance au Seigneur et qu'il est contraire aux Écritures et à l'esprit d'avoir des confrontations. Certaines personnes se disent: « Je ne veux confronter personne. Je ne veux pas résister au diable et je ne veux pas prendre position pour la justice. Cela coûterait trop cher. Je ne veux pas participer à un programme. Je ne suis pas légaliste. Je ne veux discipliner personne, Dieu s'en chargera. Je ne veux pas m'opposer à l'erreur. » Ce n'est pas l'enseignement de Dieu. Il s'agit du ministère de la vallée. Je dois faire confiance au Seigneur et régler mes problèmes. Je dois faire confiance au Seigneur, affronter l'ennemi et prendre une position ferme. Nous devons faire les deux.
Permettez-moi de vous encourager à faire confiance à Jésus et à fermer votre porte à clé. Faites confiance à Jésus et mettez votre ceinture de sécurité. Faites confiance à Jésus et prenez vos médicaments. Faites confiance à Jésus et ne négligez pas le rassemblement des saints. Considérez-vous comme morts au péché et arrêtez de pécher. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire? Nous avons besoin des deux. Nous sommes Moïse, nous sommes Aaron, nous sommes Hur, nous sommes Josué, nous sommes les fantassins; c'est une seule et même image. Avec une verge dans une main et une épée dans l'autre, vivons de manière rédemptrice au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Faites confiance à Jésus et combattez.
DIEU DOIT TOUJOURS NOUS RAPPELER LES VÉRITÉS
Le cinquième principe de la victoire, et nous terminerons par cela se trouve dans Exode 17:14 qui dit: « L'Éternel dit à Moïse: Écris cela dans le livre, pour que le souvenir s'en conserve, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amalek de dessous les cieux. » Il y a en fait deux principes dans ce passage et nous examinerons le suivant lors de notre prochaine étude, mais je vais insister sur le premier maintenant. Lors de notre précédente leçon je vous ai dit que nous avons là la première fois que la Bible mentionne l'écriture. Avant cela, il n'y avait aucune mention de quelqu'un écrivant. Dieu a dit: « Écris ceci comme un mémorial et récite-le à Josué. » Je pense que c'est un moment très intéressant dans la sagesse du Seigneur pour introduire un journal. Écrire oui, mais écrire quoi? Moïse devait écrire au sujet de cette victoire qu'ils venaient de remporter sur Amalek. Il devait l'écrire et la réciter à Josué. Vous savez que Josué va devenir l'instrument de Dieu dans la Terre Promise pour les conduire à la victoire. La Terre promise est une autre image de notre Seigneur Jésus. Une guerre de sept ans est sur le point d'avoir lieu et Josué sera le commandant en chef de cette guerre de sept ans. Il y aura beaucoup d'épées tirées et beaucoup de sang versé lors de la prise de Canaan.
Selon Josué 12:24, il y avait trente et un ennemis, trente et un rois que Josué devait affronter. Trente et un rois et trente et une armées. Dieu attendait de Josué qu'il se souvienne de la victoire de Rephidim tout au long de sa vie, qu'il se souvienne que la bataille appartient au Seigneur et qu'il faut se l'approprier par la foi, que nous avons besoin les uns des autres pour nous soutenir mutuellement et faire confiance au Seigneur. Maintenant, il est confronté à une véritable bataille dans le pays. Voyons s'il se souvient de ce que Dieu lui a dit d'écrire et de se rappeler. Josué était entièrement tourné vers le plan de bataille, vers la vallée.
