Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour et bienvenue dans notre trentième leçon sur ce merveilleux livre de l'Exode.
Alors que nous nous penchons sur la Parole de Dieu, je rappelle à mon coeur et au vôtre qu'il existe un principe d'étude de la Bible dont nous ne pouvons pas nous passer, à savoir la dépendance totale envers le Saint-Esprit de Dieu. C'est Son livre, Il l'a écrit, seul Dieu peut glorifier Dieu et seul Dieu peut révéler Dieu. Nous devons donc Lui faire confiance pour nous enseigner. C'est Lui qui est l'Enseignant. Avant de prier ensemble, je voudrais partager le verset d'Osée 14:8 qui dit: « Je l'exaucerai, je le regarderai, Je serai pour lui comme un cyprès verdoyant. C'est de moi que tu recevras ton fruit. » Le Seigneur nous rappelle: « Je veille sur toi et Je m'occupe de toi; c'est de Moi que vient ton fruit. » Nous ne l'obtiendrons pas autrement. Dans cet esprit, inclinons-nous ensemble et confions notre étude au Seigneur.
Prions:
Père, merci encore de nous avoir réunis. Nous faisons confiance au Saint-Esprit qui vit dans notre coeur pour tourner nos yeux vers Jésus d'une manière nouvelle. Nous Te remercions pour chaque partie de la Bible, et tout particulièrement pour le livre de l'Exode, que nous méditons ensemble. Emmène-nous au-delà de la page sacrée, au-delà des paroles écrites et de la lettre morte, et dirige-nous vers le Christ. Nous prions pour que la manifestation de Toi-même libère chacun d'entre nous de la manière dont Tu veux que nous soyons libérés. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen
RÉSUMÉ
Nous examinons le troisième fruit de la rédemption; une fois que vous êtes sauvés par la puissance et le sang, vous pouvez vous attendre à ce que Dieu fasse ces choses dans votre vie. La première est la nuée de gloire. Si vous êtes sauvés par la puissance et le sang, vous pouvez vous attendre à être guidés, ce qui est illustré par la nuée de gloire. Ensuite, une fois que vous êtes délivrés et que vous avez traversé la mer Rouge, vous pouvez vous attendre à ce que Dieu mette un chant dans votre coeur, illustré par le chant de Moïse et la danse de Miriam. Puisque Christ est notre chant, la relation avec Lui doit être maintenue. Vous vous souvenez qu'ils ont perdu leur chant en trois jours parce qu'ils ont détourné les yeux du Seigneur. Nous serons guidés quoi qu'il arrive, mais vous pouvez perdre votre chant si vous quittez le Seigneur des yeux.
Nous avons ensuite abordé le troisième principe illustré par la manne, les cailles et l'eau qui jaillit du rocher, à savoir que Dieu est notre pourvoyeur. Je peux m'attendre à être pourvu si je suis sauvé par la puissance et par le sang. Dieu est déterminé à nous révéler qu'Il est l'unique chose nécessaire. Nous disons parfois: « J'ai des besoins. » En réalité vous n'avez pas de besoins. Vous n'avez qu'un seul besoin, une seule chose est nécessaire; nous avons besoin du Seigneur. C'est la seule chose nécessaire. Lors de nos discussions nous recherchons donc des principes. Nous examinons l'histoire, nous extrayons les faits, puis nous demandons au Seigneur de nous montrer le principe sous-jacent. Une fois que vous avez vu le principe, les applications sont illimitées. Vous devez alors juste essayer simplement d'appliquer les faits, vous n'aurez qu'une ou deux applications. Il est très important d'arriver au principe, et ensuite il y a une application illimitée.
Jusqu'à présent, en examinant cette image - Dieu est notre pourvoyeur - nous avons étudié cinq principes sur la façon dont Il pourvoit. En fait, il y en a cinq autres que nous allons étudier. Permettez-moi de mentionner les cinq principes dont nous avons déjà parlé, puis nous passerons à notre nouveau matériel.
Le premier principe, et nous pouvons toujours nous y attendre, est que Dieu est fidèle à pourvoir à nos besoins. Ne vous méprenez pas. Je ne dis pas qu'Il va subvenir à vos besoins. Je veux dire que vous avez besoin de besoins et qu'Il y pourvoira! Nous avons besoin de besoins, parfois nous avons besoin de tribulations, parfois nous avons besoin de problèmes, et Il est fidèle à pourvoir à nos besoins. C'est plus important que de payer le loyer et le crédit, de remplir le garde-manger, de faire le plein d'essence et de payer les factures. Ce dont nous avons besoin, c'est d'occasions pour Lui faire confiance. Personne ne fera confiance au Seigneur s'il n'y est pas obligé. Nous devons toujours le faire. Nous ne savons pas toujours que nous devons le faire, c'est pourquoi Il nous fournira les occasions de Lui faire confiance. C'est le premier principe.
Le deuxième principe est que nous remarquons lorsque Dieu a pourvu, c'était lorsque le peuple était en train de se plaindre et de rouspéter. Ils avaient dans leur coeur cette attitude de ne pas être reconnaissants et d'être mécontents. Dieu devait faire remonter cela à la surface pour que cela puisse être traité. Pendant qu'ils ronchonnaient et qu'ils se plaignaient, Dieu a dit: « Je ferai pleuvoir sur eux des pains du ciel. » Le principe est que tout se fait par grâce. Non seulement ils ne méritaient pas, mais ils méritaient le contraire. Ils ne méritaient rien. Non seulement nous ne méritons rien, mais nous méritons le contraire. Dieu va-t-Il pourvoir aux besoins des grincheux que nous sommes? La réponse est oui, à cause de Sa grâce et de Sa miséricorde. C'est le second principe.
