Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-troisième leçon sur ce merveilleux livre de l'Exode.

Bienvenue à notre regard sur notre Seigneur Jésus dans le merveilleux livre de l'Exode. J'aimerais reprendre le verset par lequel nous avons commencé lorsque nous avons présenté le livre pour la première fois. Psaume 35:3 dit: « Dis à mon âme: Je suis ton salut! » Je serais heureux de vous dire que le Seigneur est votre salut, et vous pouvez le lire et le chanter, mais jusqu'à ce que le Seigneur dise « Je suis votre salut », il doit le communiquer. Seul Dieu peut révéler Dieu, et c'est ce qu'Il veut faire. Dieu nous a donné Sa parole, mais Il a dit: « Assurez-vous que lorsque vous lisez la parole, vous entendez Ma voix. » Nous avons donc la parole, mais nous devons ensuite entendre Sa voix dans la parole. Et Il a promis qu'Il nous parlerait. Par conséquent faisons confiance au Seigneur et inclinons-nous ensemble.

Prions:

Père, merci pour le privilège que nous avons de nous réunir. Nous Te demandons d'accorder nos esprits à Ta voix et à Ton coeur et de protéger Tes enfants de tout ce que je pourrais dire ou même supposer qui ne viendrait pas de Toi. Tu as promis que ce que notre Père céleste n'a pas planté sera déraciné, et nous en sommes si reconnaissants. Nous voulons que Tu plantes tout cela en nous, que Tu parles à nos coeurs et que Tu nous rapproches de Toi. Nous Te remercions d'être présent dans toutes les parties des Écritures, comme Tu l'es également dans le livre de l'Exode. Donne-nous des yeux pour contempler le Seigneur Jésus d'une manière fraîche et vivante. Nous le demandons au nom de Jésus. Amen.

C'est la grâce de Dieu qui nous permet de nous rencontrer. Nous remercions le Seigneur pour ce privilège. Nous sommes venus pour Le chercher. J'espère que vous apprendrez beaucoup de choses sur l'Exode, mais nous ne sommes pas ici pour apprendre des faits sur l'Exode. Nous sommes ici pour voir notre Seigneur Jésus et nous ouvrir à tout ce qu'Il a pour nous.

Permettez-moi de revenir brièvement sur le point où nous nous sommes arrêtés lors de notre précédente leçon. Nous avons discuté du passage qui va du verset 3:17 jusqu'au chapitre 14. Nous avons quitté l'Égypte et nous allons traverser la mer Rouge. C'est la section que nous sommes en train d'examiner. Nous n'allons pas traverser encore la mer rouge dans cette étude mais nous nous rapprochons de la traversée. En fait, nous ne la traverserons pas non plus dans notre prochaine leçon! Nous avons commencé à examiner certains des détails qui conduisent à la grande révélation du Christ dans de la traversée de la mer Rouge. Lors de notre précédente leçon, nous avons examiné les richesses qu'ils possédaient au moment de leur départ. Rappelez-vous qu'ils sont allés dans les maisons des Égyptiens et qu'ils ont rassemblé tout cela. Exode 12:36 dit: « Ils dépouillèrent les Égyptiens. » En fait, ils sont sortis vainqueurs. Ensuite, nous avons vu la détermination de Pharaon à ne pas les laisser partir définitivement. Il pensait que le peuple n'allait partir que pour trois jours, c'est tout.

Nous avons également examiné la signification du mot « Shekina. » C'est lorsque Dieu se limite volontairement, lorsque notre Dieu infini s'impose des limites, de sorte qu'Il est dans la nuée et dans le buisson et qu'Il est dans votre vie et dans la mienne. Il s'agit de Dieu « au complet », et non pas d'une partie de Dieu; de toute la présence de Dieu. À la fin de notre discussion, nous avons commencé à examiner la nuée de gloire et la façon dont le Seigneur nous guide.

Même si je ne veux pas y passer beaucoup de temps, j'aimerais revenir sur les deux principes sur lesquels nous avons terminé. Le premier est illustré par le fait qu'ils sont repartis riches. C'est un principe fondamental de l'intendance du pèlerin. Le Seigneur nous bénit et nous dit: « La bénédiction que Je t'ai donnée, utilise-la pour tes besoins. Profite-en, et tiens-la sans trop serrer la main, au cas où Je te dirais que je la veux. » Dieu a assumé la responsabilité de vous informer lorsqu'Il désire que vous vous sépariez de quelque chose. Et si le Seigneur est Le véritable propriétaire, nous n'aurons aucun problème avec cela.

Voici une nouvelle illustration qui nous permettra de revoir ce principe. J'aimerais l'illustrer à partir du livre de Job. Job 1:20-21 dit: « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le nom de l'Éternel soit béni! » Vous vous souvenez de cette parole merveilleuse. Job connaissait et comprenait le principe de l'intendance. Il a dit: « Quand je suis arrivé, je suis venu nu. C'est nu que je suis venu au monde. » Cela signifie qu'il n'avait rien du tout. Si sa mère lui a donné une tétine, c'était un cadeau. Il n'est pas né avec une tétine ou, comme certains le disent avec une cuillère en argent dans la bouche. Il est arrivé nu. Il n'avait absolument rien. Puis il a regardé la route jusqu'au bout et il a dit: « Je vais partir de la même façon. Je suis arrivé nu et je repars nu. » Que s'est-il passé entre « nu je suis venu et nu je m'en vais? » Il a reçu des choses, beaucoup de choses. Mais comme il l'a dit il était venu nu et il allait repartir nu, tout ce qui se trouve entre ces deux extrémités doit nécessairement être un don. Ce doit être un cadeau parce qu'il ne l'avait pas et que cela lui a été donné. Tout est un cadeau. Tout ce que Job avait, il a dit qu'il l'avait reçu du Seigneur. Il y a un donateur. S'il y a un cadeau, c'est que quelqu'un l'a donné. Nous sommes arrivés nus, nous repartons nus et nous avons des choses. Qui les a données? C'est le Seigneur.

