Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-neuvième leçon sur ce merveilleux livre de l'Exode.

J'aimerais partager Psaume 119:27 qui dit: « Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, Et je méditerai sur tes merveilles! » Une fois que Dieu a ouvert nos yeux sur ce qu'Il fait, nous pouvons y réfléchir et adorer le Seigneur. Nous avons besoin que Dieu ouvre nos yeux pour nous montrer ce qu'Il fait. Inclinons-nous devant le Seigneur et consacrons-Lui notre temps.

Prions:

Père céleste, merci de nous permettre de nous rassembler en Ton nom et nous attendre au Saint-Esprit qui habite en nous pour qu'Il dirige nos coeurs vers le Seigneur Jésus. Nous Te demandons à nouveau de Te dévoiler et d'enlever les écailles de nos yeux et de nos coeurs, puis de nous donner la grâce de répondre à la manière dont le Christ est révélé dans ce texte. Nous Te remercions de pouvoir Te faire confiance pour cela, et nous Te confions notre petite étude. Au nom de Jésus. Amen

Bienvenue à nouveau dans notre étude du Seigneur Jésus dans le livre de l'Exode. Nous en sommes à la deuxième partie du livre de l'Exode, qui va du chapitre 13 jusqu'à la fin, au chapitre 40. Nous appelons cette section « les fruits bénis de la rédemption acquis par la puissance et le sang. » En regardant vers la fin du livre, j'en ai trouvé six, et il y en a peut-être beaucoup d'autres, mais nous allons nous concentrer sur ces six fruits. Il s'agit de la nuée de la gloire Shekina, du chant de Moïse et de la danse de Marie, l'eau du rocher et la manne du ciel, de la victoire sur Amalek, du don des dix commandements, et enfin du tabernacle. Ce sont là les grands sujets que nous allons examiner.

Chacun d'entre eux contient un principe, un fruit. Nous avons été sauvés par la puissance et le sang et nous appartenons au Seigneur. Par conséquent nous pouvons nous attendre à ce qui est représenté par la nuée de gloire Shekina. Nous pouvons nous attendre à être guidés tous les jours de notre vie jusqu'à ce que nous arrivions au ciel. Nous pouvons nous attendre à la joie, illustrée par le chant de Moïse et la danse de Myriam. Nous avons été sauvés, Dieu met des cloches de joie dans notre coeur. Nous pouvons nous attendre à ce que Dieu soit notre pourvoyeur, comme l'illustrent la manne, les cailles et l'eau du rocher. Nous pouvons nous attendre à la victoire dans notre vie, illustrée par Rephidim et la grande victoire sur Amalek. Nous pouvons nous attendre à ce que Dieu travaille dans notre coeur l'obéissance à la nouvelle alliance, illustrée par le don de la loi. Enfin, le livre se termine par l'adoration. Nous pouvons nous attendre à adorer le Seigneur, comme l'illustre le tabernacle. Voilà donc six grands fruits qui sont les conséquences du fait que nous sommes sauvés par la puissance et le sang.

Dans notre discussion, nous en sommes arrivés au troisième fruit de la rédemption. Nous avons discuté de la conduite, illustrée par le nuage de gloire Shekina. Nous avons discuté de la joie et de la différence entre la joie et le bonheur, illustrée par le chant de Moïse et la danse de Marie. Et nous avons commencé à discuter du fait que Dieu est notre pourvoyeur, illustré par l'eau, la manne et les cailles. Lors de notre dernière étude, nous avons commencé par l'illustration de l'eau. J'ai souligné la façon dont Dieu présente cette section. D'abord, Il nous donne une section sur la soif, mais Il ne va pas jusqu'à Jésus. Ensuite, Il nous donne une section sur la faim, mais Il ne va pas jusqu'à Jésus. Et à la fin, Il prend la faim et la soif et les amène au Seigneur avec cette grande histoire de l'eau qui sort du rocher, et nous verrons alors le Christ comme la boisson de la vie et le pain de la vie; la nourriture de la vie.

Lors de notre précédente étude, nous avons commencé à avoir soif. Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout de ce que Dieu désire. Il veut que nous finissions par Jean 4:13-14, qui dit: « Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » C'est vers là que nous allons. Nous finirons par avoir le Christ en tant qu'eau de la Vie.

Jérémie 2:13 nous a servi de plate-forme de lancement lors de notre précédente étude. Jérémie 2.13 dit: « Car mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau. » Dans notre discussion sur les résultats bénis illustrés par la soif et la faim, nous allons étudier les principes de l'approvisionnement. Dieu est Celui qui pourvoit, et ce récit illustre la manière dont Il pourvoit à vos besoins et ce à quoi nous pouvons nous attendre si nous le considérons comme notre pourvoyeur.