Le deuxième principe que nous remarquons est que lorsque Dieu a pourvu le peuple était en train de se plaindre et de rouspéter. Ils avaient dans leur coeur cette attitude de ne pas être reconnaissants et d'être mécontents, et il fallait qu'il la fasse remonter à la surface pour qu'elle puisse être traitée. Pendant qu'ils ronchonnaient et qu'ils se plaignaient, Dieu a dit: « Je ferai pleuvoir sur eux des pains du ciel. » Le principe est que tout se fait par grâce. Non seulement ils ne méritaient pas, mais ils méritaient le contraire. Ils méritaient le mal. Non seulement je ne mérite rien, mais je mérite quelque chose de mauvais. Dieu pourvoira-t-Il aux besoins des grincheux que nous sommes ? La réponse est oui, à cause de Sa grâce et de Sa miséricorde. C'est un autre principe.
Le troisième principe que nous avons examiné, c'est qu'Il pourvoit de telle sorte qu'Il nous permet de goûter à la futilité de ce qui n'est pas le Christ. Rappelez-vous, dans Exode 15:22-27, Dieu rapporte quatre histoires d'eau, toutes liées l'une à l'autre, l'une après l'autre. D'abord, il n'y avait pas d'eau; ensuite, il y avait de l'eau amère; ensuite, il y avait de l'eau douce; enfin, il y avait de l'eau de puits. Dans tous les cas - pas d'eau, de l'eau amère, de l'eau douce, de l'eau de puits - ce n'est pas Jésus. Nous n'avons pas encore atteint le rocher où l'eau s'écoule. C'est pourquoi nous appelons cela des « citernes qui ne peuvent pas contenir d'eau. » Il y a beaucoup de gens qui essaient de trouver des citernes qui ne contiennent pas d'eau. Tout ce que Dieu fait, c'est pour nous attirer vers Jésus. C'est pourquoi Il nous laisse parfois être vides, afin que nous soyons attirés par le Christ.
Ils ont alors commencé à regarder par la vue, ils ont vu cette étendue d'eau, et ils ont été tout excités parce qu'ils se déplaçaient par la vue, mais finalement ils ont ensuite trouvé cela très amer. J'ai vu de jeunes amoureux qui se disaient: « C'est l'homme ou la femme parfait(e) » et qui, une fois en contact, trouvaient cela très amer. C'est comme « Mara. » Dieu permet cela, parce qu'Il désire que nous allions vers le Christ, la nourriture de la vie, l'eau de la vie et le pain de la vie. Dieu permet donc ces choses.
Puis il y a eu l'eau qui a été rendue douce. Rappelez-vous que Moïse a jeté un bois dedans. L'idée qu'il existe une restauration est une chose merveilleuse; Dieu restaure mon âme. J'ai couru vers le Seigneur, et Il a restauré mon âme, et je ne Le remercierai jamais assez. La restauration est une chose merveilleuse, mais ce n'est pas Jésus. Je veux voir le fils prodigue dans les bras du Père, mais pas pour toujours. Il y a une fête à faire; il y a des chants et des danses, le veau gras, l'anneau et la robe. Beaucoup de gens disent: « Dieu m'a ramené et je suis si reconnaissant. Je suis rétabli. » Mais nous devons avancer dans la vie. Il est venu nous donner la vie. Parfois, Il nous restaure, mais cette restauration n'est pas le Christ. Exode 15:27 dit: « Ils arrivèrent à Élim, où il y avait douze sources d'eau et soixante-dix palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau. » Souvenez-vous qu'Élim était une oasis dans le désert. Le principe est qu'ils arrivèrent au lieu de la bénédiction. La bénédiction n'est pas Christ, mais parfois Christ déverse une bénédiction sur nous. Si nous regardons à la bénédiction, devinez ce qui se passe, le nuage se déplace! Ils ont dû être tellement découragés de voir ce nuage se déplacer. Ils se sont dit quelque chose comme: « Seigneur, nous sommes enfin arrivés à une oasis. Pourquoi ne pas nous laisser rester ici un moment? » Mais Dieu a répondu: « Non, ce n'est pas le Christ. Continuons. » Ils sont donc repartis et ont campé au bord de la mer Rouge. À chaque fois Dieu nous montre des citernes qui ne sont pas le Christ.
Lors de notre précédente étude nous avons examiné les principes quatre et cinq, et je me contenterai de les mentionner. Rappelez-vous de Deutéronome 8:3 qui dit: « Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel. Le peuple était dans le désert et n'avait pas de moyens de subsistance ordinaires. Ils n'avaient ni vergers, ni vignes, mais ils avaient la parole du Dieu vivant. Le principe est le suivant: Dieu n'est pas lié aux moyens ordinaires; lorsque les moyens ordinaires échouent Il peut faire pleuvoir la manne du ciel. Ainsi, si vos moyens ordinaires échouent, Dieu n'est pas lié à ces moyens. Il peut y pourvoir et Il y pourvoira, et Il vient de l'illustrer. Si vous n'écoutez pas le Seigneur, comme dans le cas de Jonas, Il parlera au vent, à la tempête, au ver ou au soleil. Il possède de nombreux moyens et Il n'est pas lié à des moyens ordinaires.