Vous connaissez l'histoire de Job. Il était très riche. Job 1:2-3 dit: « Il lui naquit sept fils et trois filles. Il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de boeufs, cinq cents ânesses, et un très grand nombre de serviteurs. Et cet homme était le plus considérable de tous les fils de l'Orient. » En Job 1, nous voyons que Dieu a dit: « J'en ai besoin. » Alors, Dieu a commencé à prendre. Dans un cas, les Sabéens ont attaqué, ils ont volé ses boeufs et tué ses serviteurs. Quand il a appris cela, quelqu'un d'autre est arrivé et a dit: « Tu ne vas pas le croire, mais la foudre est tombée et tu as perdu tout un troupeau de moutons. » Et pendant qu'il arrivait, un autre homme est arrivé et a dit: « Les Chaldéens ont attaqué en trois fois, ils ont tué tous tes serviteurs mâles et ils ont volé tous tes chameaux. » Le temps que cette personne finisse, un autre est arrivé et a dit: « Une tornade est venue et a renversé votre maison, et vos enfants étaient dans la maison, tous les dix, et je suis désolé de le dire, mais les dix ont été tués. » Il a reçu toutes ces nouvelles le même jour. Comment a-t-il réagi ? Il n'a pas dit: « Le Seigneur a donné et les Sabéens ont ôté. » Il n'a pas dit cela. Il n'a pas dit: « Le Seigneur est venu et la foudre a ôté. » Il n'a pas dit cela. Il n'a pas dit : « Le Seigneur a donné et les Chaldéens ont ôté. » Il n'a pas dit cela. Il n'a pas dit : « Le Seigneur est venu et la tornade a ôté. » Il n'a pas dit cela. Il a dit: « Le Seigneur a donné et le Seigneur a ôté. » Il a vu le Seigneur comme le Donateur et il n'a pas été victime de causes secondaires, ni de circonstances. Il a dit: « Je suis arrivé nu et je repars nu et tout ce que j'ai vient du Seigneur. C'est Sa main et Il importe peu que Sa main donne ou prenne, tant que je sais que c'est Sa main. » C'est cela qui est important: savoir que c'est la main du Seigneur.

C'est cela le principe de l'intendance: si Dieu le veut, Il le prendra et Il vous le fera savoir. Vous pouvez donc être libres avec toutes les bénédictions qu'Il vous a données, les utiliser, en profiter, et si le Seigneur les veut, Il vous le fera savoir. Gardez simplement vos yeux et votre coeur sur le Seigneur, et Il sera capable d'incliner votre coeur. C'est une question de foi de voir qu'en aucun cas un chrétien ne doit être victime des circonstances. Dieu utilise des causes secondaires, mais tout vient du Seigneur.

Le deuxième principe que nous avons examiné est très proche de cela. Si le Seigneur veut que quelque chose qu'Il vous a donné Lui revienne, Il vous le fera savoir. Ensuite, avec le nuage de gloire, nous avons appris la vérité selon laquelle Dieu a assumé la responsabilité de révéler sa volonté. S'Il désire que vous connaissiez Sa volonté, Il vous la dira. Le peuple a pu suivre la nuée. Ils ont connu la volonté de Dieu parce que Dieu le leur a dit. Il révèle Sa volonté. Nous n'avons pas besoin de la découvrir. Il révèle Sa volonté, et vous n'avez pas à vous lancer dans « une folle chasse à la volonté de Dieu » comme je l'ai fait pendant de nombreuses années. Je me demandais ce que Dieu voulait que je fasse? Je ne voulais pas Le déshonorer. Je voulais Sa volonté, mais je cherchais la volonté de Dieu, au lieu de fixer mes yeux et mon coeur sur le Dieu dont c'est la volonté! Il s'agit du Seigneur. Proverbes 3:6 dit: «Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. » S'Il désire vos affaires, Il vous le dira. S'Il veut que vous connaissiez Sa volonté, Il vous la montrera. Vous devriez pouvoir être à l'aise là où vous êtes jusqu'à ce que Dieu vous fasse comprendre que vous ne devez plus y être!

Cela nous amène à notre nouvelle matière. Nous nous dirigeons à nouveau vers la mer Rouge. Cela nous rapprochera du rivage, mais nous ne sommes pas tout à fait prêts à traverser. Il y a plusieurs principes introductifs sur lesquels je voudrais insister. Lorsque vous parcourez la Bible sous la direction du Saint-Esprit, et que vous essayez de suivre son éclairage vous remarquez que le Seigneur met l'accent sur certaines choses. J'aimerais présenter quelques observations qui ont touché mon coeur alors que j'étudiais ce passage particulier. Je ne vais pas commencer par l'Exode. Je vais vous donner un verset des Psaumes, puis nous passerons à l'Exode. Psaume 106:7 dit: « Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge. » Ici nous lisons: « Ils furent rebelles près de la mer », une autre version dit: « Ils l'ont provoqué à la mer Rouge. » Nous sommes donc à la mer Rouge.