Lors de notre précédente leçon, nous avons étudié le premier principe: le Seigneur pourvoira à nos besoins. Je dois vous rappeler ce que nous entendons par là. Jusqu'à ce que nous arrivions enfin à Luc 10:41-42 qui dit: « Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » J'espère que le Seigneur gravera cela dans votre coeur: une seule chose est nécessaire, et c'est le Seigneur. C'est ce qui est nécessaire, l'union avec Lui. Je dis que Dieu pourvoit à nos besoins, mais nous n'avons pas de besoins. Nous n'avons qu'un besoin, un seul besoin: c'est le Seigneur. Une seule chose est nécessaire. Lorsque je dis que Dieu pourvoit à nos besoins, je ne parle pas de l'essence, de l'assurance, du loyer, des courses et de la santé. Cela peut être inclus, mais quand je dis que le Seigneur pourvoit à nos besoins, voici ce que je veux dire: nous avons besoin de besoins! Dieu nous donne ce dont nous avons besoin pour nous amener à l'endroit où nous voyons que nous n'avons qu'un seul besoin, et c'est notre Seigneur Jésus-Christ. Une autre façon de le dire est: « Il nous permet de boire dans des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l'eau, afin de nous conduire à la source vive, le Seigneur lui-même. »

Lors de notre précédente étude, nous avons examiné quatre citernes crevassées. Dans Exode 15:22-27 le Saint-Esprit nous a donné quatre histoires ayant pour thème l'eau, toutes regroupées. Le peuple n'avait pas d'eau. Puis il avait de l'eau amère. Puis il avait de de l'eau douce. Et enfin il avait de l'eau de source. Pas d'eau, de l'eau amère, de l'eau douce, de l'eau de source, mais ce n'est toujours pas le Christ. Ce sont des citernes crevassées qui ne peuvent pas contenir d'eau. L'application est simple: ne pas avoir d'eau signifie que Dieu vous amènera souvent à être vide afin que vous ayez faim de Christ. Avoir de l'eau amère signifie que Dieu vous décevra souvent, vous et vos espoirs. Vous regardez par la vue et voyez un endroit qui semble pouvoir vous satisfaire, mais pourtant lorsque vous y arrivez, c'est amer. Dieu décevra souvent vos attentes afin de vous conduire à Christ.

Puis Dieu a guéri cette eau, cela signifie que Dieu apportera de nombreuses restaurations dans votre vie. La restauration est merveilleuse. Le fils prodigue a été restauré et est tombé dans les bras de son père, mais la restauration n'est qu'un début. Il y a une fête à laquelle nous devons nous rendre. La restauration en elle-même n'est qu'une citerne. Elle me conduit à Christ. Enfin, le peuple est allé à Élim, l'oasis dans le désert, le lieu de la bénédiction. Ils ont eu beaucoup de bénédictions. Les bénédictions sont merveilleuses, mais les bénédictions ne sont pas Celui qui bénit. Nous avons besoin du Bénisseur; nous devons regarder vers le Christ et non vers les bénédictions. Il nous fait donc traverser ces citernes crevassées pour créer en nous une soif, parce qu'Il nous aime trop pour tolérer, pour permettre l'irréalité dans nos vies. Il veut que nous soyons vrais de bout en bout.

Cela nous amène à la deuxième étape. Nous avons vu la première, illustrée par ces quatre récits au sujet de l'eau. Nous abordons maintenant la faim, illustrée par la manne et les cailles. De même que nous avons regardé la soif et vu des principes, nous allons maintenant regarder la faim et voir la même chose. Le Saint-Esprit nous a donné un chapitre entier, le chapitre 16 de l'Exode, qui traite de la manne; il y a tant de choses à propos de la manne. Chaque détail de la manne contient un principe. Nous allons nous pencher pendant un certain temps sur la manne. Il est difficile de savoir par où commencer, car le chapitre 16 et toute l'histoire de la manne sont si riches.

Permettez-moi de commencer ici. Non seulement le Seigneur sera fidèle à nous fournir ce dont nous avons besoin; cela peut être se nourrir du pain de l'affliction si nous en avons besoin, ou se nourrir de la détresse si nous en avons besoin. Il pourvoira à nos besoins. Le deuxième principe est que la provision de Dieu est une pure grâce. Est-ce que vous vous souvenez quand ils avaient soif ? Avez-vous remarqué comment ils exprimaient leur soif? Exode 15:24 dit: « Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous? » Ils ont murmuré. Et maintenant, ils ont faim. Comment l'expriment-ils? Exode 16:2-3 dit: « Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron. Les enfants d'Israël leur dirent: Que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel dans le pays d'Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété? car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude. » Je pense qu'il est facile d'exagérer le passé quand le présent est plutôt amer. Le peuple a regardé en arrière, mais je ne pense pas que ces esclaves étaient assis devant des pots de viande et de pain. Ce n'est pas ainsi que les esclaves étaient nourris à l'époque.