Enfin, nous avons examiné le dernier principe: la provision de Dieu est surnaturellement naturelle. Voici ce que nous entendons par là. Il est très clair que cela était miraculeux. Je ne connais pas un seul miracle qui contienne plus de miracles que ce seul miracle; c'est comme une grappe de raisin en un seul miracle. Il a duré quarante ans. C'est un miracle, chaque jour pendant quarante ans. Ensuite, les vers apparaissaient s'ils continuaient d'en garder, mais pas tous les jours; seulement du dimanche au vendredi. C'est aussi un miracle! Puis, le vendredi, ils ont eu une double réserve qui ne s'est pas transformée en vers. C'est aussi un miracle! Ensuite, il n'y a plus eu de manne. Il pleuvait tous les jours de la manne, mais pas le samedi, le sabbat. Et puis la manne s'est arrêtée soudainement, quand ils ont pu manger dans le pays de Canaan. C'est également surnaturel. Puis ils ont mis la manne dans une jarre et l'ont conservée pendant des générations, et rien ne s'est transformé en vers.
Je vois tous ces miracles, mais je dis que c'est surnaturel et également naturel. Pendant quarante ans, Dieu a pourvu, en faisant pleuvoir et pleuvoir, puis ils sont arrivés à Canaan, et tout d'un coup ils ont dû labourer, planter, et aller au verger, et maintenant ces choses deviennent naturelles; cela vient de la terre. C'est toujours l'oeuvre de Dieu; Il est toujours Celui qui pourvoit, mais parfois nous Le ratons quand Il utilise des moyens naturellement.
Lors de notre précédente leçon, nous avons donné l'exemple d'une plante qui, si elle poussait d'un seul coup, serait applaudie. Si vous passez devant un verger, vous n'y pensez même pas parce qu'il s'est étendu au fil du temps, mais il s'agit du même Seigneur. Sa provision est surnaturellement naturelle.
Lorsqu'ils sont arrivés en Canaan, on peut lire en Deutéronome 8:9: « pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l'airain. » Il s'agit toujours de la provision de Dieu, mais maintenant ils ont dû aller chercher leurs pelles. Dieu fournit ce qui est nécessaire, mais c'est dans les collines. C'est à nous de l'extraire. À propos de la création, des créatures, des oiseaux et des animaux, Psaume 104:27-28 dit: « Tous ces animaux espèrent en toi, Pour que tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu la leur donnes, et ils la recueillent; Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens. » J'aime cette expression : « Tu la leur donnes, et ils la recueillent. » Il ne laisse pas tomber une noix dans la bouche de l'écureuil. Il ne dépose pas un ver dans le nid de l'oiseau. Ils doivent sortir et ramasser, mais c'est toujours Lui. La provision est surnaturelle; c'est un miracle. Mais lorsqu'Il le fait naturellement, que Dieu nous aide à détacher nos yeux de la provision et à garder nos yeux sur le Pourvoyeur. C'est toujours le Seigneur. Par conséquent après une semaine de quarante heures, lorsque vous êtes en sueur et fatigué, inclinez la tête et dites: « Merci, Seigneur, tu as pourvu. »
J'ai encore cinq principes à partager, toujours illustrés par la manne et les cailles. J'aimerais en prendre quatre, puis le cinquième principe sera abordé lors de notre prochaine étude et nous conduira au Christ, le rocher vivant qui est le pain de vie et l'eau de vie. Pour obtenir ces principes, je recherche les faits, puis je demande au Seigneur: « Qu'est-ce que cela illustre et à quoi puis-je m'attendre? Tu es leur pourvoyeur et Tu es mon pourvoyeur. Je devrais pouvoir m'attendre à la même chose. » Cela dévoile Son coeur.
DIEU POURVOIT, NOUS N'AVONS PAS À NOUS INQUIÉTER
Le sixième principe est illustré par le fait qu'ils devaient sortir chaque matin pour ramasser la manne. Exode 16:14 dit: « Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. » Exode 16:21 dit: « Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait. » Beaucoup de personnes ont souligné les différents principes sous-jacents que l'on trouve ici. Certains disent que ce qui est illustré ici est: « Levez-vous tôt et recherchez le Seigneur dès le matin. » C'est ce qu'ils faisaient. Chaque jour, ils devaient sortir tôt et chercher le Seigneur, alors commençait la journée avec le Seigneur. » C'est un bon conseil.
D'autres personnes insistent sur le terme « chaque jour », pas seulement sur le fait de se lever tôt et rechercher le Seigneur, mais aussi sur le fait de le faire chaque jour, d'en faire une habitude, lundi, mardi, mercredi. D'autres insistent sur le fait que c'est toujours disponible. Le Seigneur y pourvoira et c'est toujours là. Exode 16:21 dit: « Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait. » J'ai lu ce commentaire, mais je ne suis pas d'accord avec cette position. Quelqu'un a fait remarquer que cela fondait à midi et pour lui cela signifiait que si vous n'avez pas un moment de calme le matin, votre journée va mal se passer! C'est ainsi que cette personne voyait les choses. Elle dit quelque chose comme: « Vous devez vous lever tous les jours, et si vous manquez ce moment, à midi il n'y en a plus, donc vous l'avez manqué pour toute la journée. »
Je ne dis pas que l'une ou l'autre de ces choses est fausse. Ce sont de bons conseils, mais j'ai trouvé un principe illustré par le fait de sortir tous les jours qui a touché mon coeur d'une manière légèrement différente. Je peux le résumer en quatre mots, et ces mots sont les suivants: « Ne vous souciez pas du lendemain. » Est-ce que vous voyez comment cela est illustré? Sortez aujourd'hui et ne vous souciez pas du lendemain.