Voici ma question: comment l'ont-ils provoqué? Quel est le péché mentionné? Il est dit qu'ils se sont rebellés. J'aimerais examiner cette rébellion à la lumière de Hébreux 11:29 qui dit: « C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Égyptiens qui en firent la tentative furent engloutis. » Essayez de faire une rapprochement entre ces deux choses : « Ils furent rebelles près de la mer », « C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge. » Ces deux choses se contredisent-elles ? C'est ce que j'aimerais que nous examinions. Il y a là un principe très précieux ici. A première vue, d'après le Psaume 106, la rébellion les aurait empêchés de traverser, et Dieu a donc dû s'occuper d'abord de leur rébellion pour qu'ils puissent traverser.

Exode 14:10 dit: « Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel. » En tant qu'être humain, au niveau terrestre, vous pouvez lire ceci et dire qu'ils avaient toutes les raisons de regarder en arrière et d'être effrayés. Ils étaient pris au piège. La mer était devant eux, il y avait des montagnes des deux côtés, et une armée de 600 chars de fer les attaquait. Je ne sais pas si nous pouvons croire Josèphe, l'historien juif, mais il dit qu'il n'y avait pas seulement 600 chars de fer tirés chacun par deux chevaux, avec deux hommes à bord, le conducteur et l'épéiste, mais qu'il y avait aussi d'autres chars que les chars de fer.

Je ne sais pas d'où Josèphe tire ce chiffre, mais il dit qu'il y avait aussi 100 000 fantassins. Je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a 2,5 millions de personnes désarmées, avec leurs troupeaux, au bord de la mer Rouge, et qu'elles étaient prises au piège. La Bible dit qu'ils ont eu peur. Et je peux voir toutes les raisons au niveau terrestre pour expliquer leur peur.

Pharaon avait en tête trois jours. Les commentaires conservateurs s'accordent à dire qu'ils ont probablement eu trois jours d'avance et qu'il n'a commencé à s'inquiéter qu'au bout de trois jours. Ils avaient donc trois jours d'avance. Puis, lorsque Pharaon a appris qu'ils ne reviendraient pas, il a dû tout préparé. Il y a donc probablement quelques jours qui sont passés le temps qu'il puisse se préparer avant de partir les rattraper. Le peuple pourrait avoir près d'une semaine d'avance. Ce ne sont que des suppositions. Lorsque Pharaon a appris qu'ils ne revenaient pas et qu'il a préparé ses chars, à quoi pensait-il? Allait-il aller les chercher et les ramener en captivité, ou était-il tellement en colère qu'il allait les exterminer? C'étaient sont ses esclaves, je pense donc qu'il allait ramener ceux qui étaient prêts à revenir. Mais s'ils résistaient, je ne pense pas allaient revenir. Je ne pense pas qu'il ait été satisfait de l'attitude des responsables du peuple. Exode 15:9 dit: « L'ennemi disait: Je poursuivrai, j'atteindrai, Je partagerai le butin; Ma vengeance sera assouvie, Je tirerai l'épée, ma main les détruira. » Nous savons donc ce qu'il avait l'intention de faire. Ce n'était pas bon pour Israël. Au niveau terrestre il y avait beaucoup de raisons d'avoir peur.

Mais il y a un autre aspect qui pourrait être lié à ce que le Psaume appelle « rébellion » et au fait qu'ils se sont rebellés à la mer Rouge. Exode 14:12 dit: « N'est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert? » Tout à coup, ils ont un esprit de plainte et des doutes intellectuels. Ils disent: « Attend un peu. Moïse, qu'est-ce qui t'est passé par la tête? Nous sommes dans le pétrin. C'était une idée stupide. Pourquoi nous as-tu amenés ici? C'est stupide. » Et ils ont commencé à se dire qu'il aurait dû les laisser tranquilles, qu'ils étaient heureux en tant qu'esclaves et qu'ils auraient dû rester là-bas. Exode 14:11 dit: « Ils dirent à Moïse: N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Égypte? » Pas de tombeaux en Égypte? L'Égypte était connue comme le pays des tombeaux, avec ses pyramides et tout le reste. Il y avait des tombes en Égypte. Nous voyions ces deux choses réunies qui sont la peur et le doute. Ils ont eu peur et ils ont dit: « Nous avons bien réfléchi. Nous avons pesé le pour et le contre, et cela ne semble pas être une bonne idée. »

Selon Lévitique 16:16, Dieu a pris des dispositions, il est écrit que Dieu s'occupe de: « toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. » Chaque péché est rempli de transgressions. Vous ne pourrez jamais aller au fond des choses. Vous pouvez creuser dans votre péché toute la journée et vous n'en viendrez jamais à bout. C'est pourquoi il arrive que certains chrétiens fasse de 1 Jean 1:9 une idolâtrie alors qu'ils essaient de confesser leur péché. La réalité est qu'à tout moment, vous pouvez avoir quelque chose à confesser. Si vous deviez confesser toutes vos transgressions et tous vos péchés, vous ne feriez que cela toute la journée. C'est sans fin. C'est ce qui est si merveilleux dans le Lévitique qui dit que Dieu a pourvu pour toutes nos transgressions par lesquelles nous avons péché.