Dieu a remarqué leurs murmures. Exode 16:7-8 dit: « Et, au matin, vous verrez la gloire de l'Éternel, parce qu'il a entendu vos murmures contre l'Éternel; car que sommes-nous, pour que vous murmuriez contre nous? Moïse dit: L'Éternel vous donnera ce soir de la viande à manger, et au matin du pain à satiété, parce que l'Éternel a entendu les murmures que vous avez proférés contre lui; car que sommes-nous? Ce n'est pas contre nous que sont vos murmures, c'est contre l'Éternel. » Puis le Seigneur lui-même prend la parole au verset 16:12 qui dit: « J'ai entendu les murmures des enfants d'Israël. Dis-leur: Entre les deux soirs vous mangerez de la viande, et au matin vous vous rassasierez de pain; et vous saurez que je suis l'Éternel, votre Dieu. »

Ce sur quoi j'attire votre attention ici, c'est sur le fait que lorsqu'ils avaient soif, ils murmuraient, et lorsqu'ils avaient faim, ils murmuraient. Comme je l'ai déjà dit, le murmure est un péché contre Dieu. Il signifie toujours deux choses. Premièrement je mérite mieux que ce que j'ai obtenu. C'est ce que l'on dit lorsque l'on grogne. Deuxièmement on dit par-là que Dieu n'a rien à voir avec cela! Par exemple lorsque l'on dit: « Je déteste ce temps », c'est comme si Dieu n'avait rien à voir avec le temps. Toutes les plaintes sont dirigées contre Dieu. Ou bien quand vous dites: « Je mérite mieux que cela. » Lamentations 3:39 dit: « Pourquoi l'homme vivant se plaindrait-il? Que chacun se plaigne de ses propres péchés. » N'est-ce pas intéressant? Je n'ai aucune raison de me plaindre, quoi qu'il arrive dans ma vie, je mérite pire. Si nous avions ce que nous méritons, nous serions en enfer! Tout ce qui n'est pas l'enfer est miséricorde! Il n'y a donc jamais de raison de se plaindre.

Le murmure est donc le signe de l'orgueil; « je ne mérite pas cela. » Et également le signe de l'incrédulité; « Dieu n'y est pour rien. » Nous trouvons donc l'orgueil et l'incrédulité, mais comment Dieu réagit-Il? Par la grâce. Le peuple ne méritait pas que des pains pleuvent du ciel. Il méritait que la foudre tombe du ciel. Ils étaient des râleurs, l'orgueil et l'incrédulité méritaient le jugement de Dieu. Exode 16:4 dit: « L'Éternel dit à Moïse : Voici, je ferai pleuvoir du ciel des pains pour vous ; et le peuple sortira et recueillera chaque jour une portion d'un jour, afin que je l'éprouve, pour savoir s'il marchera ou non selon mes instructions. » Exode 16:12 dit: « J'ai entendu les murmures des enfants d'Israël. Dis-leur: Entre les deux soirs vous mangerez de la viande, et au matin vous vous rassasierez de pain; et vous saurez que je suis l'Éternel, votre Dieu. » N'est-il pas étonnant que le Dieu de la grâce réponde à nos plaintes?

Je me souviens qu'un jour, mon épouse Lillian a vu une injustice à la télévision, elle s'est levée de sa chaise, ses petites mains étaient en l'air et elle a dit: « Oh, j'aimerais être Dieu pour un jour. » Je suis heureux que Dieu n'ait pas répondu à cette prière! Elle avait pour idée que Dieu aurait dû les juger! La grâce n'est pas simplement le fait que Dieu nous donne ce que nous ne méritons pas. Dans Sa grâce, Il nous donne ce que nous ne méritons pas alors que nous méritons exactement le contraire! Nous ne sommes pas seulement indignes. Nous ne méritons rien. C'est l'essence même de la grâce. Et pourtant, nous voyons le coeur de Dieu dans tout cela. C'est le principe selon lequel Dieu est un Dieu de grâce. En dépit de notre stupidité, de nos grognements, de nos plaintes et de nos murmures, le Seigneur est fidèle et Il pourvoira toujours à nos besoins. Ce n'est pas la seule fois qu'ils ont grogné. En effet Nombres 14:22 dit: « ...qui m'ont tenté déjà dix fois... » C'était un peuple de murmureurs.

Je ne sais pas si vous y avez déjà été confrontés. Moi, je l'ai fait. Notre coeur naturel est un coeur grincheux. Voilà où nous en sommes. Tant qu'on ne nous aura pas appris à nous reposer en Christ, nous serons obligés de nous évanouir dans Sa grâce, encore et encore et encore. Vous pensez qu'une fois que vous avez appris, vous l'avez appris pour toujours, mais nous n'apprenons jamais rien une fois pour toutes. Nous sommes toujours en train d'apprendre, d'apprendre et de réapprendre.

Permettez-moi de vous faire part d'un autre principe de la provision de Dieu. J'y ai fait légèrement référence lorsque nous avons examiné l'illustration de la soif. Nous ne sommes pas laissés à nous-mêmes pour deviner pourquoi Dieu a donné la manne. Il nous le dit. Exode 16:4 dit: « L'Éternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi. » L'un des objectifs de la manne est de nous mettre à l'épreuve. Dieu précise cela en Deutéronome 8:2 qui dit: « Souviens-toi de tout le chemin que l'Éternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements. » L'un des objectifs de la voie qu'Il nous propose est de nous mettre à l'épreuve et de nous humilier pour voir ce qu'il y a dans notre coeur. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, Il nous aime trop pour permettre l'irréalité dans notre vie. Il nous veut vrais, entièrement vrais, et c'est pourquoi Il nous testera encore et encore, nous préparant à ce jour où nous nous déciderons finalement pour Jésus qui est le pain de vie et la boisson de vie.