C'est la même vérité que notre Seigneur a partagée dans le Sermon sur la montagne. Matthieu 6:30 dit: « Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. » Matthieu 6:11 dit: « Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien. » Je n'utilise pas ces mots, mais parfois je pense que mon coeur a plutôt prié: « Seigneur, donne-nous aujourd'hui notre pain de la semaine; donne-nous aujourd'hui notre pain du mois. » Nous aimons penser à l'avenir. Je pense que le principe enseigné ici est de ne pas s'inquiéter du lendemain. Matthieu 6:25 dit: « C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? »
Remarquez cet argument: « La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? » En quoi est-ce une raison pour rejeter l'anxiété de mon coeur? Je pense qu'il est facile de répondre par qui a fait le corps? Vous répondrez bien entendu que c'est le Seigneur qui a fait le corps. L'homme n'a pas fait le corps, c'est le Seigneur qui a fait le corps. Il est l'auteur du corps et l'auteur de la vie. Le principe ici est que le plus petit est inclus dans le plus grand. S'Il vous a donné la vie et votre corps, ne pensez-vous pas qu'Il en prendra également soin? Nous n'avons n'as pas à nous en préoccuper. Dieu en est l'auteur, et le plus petit est inclus dans le plus grand. Ne nous inquiétons donc pas du lendemain, car notre corps est plus qu'un vêtement, et la vie est plus grande. C'est un peu comme dans Romains 8:32 où Paul écrit: « Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? » Bien entendu, il faut comprendre le « avec Lui. » Quelqu'un dira peut-être: « Il m'a fait le plus beau des cadeaux en me donnant le Christ, et maintenant je peux tout demander. Je veux ma Cadillac rose! » Non, non; ce qu'Il donne est avec Lui. Si cela va à l'encontre de Christ, vous ne l'obtiendrez pas. C'est « avec Lui » qu'Il nous donne toutes choses.
La logique est la suivante: si Dieu nous a aimés suffisamment pour nous donner son Fils, va-t-Il nous refuser quoi que ce soit? Il n'y aura pas de manque dans notre vie. Il n'y aura pas de chagrin dans notre vie qui ne soit pas sanctifié, parce qu'Il va s'en occuper. Si quelque chose nous est refusé, nous finirons par Le louer de nous l'avoir refusé. Si une porte est fermée, c'est que nous ne voulions pas la franchir de toute façon. Nous devons comprendre cela.
Matthieu nous donne deux raisons pour lesquelles nous ne devrions pas nous inquiéter. La première, c'est que ce n'est pas nécessaire, et cela à cause de Matthieu 6:26 qui dit: « Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? »
Matthieu 6:32 dit: « Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. » Je ne vais pas m'étendre sur la question de savoir si nous devrions demander des choses matérielles, mais je vais vous dire ceci: ce n'est pas nécessaire. Si vous en avez besoin, vous les aurez. S'il y a quelque chose que vous n'avez pas c'est que vous n'en avez pas besoin. Votre Père céleste veille sur vous et prend soin de vous.
La deuxième raison qu'il donne pour ne pas s'inquiéter est que cela ne sert à rien. Matthieu 6:27 dit: « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? » Matthieu 6:34 dit: « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. » Un jour, quelqu'un a demandé à une personne: « Pourquoi fais-tu les cent pas et marches-tu d'avant en arrière? » Elle a répondu: « C'est comme une chaise à bascule. On n'avance pas, mais cela nous donne quelque chose à faire. » Nous nous inquiétons simplement parce que cela nous donne quelque chose à faire. Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter et cela ne vous aidera pas. Les problèmes de demain pour lesquels vous vous inquiétez aujourd'hui ne viendront peut-être même pas. En fait, il se peut que demain ne vienne pas. Psaume 31:15 dit: « Mes destinées sont dans ta main. » Que Dieu nous enseigne cela!
S'il est vrai que je n'ai pas à m'inquiéter du lendemain, il suffit de l'étendre. Je n'ai pas à m'inquiéter de quoi que ce soit. Dieu a fourni une provision quotidienne de manne, et il a fait en sorte qu'ils n'aient pas à s'inquiéter du jour suivant. Il leur apprend à faire confiance à Sa fidélité. Il est là aujourd'hui et Il vous promet qu'Il sera là demain. Il sera là tous les lendemains, quel que soit le nombre de lendemains qui arrivent. Je n'ai pas à m'inquiéter de demain, de la semaine prochaine, de l'année prochaine, de la retraite, de la vieillesse ou d'une santé défaillante. Je vis maintenant en union avec le Christ. Permettez-moi de conclure cette section avec Lamentations 3:22 qui dit: « Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande! L'Éternel est mon partage, dit mon âme; C'est pourquoi je veux espérer en lui. »
LA PROVISION DE DIEU N'EST PAS CONDITIONNÉE PAR NOTRE OBÉISSANCE ET CONDUIT AU REPOS
Cela nous amène au septième principe concernant la provision, que je vais énoncer en ces termes avant de le décomposer et de vous expliquer pourquoi je l'ai formulé ainsi. Sa fidèle provision est conçue pour conduire le coeur obéissant au repos. J'attire votre attention sur ce point parce que deux ordres ont été donnés. Le peuple n'y a pas obéi, mais ils ont été donnés. Le premier est celui d'Exode 16:19-20 qui dit: « Moïse leur dit: Que personne n'en laisse jusqu'au matin. Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens. » Le premier commandement était « ne le gardez pas jusqu'au matin, sinon il sera vermoulu. » Le deuxième commandement se trouve en Exode 16:22 qui dit: « Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse. » Exode 16:27-29 dit: « Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en ramasser, et ils n'en trouvèrent point. Alors l'Éternel dit à Moïse: Jusques à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois? Considérez que l'Éternel vous a donné le sabbat; c'est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour. »
DIEU POURVOIT MALGRÉ NOTRE OBÉISSANCE