Comment peut-il être écrit en Hébreux 11:29: « C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge » alors que nous savons qu'ils étaient remplis de crainte et de doute? Je pense que tout le monde serait d'accord avec cela. Je sais que la peur est une question d'émotions, d'anxiété et d'inquiétude. La peur est une question d'émotions, mais le doute est une question de la pensée. Le doute est mental. Cela touche au cerveau, à l'intellect. On y réfléchit, on évalue les problèmes. La peur est donc une question d'émotions, mais le doute est une question d'esprit.

Qu'en est-il de la foi? Le Seigneur Jésus dit en Jean 7:17: « Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. » La peur est une question d'émotions. Le doute est une question de la pensée. Jésus nous a enseigné que la foi est une question de volonté. Si quelqu'un veut faire Sa volonté, il connaîtra la doctrine, l'enseignement. Nous parlons de savoir quelque chose et nous disons: « Si vous voulez savoir quelque chose, vous devez utiliser votre tête, votre pensée. Vous avez besoin de plus d'informations. » Nous avons besoin de preuves empiriques et d'évidences que nous pouvons analyser.

La connaissance est une question de cerveau, mon cerveau doit s'en occuper. Si je veux connaître l'histoire, je dois étudier et j'ai besoin de mon cerveau. Toutes les sciences exigent une certaine perception de la part d'un homme perspicace, mais si vous n'avez rien dans le lobe frontal, vous ne pouvez pas savoir. Le savoir est une question d'esprit. En tant que chrétiens, nous disons: « Nous ne dépendons pas des émotions, de ce que nous ressentons », et nous nous disons : « Si je dois connaître Dieu, je dois Le connaître par la pensée, par le cerveau. » Jésus a dit: « Non, vous Le connaîtrez avec votre volonté. » La foi est une question de volonté, et non une question de la pensée. L'original grec est merveilleux parce qu'il dit: « Si quelqu'un est disposé à être disposé, il connaîtra l'enseignement. »

Je ne veux pas que vous manquiez l'émerveillement du principe que je vais partager, ou que vous le poussiez trop loin. Israël a-t-il eu peur au bord de la mer Rouge? Oui. Avaient-ils des doutes? Oui. Ont-ils traversé par la foi? Oui. Voici le principe, et que Dieu nous aide à le voir! Vous pouvez avoir la foi, même si vous avez des craintes et des doutes. Je peux avoir la foi même quand j'ai peur et que je doute. Hébreux 11:29 dit: « C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Égyptiens qui en firent la tentative furent engloutis. » Exode 14:15 dit: « L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent. » Et la Bible dit qu'ils sont allés de l'avant par la foi.

Ce que je veux dire, c'est que la peur et le doute ne contredisent pas la foi. Beaucoup de gens, beaucoup de chrétiens ont été condamnés parce qu'ils avaient des inquiétudes, des soucis au sujet de leur famille ou des doutes et des questions. Peut-être que quelqu'un leur a dit : « Vous ne faites pas confiance au Seigneur. » Ce à quoi ils ont répondu: « Je ne fais pas confiance à Dieu, parce que j'ai des doutes et des peurs. » Et ils ont ensuite prié: « Seigneur, enlève mon anxiété et enlève ma peur, pour que je puisse te faire confiance. » Mais ces choses ne sont pas contradictoires.

J'aimerais désigner la réalité que je peux avoir des doutes, de la peur et de la foi en même temps, par le terme de « foi qui lutte. » Je peux marcher par la foi en dépit de mes peurs insensées et de mes angoisses. Beaucoup de gens disent: « J'aimerais bien devenir chrétien, mais j'ai besoin de plus d'informations. J'ai besoin d'étudier davantage. J'aimerais comparer cela avec la fausse religion », et tout ce genre de choses. Non, vous devez avoir une volonté. La vérité est que vous ne le désirez pas. Si vous le vouliez, vous le sauriez.

Je n'encourage personne à craindre et à douter. Je ne dis pas que c'est comme cela qu'il faut faire. » Non! Hébreux 10:22 dit: « approchons-nous avec un coeur vrai, en pleine assurance de foi. » Il y a quelque chose qui est la foi qui lutte, et il y a quelque chose qui est la pleine assurance de la foi. Bien sûr, Dieu serait ravi que nous ayons la pleine assurance de la foi

À ce stade de l'histoire, Israël est racheté et court. Dans quelques instants, il sera racheté et chantera. Ensuite, il sera racheté et sera errant. Après cela, ils seront rachetés et se reposeront. Il y a ici une histoire, et pas seulement celle d'Israël, mais aussi celle de l'homme et de la femme spirituels. Il y a un moment dans votre vie où vous serez rachetés et où vous courrez. Puis Dieu agira et vous chanterez les louanges du Seigneur, puis vous vous retrouverez en train d'errer. Puis vous vous reposerez, et ainsi de suite. Nous en sommes donc à ce stade précoce où ils sont rachetés et courent. Ils n'ont pas encore appris le secret du repos dans le Seigneur. Ils ont la foi, mais c'est une foi qui se débat. Que Dieu vous aide à faire tout ce qui est en votre pouvoir pour croire ce que je vais dire. Une foi qui lutte reste une foi. Dieu l'accepte, c'est toujours de la foi. J'aimerais vous donner deux illustrations du Nouveau Testament, à propos de cette idée que la foi est une question de volonté, puis nous reviendrons à l'Exode.