Non seulement Il nous met à l'épreuve, mais écoutez ce que dit Deutéronome 8:3: « Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel. » Selon ce verset, Dieu a envoyé la manne pour vous apprendre que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui sort de la bouche du Seigneur.

J'aborderai plus tard ce sujet et je vous montrerai ce que cela signifie, mais pour l'instant, il suffit de connaître le principe que Dieu fournit pour nous tester et pour nous humilier, pour nous préparer à voir si nous faisons confiance à l'Éternel ou si nous ne faisons pas confiance à l'Éternel. Permettez-moi de répéter ce principe, mais cette fois-ci à partir de Deutéronome 8:16 qui dit: « qui t'a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour te faire ensuite du bien. » N'est-ce pas merveilleux? La raison pour laquelle Il envoie la manne pour nous éprouver, pour creuser dans notre coeur, pour nous humilier, c'est qu'Il veut que nous soyons vrais et pour nous conduire à Christ à travers cela pour nous faire du bien à la fin. La provision, quelle qu'elle soit, n'est pas le but. Le but est toujours le Christ. Le but est toujours le Seigneur. Ainsi, Dieu pourvoit à nos besoins, Il le fait toujours par grâce, et la provision de Dieu est un test; Il nous humilie.

Voici une expression de cela pleinement développée que l'on trouve dans le Nouveau Testament. Matthieu 4:4 dit: « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Voici le test; Hébreux 4:12-13 dit: « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur. Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. » Lorsque Dieu pourvoit, Il teste, Il humilie, Il examine et Il va en profondeur, Il cherche et creuse dans notre coeur, afin qu'il y ait une réalité.

Permettez-moi de vous donner le quatrième principe concernant la provision de Dieu qui est illustré ici. Il est non seulement fidèle à pourvoir à tous vos besoins, à le faire par pure grâce, à vous tester, à vous humilier et à vous préparer, mais permettez-moi de vous donner un autre principe, qui est étroitement lié au principe du test. Encore une fois, Deutéronome 8:3 dit: « Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel. » J'aimerais prendre un moment pour expliquer ce que Dieu entend par là; qu'est-ce que cette déclaration selon laquelle l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu? Cette affirmation est d'abord donnée ici à propos de la manne, mais elle est également citée dans le Nouveau Testament. Peut-être êtes-vous plus familiers avec le Nouveau Testament qu'avec la manne ici.

C'est ici que notre Seigneur Jésus a été tenté dans le désert. Je vous laisse décider si la tentation dans le désert est illustrée par Israël dans le désert. Je vous laisse décider si les quarante ans dans le désert sont liés d'une manière ou d'une autre aux quarante jours de jeûne pendant lesquels Jésus a été tenté, mais il ne fait aucun doute que l'expression « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » était liée à la manne. Cela ne fait aucun doute. De toute évidence, à ce stade, Israël n'avait pas encore appris cela et c'est la raison pour laquelle ils vont être testés avec la manne. Il est clair que Jésus l'a appris. Il ne vivait pas seulement de pain, mais de toute parole qui sortait de la bouche du Seigneur.

Permettez-moi de lire un passage de Matthieu 4:2-3 et nous en discuterons ensuite. Matthieu 4:2-3 dit: « Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Satan a tenté Jésus en Lui demandant de prouver sa qualité de Fils en transformant des pierres en pain. C'est en réponse à cela qu'en Matthieu 4:4 nous lisons: « Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Je pense qu'il y a deux façons d'interpréter cela. Je vais donner les deux; je penche pour la seconde, mais c'est à vous de décider. Il aurait pu dire à Satan: « Je n'agis et ne me déplace que lorsque le Père me dit de le faire. Je ne fais pas les choses à moins que mon Père ne me dise de les faire. » C'est ce qu'il a fait dans Jean 8:28 qui dit: « Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. » C'est comme si Jésus disait à Satan: « Tu essaies de me faire prouver ma qualité de Fils en transformant ces pierres en pain, en agissant en dehors de la parole de mon Père, mais je ne le ferai pas. Je vais prouver ma qualité de Fils en faisant confiance à mon Père. Je ne vais pas agir indépendamment. Si J'entends quelque chose de Sa part et qu'Il me dit de transformer ces pierres en pain, Je le ferai. C'est facile et Je peux le faire, s'Il me dit de le faire. Mais Je ne vais pas exécuter les paroles qu'Il n'a pas dites. » C'est une possibilité d'interprétation.