Les ordres étaient simples: ne rien garder pendant la nuit et ne pas essayer de ramasser le samedi parce qu'il n'y aura rien. Dieu voulait fidèlement pourvoir à leurs besoins, mais Il leur a donné des ordres. Mais Il ne leur a pas dit: « Si vous n'obéissez pas, je ne vous donnerai rien. » L'obéissance n'est pas une condition de la provision de Dieu. Ce n'est pas la question ici. Ce qui est important, est que si vous marchez dans l'obéissance de la nouvelle alliance, cela vous mènera au repos. C'est pourquoi nous parlons du sabbat. Dans le verset 16:20 nous voyons que certaines personnes n'ont pas obéi, et le sabbat a engendré des vers et la manne est devenue infâme. Moïse était en colère contre eux. Ils essayaient d'emmagasiner les provisions de Dieu, alors que la parole était claire: ne les gardez pas pendant la nuit. Ils n'avaient pas encore appris que l'Éternel Lui-même était leur part. Il s'agit d'images. Ils ont commencé à regarder à la provision plutôt qu'au pourvoyeur. Lorsque nous nous tournons vers la provision, nous devons voir le principe impliqué, mais cela tourne au vinaigre. Chaque fois que je me tourne vers la provision plutôt que vers le pourvoyeur, la provision se transforme en vers. C'est comme dans Matthieu 6:24 qui dit: « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. »
Que devons-nous comprendre par cette image très graphique: « il s'y mit des vers? » Je pense que pour eux, c'était littéral et que cela s'est réellement produit. Il y a eu des asticots, et ils ont fini par avoir des vers. Mais c'est également un principe. Permettez-moi de partager ce principe en citant quelques autres passages des Écritures. Proverbe 28:19 dit: « Celui qui poursuit des choses vaines est rassasié de pauvreté. » D'autres versions disent: « Celui qui poursuit des objectifs vides connaîtra la pauvreté dans l'abondance. » Je voudrais que vous remarquiez ce qui n'est pas dit. Il n'est pas parlé de « l'abondance de pauvreté. » Il est question de « pauvreté dans l'abondance. » C’est-à-dire que vous avez de l'abondance, mais il y a de la pauvreté dedans, il y a des vers. Ce n'est pas comme si vous n'aviez pas. Vous avez quelque chose, mais cela ne vous satisfait pas. Aggée 1:5-6 dit: « Ainsi parle maintenant l'Éternel des armées: Considérez attentivement vos voies! Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, Vous mangez, et vous n'êtes pas rassasiés, Vous buvez, et vous n'êtes pas désaltérés, Vous êtes vêtus, et vous n'avez pas chaud; Le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé. » Nous avons tous fait l'expérience de ces choses dans notre propre vie. Nous avons une grande récolte, mais elle ne nous satisfait pas. C'est comme si lorsque j'ai froid, je mets un manteau, une couverture et je fais feu, mais j'ai toujours froid. C'est cette vérité qui est illustrée ici. J'ai un bon travail et j'ai de l'argent, mais on dirait que j'ai un sac percé. Il n'arrête pas de s'envoler.
Amos 8:11 dit: « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Éternel, Où j'enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l'eau, Mais la faim et la soif d'entendre les paroles de l'Éternel. » C'est une famine de satisfaction. On le voit chaque fois que l'on observe Hollywood. Ils ont des manoirs, font des croisières et ont des voitures de luxe, mais c'est plein de vers. Ils ne sont pas satisfaits, parce que le coeur a besoin du Seigneur. C'est tout ce qui peut satisfaire. Nous avons besoin de Lui. Vous pouvez avoir toutes ces choses. Je n'ai pas besoin de regarder à Hollywood pour obtenir ce principe. Je dois me regarder dans le miroir pour comprendre ce principe, car chaque fois que je me tourne vers les provisions, elles se transforment en vers. Elles ne satisfont pas et ne peuvent pas satisfaire. Nous devons marcher en union vivante avec le Seigneur, sinon tout ne sera que vanité et poursuite du vent. (cf. Ecclésiaste 1:14)
Ainsi, Sa fidèle provision est conçue pour ceux qui obéissent au Seigneur afin de les conduire au repos. Maintenant, ils prennent cette deuxième partie. Je vous ai dit qu'il y avait deux ordres. L'un d'eux est que la manne se transforme en vers si on la garde pendant la nuit. L'autre, c'est qu'il faut ramasser le double le vendredi, et ne rien ramasser le samedi.
Permettez-moi de souligner que nous ne sommes pas encore arrivés au mont Sinaï. La raison pour laquelle je le souligne est que nous pensons au quatrième commandement, le jour du sabbat. Celui-ci est antérieur. Il n'a pas été donné comme un commandement. En fait, le jour du sabbat est une idée éternelle de Dieu. Cela n'a pas commencé au Sinaï, et cela n'a pas commencé avec la manne. Après avoir créé, souvenez-vous que Dieu s'est reposé pendant six jours. Le repos est l'idée éternelle de Dieu. C'est un grand principe. Exode 16:23 dit: « Et Moïse leur dit: C'est ce que l'Éternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l'Éternel; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu'au matin tout ce qui restera. » Exode 16:25 dit: « Moïse dit: Mangez-en aujourd'hui, car c'est aujourd'hui un sabbat pour l'Éternel; aujourd'hui vous n'en trouverez pas dans les champs. »
Tout cela est vrai. Permettez-moi d'essayer de vous apporter des principes, car ce que nous sommes venus chercher, c'est le Christ. Nous voulons la vie. Nous ne voulons pas seulement étudier comment ils ont agi et ce qu'ils ont rassemblé. Le principe est le suivant; nous lisons dans le verset 16:26: « Pendant six jours vous en ramasserez; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n'y en aura point. » Puis, le verset 16:28 dit: « Alors l'Éternel dit à Moïse: Jusques à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois? » Rappelez-vous que nous parlons de provisions. Comment Dieu y pourvoit-Il? Voici ce que je dis. Je vais maintenant l'appliquer. Dieu pourvoit chaque jour, nous ne nous inquiétons pas du lendemain, mais il arrive dans votre vie et dans la mienne des jours où Il ne pourvoit pas. Ce jour-là, Il n'a pas pourvu; Il a dit: « il n'y en aura point. » Il y aura des jours où Dieu ne pourvoira pas, qu'est-ce que je suis alors censé faire? Me reposer; c'est pourquoi il a institué le sabbat. C'est pour cela qu'Il a prévu le sabbat. Dieu leur a dit: « Le jour où je ne vous donnerai rien, je veux que vous appreniez à vous reposer. » C'est ce qu'Il a dit.