Josué 7:2 dit: « Josué envoya de Jéricho des hommes vers Aï, qui est près de Beth Aven, à l'orient de Béthel. Il leur dit: Montez, et explorez le pays. Et ces hommes montèrent, et explorèrent Aï. » Josué a dit: « Nous avons un plan de bataille. Allez les observer et voyez combien d'hommes ils ont. » Les renseignements sont revenus. Josué 7:3 dit: « Ils revinrent auprès de Josué, et lui dirent: Il est inutile de faire marcher tout le peuple; deux ou trois mille hommes suffiront pour battre Aï; ne donne pas cette fatigue à tout le peuple, car ils sont en petit nombre. » En d'autres termes, « C'est une petite bataille. Nous pouvons nous en occuper seuls, ils ne sont que deux mille, ne fatigue pas toute l'armée. » Ils ne l'ont pas dit comme cela, mais leurs actions ont dit quelque chose comme: « Nous n'avons pas besoin de faire confiance à Dieu pour cette bataille. Nous avons eu besoin de Dieu à Jéricho parce que c'était une grande bataille, mais celle-ci est une petite bataille. Nous n'avons pas besoin de Lui pour cela. Nous pouvons nous en charger seuls. »
Josué 7:4 dit: « Trois mille hommes environ se mirent en marche, mais ils prirent la fuite devant les gens d'Aï. » Ils ont été vaincus. Josué n'a pas relu ce qui était écrit dans le livre quarante ans auparavant. Ils ont profondément sondé leur coeur ce jour-là, mais je n'entrerai pas dans les détails. Le Seigneur a conduit le peuple à la repentance, il y avait du péché dans le camp. Après s'être repentis, ils ont dû affronter Aï à nouveau. En Josué 8:1, ils ont reçu cette parole du Seigneur: « L'Éternel dit à Josué: Ne crains point, et ne t'effraie point! Prends avec toi tous les gens de guerre, lève-toi, monte contre Aï. Vois, je livre entre tes mains le roi d'Aï et son peuple, sa ville et son pays. » Cette bataille a été différente. Au cours de cette bataille, Dieu a dit: « Josué, Je veux te lire quelque chose que Je veux te rappeler. » Il a déterré le livre qui a été écrit il y a quarante ans et a dit: « Tu as besoin d'un rappel. » Il a donné à Josué une mission spéciale.
Josué 8:18 dit: « L'Éternel dit à Josué: Étends vers Aï le javelot que tu as à la main, car je vais la livrer en ton pouvoir. Et Josué étendit vers la ville le javelot qu'il avait à la main. » Je veux que vous compreniez ce qui se passe ici. Il y a quarante ans, Moïse tenait la verge vers Dieu dans les cieux, ce bois mort. Et maintenant, ils sont dans une bataille et Josué a oublié de faire confiance au Seigneur. Il lui dit donc: « Maintenant, prends ton javelot. » Qu'est-ce qu'un javelot? C'est un autre bois mort. Josué devait prendre son javelot et le pointer au-dessus de l'ennemi, vers Dieu qui est au ciel. » Josué 8:26 dit: « Josué ne retira point sa main qu'il tenait étendue avec le javelot, jusqu'à ce que tous les habitants eussent été dévoués par interdit. » Si vous lisez le récit, vous verrez que cela a duré toute la journée jusqu'au coucher du soleil. Une fois de plus, Dieu rejoue la victoire de Rephidim. Mais ici, Josué ne participe pas au combat. Il se contente de rester là, avec un bois pointé vers Dieu et vers le ciel.
Voici le principe, nous sommes un peuple qui oublie. Frères et soeurs en Christ, les principes de la victoire ne changent pas au fil des années. Après dix, vingt, trente ou quarante ans, il est si facile d'oublier que j'ai besoin de Jésus, et si facile d'oublier que vous avez besoin de Christ. Ils ont fait confiance à Dieu pour Jéricho, mais ensuite ils ont pensé qu'ils pouvaient s'occuper d'Aï tout seuls. Je ne suis pas prêt à perdre mon épouse et je ne suis pas prêt à perdre mes clés. J'ai besoin du Christ pour tout, les grandes choses comme les petites choses. Si je ne m'en souviens pas, le Seigneur permettra la défaite dans ma vie, afin que je m'en souvienne et que je puisse Lui faire confiance.