Ou bien Il pourrait être en train de dire, ce à quoi je suis plus enclin, « Mon Père céleste n'est pas limité par les moyens habituels de pourvoir aux besoins. » Permettez-moi de vous poser la question suivante. Pourquoi le pain, la nourriture, les fruits, les légumes nourrissent-ils? La réponse est parce que Dieu le dit. Genèse 1:29 dit: « Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. » Le pain nourrit parce que Dieu l'a dit. Il aurait pu ordonner que des bâtons et des pierres nourrissent. Dans ce cas, nous mangerions du gravier et de l'écorce. Tout dépend de ce que Dieu dit, de ce qui sort de Sa bouche. Sa parole détermine les moyens. C'est une autre possibilité d'interprétation.

Retournons à l'Exode; le peuple était dans le désert. Tous les moyens ordinaires de manger et de boire avaient disparu. Il n'y a ni jardins, ni vignes, ni vergers, ils n'ont pas de blé pour faire du pain, et ils ne peuvent rien récolter. Les moyens ordinaires ont disparu. Comment Dieu pourvoira-t-Il? Par des moyens extraordinaires. Dieu n'est pas lié aux moyens ordinaires. Il a fait pleuvoir la manne du ciel. Exode 16:4 dit: « L'Éternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi. » Il n'est pas obligé de pourvoir par des moyens ordinaires. Ceux qui se tournent vers les moyens ordinaires sont décrits comme vivant de pain seulement. Si vous ne comptez que sur les moyens ordinaires, en d'autres termes si vous comptez sur votre santé, votre travail, votre compte d'épargne, vos investissements, le gouvernement ou la générosité de votre famille ou quelque chose de ce genre, alors vous vivez de pain seulement. Dieu est Celui qui pourvoit. Il peut utiliser ces moyens ordinaires, et Il le fait souvent, mais c'est Lui qui pourvoit. Chaque fois que je regarde aux moyens ordinaires comme l'héritage, le jardin, la générosité des chrétiens ou ma propre ingéniosité alors je vis de pain seulement.

Une illustration du fait que Dieu n'est pas lié par les moyens ordinaires est le Psaume 78:25 qui dit: « Ils mangèrent tous le pain des grands, Il leur envoya de la nourriture à satiété. » D'autres versions parlent du « pain des anges », c'est juste de la poésie. Est-ce que cela signifie que Dieu les a nourris avec de la nourriture céleste, ou est-ce que les anges ont besoin de manger? Il a créé tant d'anges. À un endroit, il est question de dix mille fois dix mille anges. Je ne suis pas très fort en arithmétique, mais j'ai fait le calcul: cela fait cent millions! Il a créé au moins cent millions d'anges, et il y a un autre endroit qui les appelle une armée innombrable. Est-ce qu'ils se nourrissent? Je n'en sais rien. Y a-t-il des vergers ou des vignobles au ciel? Comment Dieu y pourvoit-Il? Il n'a pas besoin de moyens ordinaires. Je ne sais pas ce que les anges mangent; s'ils mangent des céréales, des brocolis ou des raisins secs, mais Dieu peut subvenir à leurs besoins. Je ne sais pas s'ils ont un système digestif, mais Dieu peut y pourvoir. Il n'est pas lié aux moyens ordinaires. S'ils sont en vie et n'ont pas besoin de manger, c'est aussi un miracle que Dieu leur permette de vivre ainsi.

Ce que je veux dire, c'est que nous parlons de la provision de Dieu. Je ne sais pas comment Dieu agit dans votre vie, mais ne doutez pas du Seigneur si les moyens ordinaires s'évanouissent. Ne dites pas: « Je vieillis et je ne peux plus faire ce que je faisais avant. J'ai perdu mon emploi, mes investissements ont échoué et mon compte en banque se dégrade. » Si les moyens ordinaires viennent à manquer, vous avez le Seigneur. Un homme ne vit pas seulement de pain, c'est-à-dire de moyens ordinaires; il vit de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. C'est une tactique de l'ennemi de vous tenter en testant votre filiation, votre appartenance au Seigneur pendant la période où il n'y a pas de moyens ordinaires.

J'aime beaucoup 1 Rois 17:7. Elie était près du ruisseau, Dieu l'a appelé à ce ruisseau. Puis la Bible dit en 1 Rois 17:7: « Mais au bout d'un certain temps le torrent fut à sec, car il n'était point tombé de pluie dans le pays. » Dieu vous appellera-t-il un jour vers un ruisseau qui se dessèche? Bien sûr qu'Il le fera! Il ne tarit pas. Notre ruisseau se dessèche, et c'est tout. Dieu a d'autres moyens, et Il y pourvoira. C'est ce qui est illustré ici. Je ne vais pas le retracer, mais nous voyons de nombreuses fois dans la Bible où Dieu a fait cela. Parfois, Il a utilisé les corbeaux, et parfois Il a simplement gardé ce petit morceau au fond de la jarre. Élie a passé quarante jours avec un seul gâteau d'orge. Dieu peut le faire. Nous n'avons pas besoin de moyens ordinaires.