Nous pouvons considérer ce sept comme une semaine, ou comme le nombre de Dieu. Il peut s'agir de sept jours, de sept mois, de sept ans ou de sept décennies. Le fait est que nous nous habituons à une routine; chaque jour, Dieu fait les choses de cette manière, et nous nous y habituons. Mais il arrive un jour où Dieu change la routine pour nous apprendre à nous reposer. Nous sortons, nous regardons autour de nous et nous disons: « Où est Dieu? Il n'est pas là et Il ne nous donne rien. » Et puis Dieu vous rappelle qu'avant que vous n'arriviez à ce jour, Il avait déjà pris des dispositions. Il prend des dispositions pour le jour où Il ne le pourvoira pas. Comprenez-vous ce que je dis? Dieu pourvoit à l'avance. Un jour, quelque chose va arriver dans votre vie et vous allez dire: « Où est Dieu? » Et Dieu répondra: « Je t'ai préparé à cela. J'ai déjà instillé dans ton coeur ce dont tu auras besoin le jour où Je n'y pourvoirai pas. » Que dois-je faire? Me reposer, me reposer dans le sabbat. Je pense que c'est ce qui est illustré ici. Je peux toujours m'attendre à ce que le coeur obéissant soit conduit au repos. Lorsque Dieu pourvoit ou lorsque Dieu ne pourvoit pas, j'ai toujours le repos du sabbat.
Lorsque nous arriverons au Sinaï, Dieu nous parlera plus longuement du sabbat et nous en apprendrons un peu plus sur le repos, l'adoration, et ainsi de suite. Il suffit d'obéir au Seigneur, de marcher en union avec Lui et de faire confiance à Sa fidélité, et lorsque vous arriverez au jour où Il ne fera pas pleuvoir de manne du ciel, Il aura déjà pris des dispositions dans votre coeur et vous serez en mesure de passer ce jour dans le repos. C'est de cela qu'Il parle ici. Si ce jour arrive et qu'Il ne pourvoit pas, ne soyez pas anxieux si ce travail échoue, si votre santé se détériore ou si des factures, des responsabilités ou quoi que ce soit d'autre d'imprévu arrive, le Seigneur sera là. Vous pourriez alors dire: « Comment donc vais-je faire face à cette perte insoutenable? » La réalité est qu'Il a déjà pris Ses dispositions. Peut-être que vous ne vous attendiez pas à ce qu'Il ne pourvoit pas, et que vous êtes allé chercher la provision vous-mêmes; c'est de la désobéissance. Ne faites pas cela. Si Dieu n'y pourvoit pas, reposez-vous. Que Dieu nous aide à apprendre cela!
Permettez-moi de vous donner un autre principe lié au verset 16:4 qui dit: « L'Éternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi. » Les versets 16:16-18 disent: « Voici ce que l'Éternel a ordonné: Que chacun de vous en ramasse ce qu'il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. Les Israélites firent ainsi; et ils en ramassèrent les uns en plus, les autres moins. On mesurait ensuite avec l'omer; celui qui avait ramassé plus n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n'en manquait pas. Chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture. »
Je dois sans cesse me rappeler et vous rappeler qu'il s'agit d'images; ce sont de grandes réalités spirituelles illustrées par ces images. Dieu a dit que chacun finirait par avoir un omer. Selon les commentaires, cela représente environ trois litres. Ce n'est pas la chose la plus importante. Ce qui est important, c'est que vos provisions sont mesurées, soigneusement mesurées par le Seigneur. Écoutez à nouveau le verset 16:18 qui dit: « On mesurait ensuite avec l'omer; celui qui avait ramassé plus n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n'en manquait pas. Chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture. » Tout le monde a fini par avoir la même chose. Ce que je veux que vous voyiez, c'est que tout a été mesuré et qu'ils se sont retrouvés avec la même chose. Nous allons modifier un peu cette image, mais le fait est que vous avez le Christ. Si la manne est une image du ravitaillement, et que j'ai le Christ, alors nous finirons par avoir la même chose.
J'aimerais que vous essayiez d'imaginer deux millions et demi de personnes qui sortent chaque jour et que l'ordre soit que chacun finisse avec un omer. Je n'imagine pas que les jeunes enfants puissent rassembler autant que les grandes personnes, et peut-être qu'il y avait également des personnes âgées. Et je ne sais pas si certaines ne pouvaient même pas sortir, et ainsi de suite. Je ne sais pas comment vous vous représentez la chose, mais est-ce que vous pensez que ces deux millions et demi de personnes avaient chacun un vase d'un omer? Non, ils n'avaient pas chacun un vase d'un omer. Chacun devait simplement ramasser ce qu'il pouvait ramasser. Certains ramassaient peu, d'autres beaucoup. Dieu leur a simplement ordonné de ramasser. Je pense qu'il est important qu'il n'ait pas dit: « Vous avez tous un ordre d'autorité. Je veux que les anciens de la famille des tribus et les pères sortent, fassent la cueillette et l'apportent à leurs enfants. » Dieu n'a pas dit cela. Ce ne sont pas les anciens qui ont été envoyés, ce sont les gens, les gens ordinaires. Ils sont tous sortis; les jeunes, les vieux et les enfants, tout le monde est sorti.