Les leçons que Dieu nous a enseignées il y a des années doivent être rafraîchies. Lorsque vous venez à la Bible et que vous apprenez une nouvelle vérité, c'est ce qu'on appelle la révélation. Lorsque vous apprenez une nouvelle profondeur d'une ancienne vérité, cela s'appelle une révélation. Mais lorsque Dieu fait revivre une ancienne vérité, cela s'appelle la vivification; cela s'appelle le réveil. Dieu nous ramène à l'ancienne vérité. Je veux une révélation et une nouvelle vérité, et je veux une révélation plus profonde des anciennes vérités, mais parfois j'ai juste besoin de me souvenir des anciennes vérités. Dans notre communauté nous rompons le pain pour nous souvenir du Seigneur chaque semaine. C'est ce que nous faisons chaque semaine. Jésus Christ a dit: « Faites-le en mémoire de moi. » Pourquoi dit-Il « en mémoire? » Parce que j'oublie. Comment est-il possible que j'oublie quelque chose d'aussi grand?
À l'époque de Pierre, il y avait des gens, comme vous pouvez le lire dans 2 Pierre 1, qui s'étaient refroidis et lassés de bien faire, qui étaient devenus paresseux, qui s'étaient relâchés dans leurs pratiques morales et qui négligeaient d'être gentils les uns envers les autres. Pierre avait une explication pour cela. 2 Pierre 1:9 dit: « Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. » Comment pouvez-vous oublier que vous avez été pardonné ? Comment pourrais-je oublier le 29 janvier 1958, lorsque le Seigneur m'a accepté comme Son enfant personnel? Comment pourrais-je oublier? Et pourtant, je l'oublie. Il est précieux de savoir que Dieu sait que nous sommes des personnes oublieuses. Il nous donne deux ordres: l'enregistrer et le réciter. Le livre des souvenirs n'est qu'une image. Frères et soeurs en Christ, vous a-t-Il délivrés? Enregistrez-le dans votre coeur, puis récitez-le et rappelez-vous-le encore et encore, et continuez à le répéter et à en parler aux autres.
Pierre était prêt à mourir dans sa dernière épître, et voici ce qu'il a dit. Si quelqu'un a jamais eu une expérience mouvementée dans la vie du Christ, c'est bien ce bon vieux Pierre. Voici son témoignage sur son lit de mort. 2 Pierre 1:12-13 dit: « Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements. » Je me suis donc réclamé de son témoignage. Tant que je serai dans ce corps, je considère comme un privilège de vous rappeler de faire confiance au Seigneur. Tous ceux qui viennent à mon étude à n'importe quel moment vont m'entendre leur dire que c'est le Christ; regardez le Christ. Je ne me lasse pas de vous rappeler d'éveiller votre esprit par le biais du souvenir, même si vous le savez. Vous devez l'entendre à nouveau. Rendez-moi service, continuez à me le rappeler, toujours à nouveau.
J'ai dit qu'il y avait deux principes. Le premier consiste à écrire un livre du souvenir. Qu'est-ce qu'il y a dans le livre du souvenir ? « J'effacerai tout souvenir. » N'est-ce pas étrange de mettre cela dans un livre de souvenirs ? Dieu dit: « Il y a des choses dont tu dois te souvenir et d'autres que tu dois oublier. » C'est le dernier principe. Nous y reviendrons la prochaine fois.
Prions:
Père céleste, merci pour Ta précieuse parole. Merci de nous rencontrer là où nous sommes. Tu connais nos vies, nos faims, nos capacités et Tu sais ce qui se passe dans nos vies. Apprends-nous à vivre de manière rédemptrice. Merci pour le privilège de vivre Ta vie sacrificielle en nous et à travers nous pour le bien de ceux que Tu es venu sauver. Seigneur, nous Te louons pour cela, et je prie pour que Tu prennes tous ces principes de victoire et que Tu les inscrives de manière indélébile dans nos vies et nos coeurs. Nous sommes un peuple oublieux, Seigneur. Aide-nous à nous souvenir. Nous Te prions au nom de Jésus. Amen.
Exode #34