Combien de fois dans ma vie, en l'absence de moyens ordinaires, Dieu a fait pleuvoir la manne sur mon épouse Lillian et moi-même. Nous pourrions donner témoignage après témoignage après témoignage. Nous sommes émerveillés et nous Le louons pour ce qu'Il fait. Ce sont là quelques-uns des principes de Sa provision. Il répondra à tous nos besoins; Il nous donnera ce dont nous avons besoin. Il le fera par grâce, nous ne le méritons pas. Il le fait pour nous mettre à l'épreuve, pour creuser profondément et nous rendre réel, parce qu'Il n'est pas lié à des moyens ordinaires. Si les moyens ordinaires ne suffisent pas, alors comme Il est Dieu, Il le fera d'une autre manière.

Permettez-moi de citer un cinquième principe de la provision de Dieu, illustré par la manne. Sa provision est surnaturellement naturelle. Je ne connais aucun événement dans l'Ancien Testament ou même dans le Nouveau Testament qui soit un miracle aussi rempli de nombreux miracles que l'histoire de la manne. Par exemple, Exode 16:35 dit: « Les enfants d'Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu'à leur arrivée dans un pays habité; ils mangèrent la manne jusqu'à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan. » Quarante ans, c'est un miracle. Chaque jour pendant quarante ans, si ce n'est pas une image de Sa fidélité, je ne sais pas ce que c'est. Je pense que cela aurait été un miracle si cela s'était produit une fois, ou une fois par semaine, ou une fois par mois, ou une fois par an, mais chaque jour pendant quarante ans, c'est un puissant miracle.

Exode 16:19-20 dit: « Moïse leur dit: Que personne n'en laisse jusqu'au matin. Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens. » C'est un miracle puisqu'il ait duré quarante ans, mais on ne pouvait pas le garder pendant la nuit.

Vous pouvez vous demander en quoi c'est un miracle, parce que beaucoup d'aliments se conservent peu de temps. Mais c'est différent à cause du verset 16:22 qui dit: « Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse. » Les versets 16:24-26 disent: « Ils le laissèrent jusqu'au matin, comme Moïse l'avait ordonné; et cela ne devint point infect, et il ne s'y mit point de vers. Moïse dit: Mangez-le aujourd'hui, car c'est le jour du sabbat; aujourd'hui vous n'en trouverez point dans la campagne. Pendant six jours vous en ramasserez; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n'y en aura point. » Du dimanche au jeudi seulement, si on le gardait pendant la nuit, il devenait vermoulu, mais si on le gardait pendant la nuit du vendredi, il ne devenait pas vermoulu. Vous parlez d'un miracle; c'est incroyable que Dieu fasse cela! Il a fait cela chaque week-end, chaque vendredi, pendant quarante ans, soit deux mille quatre-vingts vendredis. Il l'a fait encore et encore. Il ne pleuvait pas de manne le samedi. Josué 5:12 dit: « La manne cessa le lendemain de la Pâque, quand ils mangèrent du blé du pays; les enfants d'Israël n'eurent plus de manne, et ils mangèrent des produits du pays de Canaan cette année-là. »

Pendant quarante ans, chaque jour, la manne, la manne, la manne, sauf le samedi, la manne arrivait tous les jours. Et un jour, ils ont gouté du pays de Canaan et cela s'est arrêté. C'est un miracle. Cette histoire est pleine de miracles. C'est un miracle que cela se soit arrêté si rapidement. Regardez maintenant le verset 16:33 qui dit : « Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant l'Éternel, afin qu'il soit conservé pour vos descendants. » Ils en ont pris un peu et l'ont mis dans un pot, et il n'y a pas eu de vers pendant des générations. Ce sont là des miracles étonnants.

Je ne vais pas développer cela maintenant, mais j'en parlerai un peu plus lorsque nous arriverons au tabernacle. Souvenez-vous que l'Arche de l'Alliance avait la forme d'un trône de roi, cela représentait le Roi Jésus assis sur ce trône, sur ce propitiatoire. Hébreux 9:3-4 dit: « Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l'autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant la manne, la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. » Lorsque nous aborderons le mobilier du tabernacle, j'en parlerai un peu plus longuement, mais avez-vous remarqué ce qu'il y avait dans le trône, l'arche? C'était le vase de manne, les dix commandements et la verge d'Aaron qui avait bourgeonné. N'oubliez pas que le trône est une image du Roi Jésus. J'aime le formuler ainsi: « La manne c'est la provision qui est dans la Seigneurie du Christ. La verge d'Aaron qui a bourgeonné, est la vie, le fruit qui est dans la Seigneurie de Jésus-Christ. Les dix commandements, c'est tout ce dont j'aurai jamais besoin pour obéir, qui se trouvent dans la Seigneurie du Christ. » Nous allons nous amuser à passer en revue certains de ces éléments du mobilier.