Galates 3:28-29 dit: « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. » Comme je l'ai dit, ils n'avaient pas de cruches et de récipients pour l'omer. Ils sortaient tous et ramassaient; certains ramassaient un peu, d'autres beaucoup, et ensuite ils avaient un tas de manne. Ils ont tous pris leur manne et je ne sais pas s'ils l'ont fait pour chaque tente ou chaque tribu, mais ils avaient un grand tas de manne. Et à leur grande surprise, lorsqu'on a mesuré la manne, tout le monde s'est retrouvé avec un omer! C'est ce qui était étonnant: il ne restait rien. C'est ainsi que Dieu pourvoit à leurs besoins.
Laissez-moi maintenant appliquer un peu cela. Louons Dieu pour nos anciens, pour nos responsables! Louons Dieu pour la manne qu'ils nous fournissent, mais certaines personnes ont l'impression que ce n'est que la responsabilité des pasteurs ou la responsabilité des anciens de rassembler assez de manne pour nourrir les gens, et que cela doit durer toute une semaine. Ils les rassemblent et cela dure une semaine, puis les anciens doivent sortir et s'assurer qu'ils en ont plus, pour que cela dure une nouvelle semaine.
En réalité, tout le monde doit sortir. J'ai besoin de « votre Christ » et vous avez besoin de « mon Christ! » Nous recueillons tous le Christ. Certains en recueillent un peu, d'autres beaucoup, et nous mettons tout en commun. Et quand tout est rassemblé, je ne peux pas dire: « Tu viens de prendre un peu de la manne que j'ai recueillie. » On ne sait pas ce qu'il y a sur le tas, c'est tout simplement le Christ. C'est ainsi que Dieu pourvoit aux besoins du corps; vous voyez le Seigneur et je vois le Seigneur et nous nous réunissons chaque jour et lorsque tout est terminé, nous avons tous assez, et nous avons tous le même Christ. Nous avons tous le même Christ qui est représenté par l'omer; personne n'a moins et personne n'a plus, mais nous avons tous des capacités différentes. Ainsi, vous pouvez avoir un verre, quelqu'un d'autre peut avoir une tasse, quelqu'un d'autre peut avoir un seau, quelqu'un peut avoir un réservoir, et je peux avoir un dé à coudre, mais mon dé à coudre est plein, et votre tasse est pleine, et votre verre est plein. Ce que nous faisons, c'est rassembler la manne, vous partagez « votre Christ » et je partage « mon Christ », et quelle que soit ma capacité, tout le monde finit par être rassasié. Je pense que c'est ce qui est illustré ici. Comme nous avons besoin de voir ces merveilleux principes! C'est ainsi que Dieu a pourvu à l'époque, et c'est ainsi que Dieu pourvoit aujourd'hui.
Nous arrivons au neuvième principe, qui est un peu différent. Nous avons examiné la manifestation du coeur de Dieu en tant que Pourvoyeur dans différents principes. Tout est miséricorde, tout est grâce. Lorsqu'Il pourvoit à tous mes besoins, c'est de la miséricorde. Il n'est pas obligé de fournir d'une certaine manière, c'est de la miséricorde. Lorsqu'Il le fait de manière surnaturelle ou naturelle, c'est de la miséricorde. Lorsqu'Il répond à ma capacité et me remplit, et qu'Il utilise toutes les autres personnes pour m'aider, c'est de la miséricorde. Selon ma compréhension cet avant-dernier principe révèle le coeur du Pourvoyeur plus que tous les autres principes. Nous allons maintenant nous pencher sur le coeur du Pourvoyeur. Lorsque j'étudie la Bible, je cherche la première fois qu'un élément est mentionné, la dernière fois qu'il est mentionné, et le passage où cela est pleinement développé. Voici maintenant l'endroit où la manne est mentionnée pour la dernière fois dans la Bible, c'est comme un résumé et une conclusion, et cela assoit la révélation de Son coeur. Je parle d'Apocalypse 2:12-17. Il s'agit de Son message à la troisième église d'Asie. Rappelez-vous qu'Il s'est adressé à sept églises. Il s'agit de l'église de Pergame.
Permettez-moi de vous donner à nouveau le contexte avec Deutéronome 8:3 qui dit: « Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel. » C'est ce qui sort de la bouche du Seigneur, ce que Dieu dit, qui rassasie. Ceci étant dit, lorsqu'Il s'est adressé à l'église de Pergame, lorsque Jean a eu la vision du Christ il est écrit dans Apocalypse 1:16: « et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! » L'image pour Pergame est « celui qui a le visage brillant et qui parle ; toute parole qui sort de sa bouche, c'est une épée aiguë qui sort de sa bouche. » Apocalypse 2:12 dit: « Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants... » Nous parlons de la parole qui sort de Sa bouche. Je ne suis pas en train d'enseigner l'Apocalypse, et je n'enseigne pas l'église de Pergame, mais j'aimerais attirer votre attention sur Apocalypse 2:14-15. On voit qu'il y avait deux groupes qui enseignaient de fausses choses. L'un était les Nicolaïtes et ils enseignaient une fausse doctrine. L'autre était l'enseignement de Balaam. Je ne veux pas maintenant me préoccuper de ce que sont ces enseignements, mais ce n'est pas la parole du Seigneur. C'est ce que nous devons savoir. Ce n'est pas la parole du Seigneur. Ce qu'Il dit, c'est: « Ainsi parle Celui qui a l'épée tranchante, voici Ma parole, vous n'avez pas à écouter ce faux enseignement ou ces enseignants. Voici Ma parole pour vous. Ce sont toutes paroles qui sortent de Ma bouche... »
Puis dans Apocalypse 2:17, s'adressant aux vainqueurs Il dit: « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit. » C'est la dernière mention de la manne dans votre Bible, et vous avez trois choses: la manne cachée, le caillou blanc et un nom que personne ne connaît à part vous.