Dans Marc 9:14-29, nous trouvons l'histoire triste et belle qui s'est déroulée juste après la transfiguration. C'est l'histoire d'un père tourmenté qui s'est adressé à des professionnels qui n'ont rien pu faire pour l'aider, et qui vient maintenant voir le Seigneur Jésus. Il commence à parler de son fils au Christ. Il dit: « Il y a des fois où mon fils devient muet et ne peut pas parler. Il est possédé par un démon. Le démon le prend et le plaque au sol. Il commence alors à avoir de l'écume à la bouche, puis il se retourne et a des convulsions. » Marc 9:22 dit: « Et souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. »

Voici la réponse de Jésus. Marc 9:23 dit: « Jésus lui dit: Si tu peux!... Tout est possible à celui qui croit. » Écoutez maintenant sa réponse. Marc 9:24 dit: « Aussitôt le père de l'enfant s'écria: Je crois! viens au secours de mon incrédulité! » Il y a ici coexistence entre « Je crois » et « j'ai de l'incrédulité. J'ai du mal à croire. » Jésus a dit : « Ce genre démon ne sort que par la prière et le jeûne. » Était-ce littéral? Qui a prié ? Qui a jeûné? La prière, c'est s'accrocher à Dieu, cest un principe. Jeûner, c'est tout lâcher, c'est un principe. Cet homme a saisi Dieu et a tout laissé tomber. C'est lui qui a prié et jeûné! Il avait lui-même toutes les réponses. Le père qui était allé vers les disciples, vient maintenant vers Jésus, et Dieu l'a utilisé parce que la foi qui lutte est acceptée par Dieu comme une foi réelle. C'est une raison de se réjouir. Il m'arrive d'être si anxieux, de me poser des questions, d'avoir ces pensées folles et de dire : « J'aimerais pouvoir faire confiance au Seigneur. » Vous avez peut-être plus de foi que vous ne le pensez. Dieu accepte la foi qui lutte comme une foi.

Une deuxième illustration, qui va dans le même sens, est celle de l'officier du roi. Jean 4:49-50 dit: « L'officier du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. » Jésus lui a dit : « Je ne viendrai pas. Toi va. » Et l'homme a répondu: « Je crois. Je m'en vais. » Quand il est arrivé à la maison, nous lisons en Jean 4:51-53: « Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux; et ils lui dirent: Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. » Lorsque Jésus a dit « Va », l'officier a cru mais il a lutté avec la foi. Lorsqu'il a reçu la parole, il a cru à nouveau, mais il avait maintenant la pleine assurance de la foi. Ainsi, même si le Seigneur voudrait que nous venions hardiment et que nous ayons une pleine assurance, j'aimerais que vous sachiez qu'Israël a pu traverser par la foi en dépit de ses doutes et de ses craintes! Il y a une différence entre une foi qui lutte et qui a un esprit volontaire et l'incrédulité.

Pierre a renié le Christ et Judas a trahi le Christ. Quelle est la différence? Lorsque vous considérez cela vous pouvez vous dires quelque chose comme: « Pierre a renié le Seigneur et Judas a trahi le Seigneur. C'est la même chose. » Non ce n'est pas la cas. En Matthieu 26:41 Jésus dit à Pierre: « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » Pierre avait un esprit bien disposé. Il était faible, mais il avait un esprit bien disposé. Judas n'avait pas un esprit bien disposé.

Je voudrais faire une autre remarque. Je ne veux pas que vous pensiez que chaque fois que vous avez des doutes et des craintes, vous faites confiance au Seigneur, car ce n'est peut-être pas le cas. Permettez-moi de vous donner une illustration, celle de Thomas. Thomas le sceptique, était un croyant incrédule. Jean 20:25 dit: « Les autres disciples lui dirent donc: Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit: Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. » Il n'y avait pas de volonté. C'est un croyant, mais c'est un croyant incrédule, il a des doutes et il dit: « Je ne croirai point. » Bien sûr, le Seigneur n'abandonne jamais les incroyants. Jean 20:27 dit: « Puis il dit à Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois. » C'est une façon de dire: « Aie un esprit bien disposé. » Puis le Seigneur a fait un merveilleux miracle.

Ce que j'essaie de dire, c'est que la foi a une volonté alors la foi va lutter. Il se peut que la foi dise quelque chose comme: « Je désire faire ce qui est juste, mais j'ai une peur bleue. Je suis anxieux, je ne sais pas ce qui va se passer. Je veux, mais ça n'a pas de sens; je tourne en rond, je tourne en rond, je tourne en rond autour de Jéricho. » Il se peut que vous tourniez en rond, mais ce sont les cercles de Dieu, et cela fait une différence. Il y a deux versets qui résument cela dans le Psaume 56. Psaume 56:3 dit: « Quand je suis dans la crainte, En toi je me confie. » Psaume 56:4 dit: « Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; Je me confie en Dieu, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes? » N'est-ce pas merveilleux? « Quand j'aurai peur, je ferai confiance au Seigneur. Je me confierai au Seigneur et je n'aurai pas peur. » L'une est la pleine assurance de la foi et l'autre est la foi qui lutte. Vous pouvez aller de l'avant dans les deux cas. Vous pouvez aller de l'avant avec une foi en difficulté, ou vous pouvez aller de l'avant avec une pleine assurance de la foi. Exode 14:31 dit: « Israël vit la main puissante que l'Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l'Éternel, et il crut en l'Éternel et en Moïse, son serviteur. » Une fois qu'ils sont passés, ils ont eu la pleine assurance de la foi. Nous reviendrons sur Exode 14:31 dans un autre contexte, et sur un autre principe très riche, mais c'est pour une autre fois. Mon premier principe est donc que la foi qui lutte est une vraie foi, et qu'elle n'est pas incompatible avec le doute et la peur.