Pour l'instant, j'aimerais que vous voyiez les nombreux miracles liés à la manne. Cela a duré quarante ans. Du dimanche au vendredi, le miracle était que cela produisait des vers. La quantité doublait le vendredi pour faire des réserves. Aucune manne ne pourrissait le jour du sabbat, la manne s'est soudainement arrêtée et elle a été conservée pendant des générations dans l'arche de l'alliance. Il y a eu beaucoup, beaucoup de miracles, mais j'ai dit que la provision de Dieu est surnaturellement naturelle. Qu'est-ce que je veux dire par là? Le surnaturel est facile à voir; nous pouvons le voir directement. Encore une fois, Josué 5:12 dit: « La manne cessa le lendemain de la Pâque, quand ils mangèrent du blé du pays; les enfants d'Israël n'eurent plus de manne, et ils mangèrent des produits du pays de Canaan cette année-là. »

Comme la manne a cessé le jour même, pendant des années, en me basant sur cela, sur quelques versets du Deutéronome, ainsi que sur ma propre expérience, j'ai eu en quelque sorte une idée fausse au sujet de la manne pendant des années. Mon idée fausse était la suivante. Deutéronome 8:3 dit: « Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel. » Je pensais donc que la manne était l'image d'une maigre réserve. En d'autres termes, elle ne les faisait pas grossir et ne les remplissait pas, mais elle était suffisante. C'est donc chaque jour qu'ils devaient faire confiance au Seigneur jusqu'à ce qu'ils arrivent à Canaan et que Dieu n'arrête la manne. Deutéronome 6:10-11 décrit certaines des richesses du pays de Canaan. L'idée est que lorsqu'ils sont arrivés à Canaan, cela a été l'abondance. Ainsi pour moi, la provision de Dieu à travers la manne signifiait juste un peu jour après jour, afin que j'apprenne que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Vous voyez d'où me vient cette idée.

Et puis, il y a aussi eu notre expérience. Nous étions très pauvres lorsque nous nous sommes mariés. Nous espérions recevoir des colis de soins en provenance des pays du tiers monde tellement nous étions en très mauvaise posture. Je ne vais pas vous raconter toutes ces histoires. J'en ai de très nombreuses, mais pendant ces années, nous avons appris à faire confiance au Seigneur. Cela a donc confirmé ce que je pensais. La manne est une image de recevoir un petit peu pour voir à quel point Dieu est fidèle année après année; mais une fois que nous l'avons appris, Il nous envoie en Canaan. Si vous veniez chez nous vous verriez que nous avons des choses partout, tellement de choses. Je me suis dit: « On a appris à faire confiance au Seigneur et maintenant on a tout ça. »

En tout cas, c'est ce que je pensais. Notre petit-fils, Jonathan a logé quelques temps avec nous et l'une des bénédictions que nous avons eues a été de pouvoir lui soumettre des principes et d'avoir son avis en partageant certaines de ces choses. Je lui ai dit que la manne est une image d'un maigre approvisionnement, et que Canaan est l'image de l'abondance. Ainsi, nous passons d'un petit peu à la confiance dans le Seigneur, et lorsque nous faisons confiance au Seigneur, nous obtenons beaucoup. Il m'a contredit sur ce point. Il m'a dit: « Es-tu sûr que c'est ce qui est enseigné? Je pense que je vois quelque chose d'un peu différent. » Aucune personne honnête ne pourrait nier que quarante ans de manne pleuvant chaque jour est la partie miraculeuse, mais Jonathan a suggéré: « Il est évident que c'est un miracle, et il semble qu'une fois qu'ils sont arrivés à Canaan, cela ce soit arrêté. Il semble que tout soit naturel maintenant, cela vient du sol, des vignobles, des vergers, et qu'ils doivent planter et récolter. Mais le miracle ne s'est pas arrêté. Au lieu de passer de peu à beaucoup, de maigre à abondant, on est passé d'un miracle extraordinaire à un miracle naturel, dans lequel nous pouvons ne pas voir le Seigneur parce que c'est naturel. » Jonathan a suggéré que le fait de voir le Seigneur agir naturellement fait partie de la manière dont Il pourvoit aux besoins.

Permettez-moi de vous faire part du même principe dans le Nouveau Testament. Vous vous souvenez quand notre Seigneur a envoyé Ses disciples en voyage. Marc 6:8 dit: « Il leur prescrivit de ne rien prendre pour le voyage, si ce n'est un bâton; de n'avoir ni pain, ni sac, ni monnaie dans la ceinture. » Ils sont partis plus de quelques semaines, au moins quelques mois, et certains disent même pendant une année. Ils n'avaient aucune provision naturelle, pas d'argent, pas d'épée et pas de protection. Pourtant plus tard en Luc 22:35-36 nous lisons: « Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien. Et il leur dit: Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n'a point d'épée vende son vêtement et achète une épée. » La première fois Il les a envoyés sans argent et leur a dit: « Je suis votre pourvoyeur, faites-moi confiance. » Il les a envoyés sans épée et leur a dit: « Je suis votre protection. Faites-moi confiance. » À leur retour, il leur dit: « Comment cela s'est-il passé? Ai-je pourvu à vos besoins? » Ils ont répondu: « Oui, c'était merveilleux. Tu as pourvu. » « Est-ce que Je vous ai protégés? » Ils ont répondu: « Oui, encore et encore. » Puis Il leur a dit: « Très bien, eh bien, maintenant reprenez la bourse et l'épée. » C'était le problème de Pierre avant Gethsémané. Pierre a dit: « Nous avons deux épées. » Il n'avait pas compris, alors lorsqu'il l'a retirée, Jésus a dit: « Range cette chose. Tu vas périr par l'épée. Tu n'as pas compris. Je suis ton protecteur. Je suis ton pourvoyeur. »