Frères et soeurs en Christ, le principe est aussi simple qu'il semble compliqué. Le principe est que la vérité est une personne. Si vous considérez la vérité comme une Personne, et non comme une chose académique alors elle sera toujours simple. Le nombre le plus simple est un; Dieu est Un. Il n'y a rien de plus simple que Dieu. Vous savez à quel point Dieu est complexe, mais Il est pourtant Un. C'est simple. La réalité ici est simple. Qu'est-ce que la manne cachée? La manne cachée est la manne qui est cachée. Par exemple, Matthieu 11:25 dit: « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. » La manne cachée est une manne non révélée. C'est la manne qui n'a pas été révélée, elle est encore cachée et Dieu va la révéler aux enfants.
Qu'est-ce que la pierre? Je ne vais pas entrer dans tous les commentaires qui font le lien entre l'Urim, le Thumin et la pierre blanche. Lorsque nous voyons le terme blanc dans la Bible, c'est toujours pur. Il y a des cheveux blancs, des chevaux blancs, plus blancs que la neige, et le grand trône blanc représente toujours la pureté. Mais une pierre blanche n'est qu'une pierre précieuse. Elle est précieuse, c'est une pierre précieuse; c'est une perle, une pierre précieuse. Mettez maintenant le tout ensemble. C'est le coeur de Dieu. Il nous dit que nous avons une révélation qui est cachée, de la nourriture, de la manne, elle est cachée, elle est précieuse, et est comme une pierre blanche. Il nous dit ensuite que nous avons un nouveau nom. Je ne veux pas parler de Fred, Sam, Marsha ou Sharon. Ce que Dieu dit c'est: « J'ai un nom pour toi que tu n'as jamais vu auparavant. J'ai une révélation précieuse pour nourrir ton âme. Elle est précieuse, elle est pour toi et elle porte ton nom. »
Lorsque j'étudie la Parole sous la direction du Saint-Esprit, il se peut que je découvre un nouveau nom. Par exemple, je suis un saint. Je ne le savais pas. C'est un nouveau nom pour moi. Il se peut que je sois en train de lire l'expression: « prisonnier du Christ. » C'est un nouveau nom, je ne le savais pas. Et je pourrais lire: « Il est le potier et je suis l'argile. » J'ai un nouveau nom: l'argile. Je ne savais pas ce que cela signifiait d'être « argile. » Il m'a montré et m'a dit: « Je suis un sarment. » Je ne l'avais jamais su; c'est un nouveau nom pour moi. Je suis l'épouse du Christ, je suis le prisonnier du Christ, je suis l'esclave du Christ. Ce sont tous de nouveaux noms. Dieu nous a dit que nous sommes des vainqueurs, et la Bible définit le vainqueur comme un croyant; c'est tout. Si vous croyez, vous êtes un vainqueur. Il a dit: « Si tu veux bien me croire, Je te donnerai une révélation, précieuse et faite sur mesure pour toi, et personne d'autre n'en connaît le nom. C'est juste pour toi. » C'est pourquoi je dis que cette dernière révélation, cette dernière mention nous montre le coeur de Dieu, parce que Dieu est au ciel et Il a hâte de se dévoiler. Il veut que nous Le connaissions, c'est pourquoi Il dit: « J'ai cette manne personnelle cachée très précieuse. Je veux dévoiler la manne et te donner quelque chose de tellement précieux et il y a ton nom dessus, c'est pour toi et personne d'autre. » Rien n'est plus précieux que cela.
J'espère que Dieu vous aidera à ne pas vous inquiéter du lendemain. J'espère que Dieu vous apprendra à marcher dans la simple obéissance et à vous laisser conduire vers le repos. Si un jour vient où Dieu ne pourvoit pas, alors sachons qu'Il s'en est déjà occupé à l'avance. Il a pris des dispositions pour ce jour-là. S'il n'y a pas de provision de Sa part, alors c'est qu'Il a pris des dispositions pour ce jour. Que Dieu nous y aide! Alors, ne pensez pas que vous n'avez pas votre omer. Vous avez le Christ dans votre coeur. Vous n'avez pas plus de Christ que moi, et vous n'en avez pas moins. Tout le monde a le Christ. Alors venons devant le Seigneur, rassemblons notre lumière et alors Il nous remplira et Il répondra selon notre capacité. Il désire nous satisfaire. Que Dieu nous enseigne à quel point Il est un pourvoyeur, comme l'illustrent ces choses merveilleuses !
Lors de notre prochaine étude, nous arriverons enfin au Christ, la nourriture et l'eau de la vie, l'eau qui sort du rocher.
Prions:
Père céleste, merci pour Ta parole, non pas ce que nous pensons qu'elle signifie, mais pour tout ce que Tu sais qu'elle signifie. Fais-la pénétrer dans notre coeur. Seigneur, Tu l'as inspirée pour qu'elle signifie ce que Tu veux qu'elle signifie, alors enseigne-nous cela. Donne-nous la manne cachée, montre-nous combien elle est précieuse et donne-nous un nouveau nom. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.
Exode #31