Mon deuxième principe est tiré d'Exode 14:15 qui dit: « L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent. » D'autres versions ont: « qu'ils aillent de l'avant. » J'essaie d'être attentif lorsque j'étudie. Je tiens ce principe d'étude d'Arthur Tappan Pierson, qui a dit: « Prêtez attention à la première mention, la première fois qu'une chose est mentionnée dans la Bible. C'est généralement important. » Il dit qu'il faut faire attention à la première mention, à la dernière mention et à la mention complète d'une vérité biblique. C'est ce que j'essaie de faire. Ici c'est la première fois que la Bible mentionne « Allez de l'avant. » Ce n'est pas avant. Que fallait-il pour qu'Israël aille de l'avant? C'est la première fois qu'on en parle. La réponse est qu'il fallait un miracle puissant. Il est impossible qu'ils puissent aller de l'avant sans un puissant miracle. Puis-je suggérer que chaque fois que vous devez aller de l'avant, il vous faudra un puissant miracle de Dieu? La dernière fois que cela est mentionné, c'est dans 3 Jean 6-7, lorsqu'il est question des frères qui allaient de l'avant au nom du Seigneur. C'est la dernière fois que cela est mentionné. Le point essentiel est qu'il faut un puissant miracle de Dieu.

L'illustration que Dieu donne de ce principe est littérale, réelle, cela s'est réellement produit. Il est impossible pour eux, au niveau terrestre d'aller de l'avant. Ils ne peuvent pas. Ils n'ont pas de pont, pas de bateau. Il n'y a aucun moyen pour eux de traverser. C'est impossible. Exode 14:3 dit: « Pharaon dira des enfants d'Israël: Ils sont égarés dans le pays; le désert les enferme. » Il existe d'ailleurs de merveilleux passages sur les personnes enfermées, et celui-ci en fait partie. Si vous connaissez quelqu'un qui est enfermé, c'est un bon passage. Quoi qu'il en soit, nous devons distinguer le principe de l'image. L'image est absolument impossible pour eux et le principe sous-jacent est qu'il est toujours impossible d'aller de l'avant. L'image est littérale, mais le principe demeure à jamais. Dieu utilise donc une situation impossible pour illustrer le principe.

Je peux imaginer des situations, si je pense de façon littérale, où ce n'est pas impossible pour moi d'aller de l'avant. Il y a des cas où je pourrais dire: « Je ne suis pas complètement pris au piège. Si je regarde à droite ou à gauche, il y a des choses que je peux faire. Je pourrais déménager, je pourrais appeler un conseiller, nous pourrions nous réunir prier à ce sujet, je pourrais prendre deux emplois, et je pourrais travailler sur cette chose. » Parfois, dans une situation difficile, nous pensons que c'est la seule façon de s'en sortir. Ce n'est pas ce que je suggère. Pourquoi Dieu a-t-il choisi une situation impossible, littérale, où ils sont enfermés de tous les côtés? C'est parce qu'Il désire nous montrer qu'il n'y a pas d'autre issue que le miracle.

Dans Jean 15:5, Jésus a dit: « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Mais à cela je pourrais répondre: « Ce n'est pas vraiment vrai. Je peux faire beaucoup de choses sans Lui. Et j'ai souvent fait beaucoup de choses sans Lui. » Que veut- dire le Seigneur par « sans moi, vous ne pouvez rien faire? » Dans le contexte le Seigneur veut dire « sans moi, vous ne pouvez rien faire qui puisse être appelé fruit. » Il dit quelque chose comme: « Demeurez en moi et vous porterez du fruit. Sans moi, il n'y a aucune possibilité de porter du fruit spirituel. » Cela signifie que je peux aller de l'avant dans la chair, mais je ne peux pas aller de l'avant dans le Seigneur sans miracle. Il est toujours impossible d'avancer dans le Seigneur. Spirituellement, nous sommes toujours dans une impasse. Exode 14:4 dit: « J'endurcirai le coeur de Pharaon, et il les poursuivra; mais Pharaon et toute son armée serviront à faire éclater ma gloire, et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel. Et les enfants d'Israël firent ainsi. » Quand je sais que c'est impossible, c'est à Dieu que revient l'honneur et la gloire. Si j'essaie de le faire par moi-même, je vole la gloire à Dieu. Psaume 62:8 dit: « En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, Répandez vos coeurs en sa présence! Dieu est notre refuge. »