Ceci étant dit qu'est-ce qui est le plus facile, de voir quelqu'un faire confiance au Seigneur alors qu'il n'a pas de bourse, pas de moyens naturels, ou de voir quelqu'un faire confiance au Seigneur alors qu'il a une bourse? Nous sommes tellement impressionnés quand nous voyons quelqu'un qui n'a pas de bourse et nous nous disons: « Ils vivent par la foi; ils n'ont pas de moyens de revenus et ils ont une foi merveilleuse. » C'est facile si vous n'avez pas de bourse. Il est évident que Dieu va pourvoir et pourvoir. Mais j'aimerais vous dire que l'homme qui vit par la foi est celui qui va travailler huit heures par jour et quarante heures par semaine et qui rentre à la maison en inclinant la tête et en disant: « Je Te remercie, Seigneur, d'avoir pourvu. » La provision de Dieu est surnaturellement naturelle. Nous verrons de nombreux miracles et nous dirons: « C'est merveilleux, surnaturel », mais ensuite Dieu pourvoira naturellement et parfois, lorsqu'Il pourvoit de façon naturelle, notre tentation est de détourner nos yeux de Lui.

Je vais terminer par une illustration que j'ai reçue pour la première fois de Friedrich Wilhelm Krummacher et qui m'a beaucoup impressionné et étonné. Je ne sais pas si vous avez déjà vu un miracle de près, mais vous êtes sur le point d'en voir un, et je veux vous le montrer. J'ai un pot de terre et il n'y a encore rien dedans. J'ai apporté des pépins de pomme, de vrais pépins de pomme. Je vais en prendre deux, parce qu'une seule ne suffira peut-être pas pour que ça aille assez vite, et je vais les enfoncer dans la terre. Je n'ai qu'une minute. Ce qui va se passer dans la minute qui suit, c'est que vous allez voir ce pépin de pomme germer, pousser, devenir un petit arbre, avoir des branches, des fleurs, des bourgeons et produire de petites pommes. Et vous allez voir ce qui se passe. Je vais demander à Mike de prendre une pomme et d'en mordre une bouchée pour prouver que c'est vrai. Soyez très attentifs. Mike, viens ici; je veux ton témoignage. Dis-leur ce que tu as vu. Dis-leur la vérité. « Je vois un pot et de la terre. » Mike voit un pot de terre.

J'espère que personne ne m'a cru, mais si cela était arrivé en une minute, vous en parleriez pendant un mois. Pourtant cela arrive tout le temps, mais Dieu l'étend sur des saisons et des années. Vous auriez dit: « Quel miracle j'ai vu! Louez Dieu! » Lorsque vous passez devant un verger, combien y a-t-il d'arbres dans ce verger? Vous arrive-t-il de dire: « Louez Dieu! Quel miracle! » Dieu pourvoit de manière surnaturelle et naturelle. C'est la provision du Seigneur, parfois cela n'arrive pas d'un seul coup et parfois Il concentre tout comme lorsqu'Il a nourri les cinq mille personnes. C'était Son miracle. Il a fait la plantation, la récolte, le broyage de l'orge, puis Il a fait cuire l'orge et l'a préparée, et Il a fait tout cela en même temps, et nous disons: « Quel miracle! » Mais lorsqu'Il étale les choses dans le temps, il arrive que nous ne voyions pas le miracle.

Tout ce que j'essaie de dire, c'est que le Seigneur pourvoit à vos besoins. Remerciez le Seigneur pour Sa merveilleuse provision. Il est fidèle à pourvoir à tout ce dont vous avez besoin. Il le fera toujours par grâce. Il n'est pas lié aux façons ordinaires de faire les choses, et Sa provision est surnaturellement naturelle. Lorsqu'elle survient de manière ordinaire, le Seigneur ne vous manque pas. J'espère que lorsque vous passez devant un verger ou un champ de blé, vous vous souvenez de qui cela provient. Nous n'en avons pas fini avec les principes. J'ai encore cinq principes illustrés par la manne. Nous reprendrons cela lors de notre prochaine leçon.

Prions:

Père, merci pour Ta merveilleuse provision, car Tu es notre pourvoyeur. Pardonne-nous pour nos murmures, nos gémissements et nos doutes, et je prie simplement, Seigneur, pour que Tu prépares nos coeurs à tous ces principes, afin que nous puissions apprendre comment Tu guides, comment Tu donnes un chant, et comment Tu es notre pourvoyeur. Merci de nous avoir sauvés par la puissance et par le sang, afin que cela puisse être un bénéfice dans notre vie. Nous prions au nom de Jésus. Amen

Exode #30