Je pense que j'ai déjà partagé cela auparavant, mais cela vaut la peine de le répéter. Un chrétien ne fait confiance à Dieu que lorsqu'il le faut. La seule fois où nous faisons confiance au Seigneur, c'est quand nous le devons et nous devons toujours le faire. C'est la partie qui nous oublions tout le temps. Mais Dieu est fidèle, et si nous oublions que nous devons lui faire confiance, Il nous le rappellera. Dieu est fidèle pour Nous amener à l'endroit où nous reconnaissons que nous avons besoin d'un miracle de Sa part. Je sais que l'on peut abuser de ce principe, mais quand est-il légitime de faire confiance à la chair? Vous connaissez la réponse, c'est jamais. Philippiens 3:3 dit: « Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » Nous ne devons pas mettre notre confiance en nous-mêmes. Proverbes 28:26 dit: « Celui qui a confiance dans son propre coeur est un insensé, Mais celui qui marche dans la sagesse sera sauvé. »

Il arrive parfois que des gens viennent me voir parce qu'ils vivent une situation tendue en disant: « C'est difficile. Cette situation est difficile. » Je les interroge à ce sujet. Je leur répond souvent: « Vous avez tort. Ce n'est pas difficile. C'est impossible! » Vous devez savoir que c'est impossible, parce que tant que vous dites que c'est difficile, vous allez essayer d'agir par vous-mêmes. Tant que nous dirons que c'est difficile, nous allons essayer d'agir nous-mêmes. Mais c'est toujours impossible. Nous devons faire confiance au Seigneur à tout moment et déverser nos coeurs devant lui. Certaines personnes disent: « La vie chrétienne est facile. » Mais ils n'ont jamais étudié la vie chrétienne. D'autres disent: « La vie chrétienne est difficile. » Ils ne le savent pas non plus ce que c'est. La vie chrétienne n'est ni difficile ni facile; elle est impossible. Une seule personne a vécu la vie chrétienne et son nom est Jésus, et Il est le seul à pouvoir la revivre. Il vit en nous dans sa gloire Shekina pour vivre cette vie à nouveau. La vie chrétienne est impossible.

Vous comprenez ce simple point que la vie chrétienne est une vie miraculeuse. C'est une vie vécue par Dieu lui-même. Il arrive parfois, que nous pensions que nous sommes spirituels. On se dit quelque chose comme: « J'essaie vraiment de faire confiance au Seigneur. Je le fais vraiment. Je désire lui faire confiance. » Je pense que si vous me faisiez une promesse et que je vous réponde que j'essaie de vous faire confiance vous vous sentiriez insultés. Eh bien nous disons tout le temps au Seigneur: « Seigneur, j'essaie de te faire confiance. » Mais Il se sent insulté par cela.

Revenons-en à ceci. La vie chrétienne est une vie miraculeuse. Dieu est fidèle pour vous le rappeler. J'aime le formuler ainsi: « Si vous oubliez que vous devez Lui faire confiance, Il ajoutera à votre fardeau pour l'alléger. » Il est tellement déterminé à ce que nous Lui fassions confiance qu'Il en rajoute. Et plus il en rajoute, plus nous devenons sages lorsque nous sommes écrasés, et finalement assez intelligents pour sortir de là et faire appel au Seigneur. C'est ainsi qu'Il procède. Il ajoute au fardeau pour l'alléger.

Voilà comment le Seigneur nous traite. La foi est une question de volonté. La vie chrétienne est une impossibilité absolue d'aller de l'avant. Je voudrais faire une autre suggestion, et nous la développerons lors de notre prochaine étude. Exode 14:13-15 dit: « Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. L'Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent. » N'est-ce pas là un lien étrange?

Au début, on a l'impression que Dieu réprimande Moïse. Moïse fait ce grand sermon de victoire sur la vie échangée. Il dit: « tenez-vous tranquille, voyez le salut du Seigneur, cet ennemi que vous ne reverrez plus jamais, le Seigneur se battra pour vous. » Puis Dieu dit: « Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent. » En fait lorsque Seigneur a dit cela au verset 14:15, Il ne réprimande pas Moïse. Ce n'est pas ce qui se passe. Laissez-moi vous présenter la situation et lors de notre prochaine leçon, je pense que vous comprendrez vraiment le principe dans son intégralité. Il ne le réprimande pas. Le peuple a réprimandé Moïse en lui disant: « Tu es stupide, tu nous as amenés ici, c'était stupide, nous aurions dû rester en Égypte, tout est de ta faute... » Si vous êtes un messager de Dieu et que quelqu'un vient vous voir pour vous dire cela et vous blâmer, je pense que vous essayeriez de vous défendre. Il ne l'a pas fait. En tant que messager de Dieu, il s'est simplement levé et a dit: « Vous devez vous tourner vers le Seigneur, restez tranquille, il se battra pour vous », et il n'a même pas supporté tous ces abus. Il n'a pas réagi. Je pense que le principe est que après vous avoir donné le message de « Restez tranquille, la bataille est à Dieu, Il va le faire, Il va l'accomplir », Dieu peut ensuite dire:« Maintenant, avec ce message, vous êtes prêts à aller de l'avant. » En d'autres termes, vous ne pouvez pas aller de l'avant tant que vous n'avez pas appris à vous tenir tranquille. Je ne peux pas d'abord aller de l'avant avant de savoir me reposer. J'ai d'abord besoin de me reposer et de savoir qu'Il se bat, et j'ai besoin de savoir que c'est Sa bataille, et c'est seulement alors que je peux aller de l'avant.

Hébreux 11:29 dit que le peuple est allé de l'avant dans la foi. Jusqu'à présent, leur foi était renforcée par une représentation visible du Seigneur. Il était devant eux. N'oubliez pas l'heure. C'était la nuit, donc la nuée est maintenant une colonne de feu. C'est ce qui est devant eux et ils savent que c'est le Seigneur. Il les a guidés à travers une nuée le jour et une colonne de feu la nuit. Maintenant c'est la nuit et c'est une colonne de feu. Puis Dieu leur a dit: « Allez de l'avant. » Ils doivent avancer par la foi. Exode 14:19 dit: « L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux. » Cela peut devenir une crise dans la vie d'un chrétien. Imaginez que j'ai les yeux fixés sur le Seigneur, puis je suis en difficulté, et Il s'en va. Je sais que je suis censé suivre la nuée. Est-ce que je dois faire demi-tour pour aller dans une autre direction? Je ne le crois pas. C'est là que se trouve l'ennemi! Dieu dit: « Je vous ai donné une parole qui est allez de l'avant! Puis je vais retirer ma présence visible de devant vous, et je vais aller derrière vous. Pourtant je suis toujours avec vous, je suis toujours de votre côté, et je serai une protection, mais ne me suivez pas. Ne suivez pas le nuée; suivez la parole qui allez de l'avant. » De façon humaine je désire Le sentir, et je veux savoir qu'Il est là. Je veux avoir la chair de poule. Je veux que mes cheveux se dressent. Je veux l'exubérance de sentir que le Seigneur est là. Mais parfois, si je veux vraiment aller de l'avant dans la foi, Il se retirera lui-même. Le Seigneur enlèvera sa présence visible.

Laissez-moi vous donner un exemple. En Jean 16:7, Jésus dit à ses disciples tremblants: « Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. » Il est opportun que Jésus s'en aille. Et la raison est que s'Il ne part pas, Il ne peux pas envoyer d'aide. Permettez-moi d'énoncer le principe suivant. Le Seigneur nous quitte parfois pour se rapprocher de nous. C'est opportun, c'est nécessaire. Lorsque nous verrons le reste du récit, nous verrons à quel point Il était nécessaire qu'Il s'interpose entre le peuple et l'Egypte. C'était nécessaire, mais pourtant Dieu a dit: « Ne vous laissez pas distraire, ne me suivez pas. Je vous ai donné une parole. Vous, avancez sur la base de cette parole. » Ce ne sera pas une colonne de feu. Ce sera un chemin de lumière qu'Il va donner entre les deux. Il y a une différence. Ce que j'essaie de dire, c'est qu'ils doivent avancer par la foi. La vie chrétienne est une impossibilité au niveau terrestre. Cela peut être un avantage pour vous lorsque le Seigneur retire sa présence sensible et que vous ne « ressentez plus Dieu. »

J'ai été sauvé en 1958 et je me souviens qu'au bout de quelques mois, je me suis dit: « Où est-il passé? » J'avais toute cette joie dans mon coeur, et puis elle a disparu. Savez-vous ce que j'ai fait ? Je vivais à Waterbury, dans le Connecticut, et j'ai fait de l'auto-stop jusqu'à Hartford, dans le Connecticut. C'est là que j'ai été sauvé, dans la petite école Burns de Hartford, Connecticut. C'était un samedi et je n'arrivais pas à entrer. J'ai fini par trouver un gardien, j'étais en larmes et je l'ai supplié en disant: « Il faut que j'entre. » Puis j'ai cherché le siège sur lequel j'étais assis quand j'ai été sauvé, parce que je voulais à nouveau naître de nouveau. Je pensais que si je pouvais m'asseoir au même endroit, j'aurais à nouveau cette expérience, parce que j'avais perdu le sens de la présence de Dieu, ce qui était terrible pour moi. Je pensais que c'était nécessaire et que j'en avais besoin pour aller de l'avant. La réalité est que parfois, Dieu retire sa présence parce qu'Il veut nous faire avancer. Chaque fois qu'Il s'éloigne de nous, c'est pour se rapprocher de nous! Chaque fois qu'Il s'éloigne de moi dans le sens des sensations et des sentiments, c'est pour se rapprocher de moi.

Nous avons vu que Dieu accepte la foi qui lutte. Vous devriez louer Dieu pour cela! C'est un miracle qui ne dépend pas de nous. Nous devrions louer Dieu pour cela! Nous avons vu que c'est une question de foi, Dieu retire sa présence physique, afin que nous puissions aller de l'avant et nous tenir tranquille. Dieu se bat pour nous.

Prions:

Père céleste, merci pour ces grandes vérités. Seigneur, Tu ne nous rejettes pas simplement parce que nous nous inquiétons, que nous devenons anxieux ou que nous avons des doutes stupides. Seigneur, nous croyons viens en aide à notre incrédulité. Seigneur, nous voulons avoir la pleine assurance de la foi. Nous Te remercions pour le miracle d'avancer et de progresser. Nous Te prions de nous délivrer de la stupidité qui consiste à nous confier dans notre chair. Puis, Seigneur, enseigne-nous ce que cela signifie que d'avancer par la foi, et de savoir, même quand nous ne le sentons pas, que Tu es proche de nous et que Tu nous protèges. Nous Te demandons de travailler ces choses dans notre coeur. Au nom de Jésus. Amen.

Exode #24